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Julian H. Shankar #Bet you thought that I was dead, but I'm not dead. [100%]

Julian H. Shankar
R:Physic
Mes p'tits liens

Ma p'tite vie [Fiche]

RPs [6] :
¤ Ulysse
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¤ Garounet

RP en attente [2]
¤ Eug

Messages : 247
Localisation : Probablement chez toi
Métier : Vendeur de cupcakes pour égayer vos journées, cambrioleur pour pourrir vos nuits ♥
Pouvoir : Caméléon
Julian H. Shankar
R:Physic
Dim 18 Aoû - 15:57




Julian H. Shankar


Bet you didn't think that I'd come back to life
Higher, faster, never crashing : Stronger


Nom : Shankar
Prénom : Julian Hypolit
Surnom : Shank, Jul, Jules
Âge : 27 ans

Origine(s) : Canadien
Métier : La journée, je régale vos papilles avec mes sourires charmeurs, mais surtout avec mes cupcakes faits et vendus avec amour dans mon petit cyber-café-biblio "Buttercup-cake". La nuit, je mets de côté les couleurs vives, les petits coeurs et les étoiles, et je me transforme en "La Chouette", ce cambrioleur dont le nom circule de plus en plus dans les médias, qui vient vous "débarrasser" de quelques objets encombrants... et de préférences de valeur.
Groupe : Reload:Physic

Pouvoir et description : Caméléon
L'invisibilité ? Peuh ! Trop facile. Et je n'ai jamais aimé la facilité. Alors certes, je n'ai pas CHOISI ce pouvoir mais... Cette chère Muerte semble bien me connaître.
Là où les invisibles disparaîtraient totalement de votre vue, moi, je me contente de me fondre dans le décor, à la manière d'un caméléon. Cela demande quelques efforts spécifiques si je ne veux pas me faire repérer : ne pas parler, ne pas bouger. Dès que je fais l'un des deux, mon pouvoir s'évanouit et je réapparais dans toute ma splendeur. En revanche, si je me concentre bien pour fermer mon caquet et ne pas gesticuler, je finis par totalement me fondre dans le paysage jusqu'à me faire oublier. Vous me prendrez pour un lampadaire, ou une plante... peut être même juste une fissure du papier peint. Ce n'est pas très glorifiant, mais c'est efficace. Naturellement, je dois être très prudent et m'assurer que personne ne me touche : si on me frôle ou on me bouscule, l'illusion cesse son effet. Ca en fait, des contraintes, me direz-vous... Mais j'ai toujours aimé le risque, alors ça me plait.
Malus : Au début, j'y ai cru. Vraiment. J'ai cru que mon pouvoir n'était que "tout bénef", pas de revers de la médaille. "Veinard", m'étais-je dit, "t'as vraiment une chance de cocu. Ou... juste de mec qui se fait buter par son petit ami". Mais non, le destin est bien trop cynique pour celà. Mon don a en effet un pendant. Deux, pour être exact. Le premier se déclenche lorsque je ne respecte pas à la lettre les précepts du don : si je parle, bouge, ou touche quelqu'un, non seulement mon pouvoir s'évanouit -ce qui est déjà assez embêtant en soi, vous l'imaginez- mais en plus, il s'inverse. Me voilà donc à attirer TOUTE l'attention des gens autour de moi sur moi, comme si je me baladais avec un panneau clignotant "HEY, je suis là, regardez moiiiii". C'est un peu ballot, pour quelqu'un qui essayait de passer inapperçu. Le deuxième, intervient au contraire lorsque j'utilise mon pouvoir trop longtemps, ou trop souvent. C'est précisément à cause de lui que je dois refreiner mes délires de cambrioleur acharné. Disons qu'à force de trop vouloir disparaître de la vue des gens, je finis par... disparaître de leur mémoire également. Au début, c'est à peine notable : ils ont du mal à retenir mon prénom, ou à me reconnaître, comme s'ils étaient juste très peu physionomistes. Si je pousse le don, celà devient nettement plus sérieux : un jour, un type que je venais de rencontrer dans un bar et avec qui j'ai passé toute la soirée a tout simplement ZAPPE qu'il m'avait rencontré. C'est dommage, il était plutôt mignon. Vous me direz que pour un cambrioleur, ça devrait faire mon affaire : un bon moyen d'échapper à la police. Sauf que bien entendu, je n'ai aucun moyen de "cibler" les victimes de mon malus. Et puis, franchement dit... C'est blessant, de se faire oublier, comme si on n'avait aucune importance. Vraiment blessant.
Position de la marque et description : Il s'agit de deux yeux, l'un fermé, l'autre ouvert, et ils sont sur mon plexus solaire. Ils en ont fait flipper plus d'un, pour mon plus grand divertissement.
Âge de la mort : 24
Cause(s) de la mort : Accident de voiture prémédité et orchestré par son petit ami de l'époque (C'est beau l'amour ♥)

►►


Mon pseudo sur le net : Ca dépend où ^x^
Âge : 29 (Boudiou, la vieillesse me guette °x°)

Présence sur le forum : Je peux passer tous les soirs, et je fais en général de 1 réponse par quinzaine à 3 réponses par semaine en fonction des périodes
Que pensez-vous du forum : J'adore le concept, et le graphisme est très agréable à l'oeil... Du reste, j'attends de voir

Le personnage sur mon avatar est : Akashi Seijuurou de Kuroko no Basuke
Le code est :


Caractère
Quand on dit de quelqu'un, "c'est une vraie bombe", il s'agit généralement d'un compliment sur son physique plutôt avantageux. Dans mon cas... Eh bien certes je suis loin d'être repoussant, mais ce n'est pas dans ce contexte qu'on parle de moi en ces termes. Disons que je suis du genre... plutôt passionné comme mec, avec toutes les qualités que vous pouvez y associer et... les défauts aussi, naturellement.
Je m'emporte vite, que ce soit pour étaler aux yeux de tous mon enthousiasme, ou pour répandre ma rage sur les malheureux qui se trouvent sur mon chemin. Mes rires sont bruyants, mes colères encore plus, mes sourires communicatifs, mes crises dévastatrices. Et que vous essayiez de tempérer les uns ou les autres... Je vous souhaite tout le courage du monde. Ma seule limite est d'en venir aux mains : je ne suis pas un grand amateur de violence, je l'évite autant que possible... D'autant que je sais parfaitement que les mots peuvent être bien plus assassins que les poings.

Tout feu tout flamme, dans le bon comme le mauvais, c'est tout moi.

Et pourtant... En de rares occasions, celles qui le demandent, celles qui ne me laissent pas le choix, je sais intérioriser. Mieux : je sais me transformer, muter, devenir de marbre.
Depuis que j'ai créé la chouette, je suis devenu un vrai illusionniste social : si je ne vous laisserai en aucun cas rentrer dans ma vie, je vous ferai sans problème croire que c’est le cas. J'ai appris par l'expérience la nécessité de compartimentaliser ma vie à l’extrême et de construire des barrières impénétrables. Cela ne m’empêche pas d’être un animal très sociable : je me lie assez facilement aux gens, on me qualifie souvent “d’attachant” malgré mon mauvais caractère. Magicien des mots et des gestes, je saurai vous révéler suffisamment de petits secrets sur ma vie “ordinaire” pour vous faire croire que je vous ai laissé pénétrer dans mon jardin, sans que vous ne vous doutiez qu’il y a un bunker entier sous ce jardin, un bunker dont vous ne connaîtrez probablement jamais l’existence. Jonglant à merveille entre mes deux vies, cela ne vous viendrait pas à l'esprit de me qualifier de solitaire, ou d'“outsider”, bien au contraire. J'ai des connaissances, des potes, des amis, des confidents comme tout un chacun.

Sans aller jusqu’à parler de double personnalité, les différences entre mon moi quotidien et “La Chouette” sont assez radicales.
Là où le premier est un être expressif, insouciant, presqu’imprudent, le second est un maniaque du contrôle d’un sérieux irréprochable. Si les sourires et les rires sont monnaie courante chez le premier, ils font office d’exception chez le cambrioleur, qui exerce une maîtrise de ses émotions en toute circonstance. Comme si j'avais décidé de séparer ma personnalité en deux, ne prenant que ce dont j'ai besoin dans chaque circonstance. Pas de place pour la négligence dans le monde du crime, et quelle utilité à trop de sérieux dans le quotidien d’un vendeur de cupcake ?

Ce qui s’applique à l’amitié, s’applique tout aussi bien à l’amour. Loin de m’interdire des aventures, j'ai eu plusieurs relations dans lesquelles je me suis dévoilé autant que nécessaire pour dépasser le superficiel. J'ai, bien évidemment, pris soin d’y mettre fin avant tout engagement trop définitif : emménagement, pacs, mariage, ne font pas partie de mes plans. Cacher ma seconde vie deviendrait bien trop difficile avec une personne partageant ma vie. De fait, mes relations n’ont jamais dépassé les 18 mois, durée à laquelle mes partenaires commençaient généralement à réclamer plus.

De toute façon... L'amour, le vrai amour... Comment vous dire ça...
C'est de la merde.
Du purin.
De la pourriture.
Un poison.
Pire que ça : c'est un poison qui se drappe de gourmandise. Ca fait envie, ça fait joli, on goûte et on se dit même que c'est succulent, qu'on en voudrait bien plus... Jusqu'à ce que les crampes d'estomac s'emparent de nous et ne nous torturent jusqu'à la mort. Oui, la mort. Non, je n'exagère rien. Faites vous donc buter par la personne que vous aimez et qui vous aime, et on en reparlera. Je me répète : l'enfer, c'est pas les autres, c'est l'amour.

Physique
Se décrire, hein ? Je suis vraiment obligé de me prêter à ce genre d'exercice ? Oui ? Ok ok... Je suis à croquer. Voilà, ça vous va ? Non ?
Oooook ok, je ne peux pas dire que ce soit ce que je préfère faire mais…  je peux faire un effort j’imagine.

Alors on commence par quoi... peut être ce qu'on voit à 500 mètres ? Mes cheveux. Ils sont courts, jusque là, rien de bien exceptionnel -même si avec cette mode des hipsters les buns et les queues de cheval se multiplient comme de la mauvaise herbe !- et ils sont rouges. Alors, exceptionnels peut être pas, mais un peu moins courant quand même. Cela dit, les couleurs de cheveux aussi se font de plus en plus banales. J'vous jure, bientôt on pourra faire des drapeaux gays juste en alignant les gens dans la rue. Si c'est pas beau...
S'il y a bien une chose que je ne supporte pas, ce sont les cheveux TERNES. Alors... ouais, ma couleur, je la refais assez souvent, pour que ça soit toujours BIEN pétant. Avant de crever, j'avais QUELQUES scrupules, car niveau discrétion, le rouge, c'est pas tip top pour un cambrioleur. Mais depuis que j'ai mon pouvoir... Je m'en contrecarre. C'est toute la beauté de ce don : je me balade avec un putain de feu rouge sur la gueule et les gens me confondent avec leur porte-manteau, HA !
A part sa couleur, ce qu'on peut dire de ma chevelure, c'est qu'elle n’est pas exactement...structurée. On dirait qu’un pétard y a explosé. Autant vous dire que je n'essaye pas vraiment d'en faire quelque chose le matin, ça serait perdre mon temps.

Si on descend un peu au sud -non, pas AUTANT au sud, je ne vais pas vous décrire ça, vous seriez trop jaloux- il y a mes yeux. Ils sont au nombre de deux, ce qui est plutôt commode, nous l'avouerons, et ils sont d'un brun vaguement ambré assez peu notoire. De temps à autre, je leur impose des lentilles de couleur... because why not ?

Question morphologie -oui faut bien en parler un peu- je fais 1m81, une taille honorable. J’ai pas la peau sur les os, mais je suis loin d’être épais aussi… En même temps, pour se faufiler lors des cambriolages, j’ai intérêt à entretenir mon côté filiforme.
Je m’habille au plus simple, je déteste le shopping et passer du temps à me pomponner. J’essaye de faire un minimum d’effort pour assortir mes habits, mais ça me fait en vrai tellement braire que je n’achète presque exclusivement que du noir, du blanc, du gris. Au moins je suis sûr que ça s’accorde.

Il parait que j’ai une palette d’émotions TRES diversifiée. Disons que je suis capable d’être la personne la plus expressive au monde -pire que les acteurs de drama taiwanais… siiii c’est possible !- comme je peux recevoir l’oscar de la meilleure poker face de l’univers. Le secret ? C’est dans le laisser aller et le contrôle. Sous contrôle, rien ne passe, le masque est de marbre et rien ne le froisse. Quand je baisse ma garde, c’est une autre histoire, et mes émotions s’en donnent à coeur joie pour animer le moindre de mes muscles faciaux : que ce soit dans le sourire ou dans les yeux, je peux devenir un vrai livre ouvert lorsque cela m’amuse.
Histoire
Il s’appelait Nael, et il fut un véritable vaccin de l'amour pour moi. Il y eut un avant Nael, et un après. Littéralement. Je pensais, naïvement, qu’il était l’exception, et j’appris dans la douleur que non seulement il ne l’était pas, mais qu’il n’y en avait tout bonnement pas, d’exception. Que l'amour, le vrai, était un poison plus qu'autre chose.

Mais reprenons depuis le début, sinon je risque de vous perdre. Je m’appelle Julian Hypolit Shankar, je suis né au Canada. J’ai déménagé en Angleterre, à Niflheim à mes 24 ans, désireux de fuir un certain Nael, de me renconstruire tranquillement, et d'effacer mes méfaits pour mieux recommencer ailleurs. Pourquoi Nilfheim ? Vous allez rire. J’ai choisi la destination aux dés. Ne vous moquez pas, vous verrez qu’ils reviennent souvent, ces dés.

Il parait que ce que l’on est, nos traumatismes, nos rêves, nos envies, nos besoins, que tout trouve ses racines dans l’enfance, alors… ouais, je vais un peu vous en parler, de mon enfance. Même si honnêtement : la mienne ne me semble pas particulière ou exceptionnelle. Jusqu’à mes 7 ans, j’étais un gamin assez insouciant, très joueur, très joyeux… Parait-il : honnêtement, je ne me souviens pas de grand chose.

7 ans. C’est l’age que j’avais lorsque mes deux petits frères, Charlie et Billy, vinrent au monde. Dès lors, je me sentis investi d’une mission très importante : celle de les protéger, coûte que coûte. D’être la protection entre eux et le monde, et les dangers. En grandissant, les jumeaux ne manquèrent pas d’évoluer de manière très différente :  Billy adorait jouer au petit prince fragile, s'amusant de se mettre dans les pires pétrins pour le simple plaisir de me voir débarquer, moi, son chevalier servant, pour le sauver. Il adorait celà. Moi aussi. Je ne compte plus le nombre de petits copains que j’ai dû faire flipper. A croire qu’il ne les collectionnait que pour m’encourager dans mon rôle. Charlie, c’était autre chose. Très tôt, il se mit en tête de devenir moi : il faisait les mêmes sports que moi, les mêmes activités. Il essaya une ou deux fois de casser la figure des copains de Billy, mais ça amusa nettement moins ce dernier. Ce fut la pire dispute jamais vue entre les jumeaux.

A bien y réfléchir, je crois bien que j’ai passé mon collège et mon lycée à ne vivre que pour eux. Je choisissais mes relations, mon emploi du temps, mes loisirs, en fonction d’eux. Surtout Charlie : il me suivait comme mon ombre, alors je ne pouvais pas me permettre de fréquenter des gens douteux, ça reviendrait à le jeter dans leurs griffes. Hors de question. J’ai eu quelques relations pendant cette période, mais c’était toujours un peu compliqué pour les garçons que je fréquentais : entre Charlie l’intrusif, et Billy le gamin à problème qui passait toujours avant eux… Autant dire que je me suis fait larguer plus d’une fois.

Arrivé ici, je pense que vous avez dû le réaliser : je ne suis pas très proche de mes parents. Il n’y a pas de raison particulière à cela : honnêtement, ce sont des gens gentils, simples, aimants, même si pas très démonstratifs. Enfin, surtout mon père en fait. Je ne me suis jamais confié à eux. J’ai appris très tôt l’intérêt du journal intime, pour déverser ses pensées, et d’internet, pour répondre aux questions existentielles. Je crois que j’ai passé trop de temps à me soucier de Charlie et Billy pour développer quoique ce soit avec mes vieux. Mais je ne regrette rien : je n’échangerai mon lien avec les jumeaux pour rien au monde.
Au fil des années, le peu de relationnel que j'avais avec ma mère s'est dégradé. Elle était l'une des rares à avoir survécu à Enfinité, mais si elle n'en était pas techniquement morte, la maladie l'avait bel et bien emportée "à sa façon". Ma mère, grande féministe dans l'âme, était persuadée que derrière cette terrible maladie se cachait un complot machiste visant à éradiquer le sexe fort, "La Femme", avant qu'elle ne prenne trop d'importance. Et si ces histoires me faisaient sourire à l'adolescence, elles usèrent ma patience en grandissant, et celle de mon père également, je le crois bien... Même s'ils sont encore ensemble. Brave homme.

Bon, tout ça c’est bien joli, mais vous vous demandez sûrement comment j’en suis arrivé à devenir la Chouette. J’avais 21 ans quand la sclerose en plaque de Charlie fut diagnostiquée : une maladie horrible, sournoise, lente, incurable. Les traitements pour la ralentir ou l’atténuer étaient malheureusement très chers. Nos parents les prirent bien évidemment en charge, même si la situation financière en pâtit grandement. A cette époque, j’abandonnai mes études en linguistique pour trouver un travail dans une pâtisserie et pouvoir contribuer à payer le traitement de Charlie. En parallèle, je commençai à me renseigner sur des traitements alternatifs, expérimentaux encore pour la plupart, qui feraient plus leurs preuves que ceux autorisés au Canada. La plupart étaient très coûteux, bien hors de notre budget.

Le grand plongeon ne se fit bien entendu pas du jour au lendemain. Ce fut progressif. Sortir des sentiers battus de la légalité m’apparut très rapidement comme l’unique solution pour gagner beaucoup d’argent, et vite. Vous pouvez toujours vous tuer à la tâche en cumulant 4 boulots, vous serez juste plus fatigués, et pas tellement plus fortunés. Et croyez moi, lorsque la santé de vos proches en dépend, votre morale se trouve soudainement BEAUCOUP plus souple. Cela fait maintenant des années que je me le répète : certes, ce que je fais n’est pas bien, mais il n’y a littéralement pas mort d’homme. A part la mienne, haha... Mais nous y reviendrons plus tard.

Se trouver des connexions dans le réseau “underground” ne fut pas aussi difficile que je l’aurais cru… Même si beaucoup vous dirons que venant d’un insouciant dans mon genre, ça n’avait pas beaucoup de valeur. J’avais peut être risqué ma vie plus d’une fois sans même l’avoir réalisé.

Quoiqu’il en soit, je me trouvai rapidement quelques associés dans le domaine pour organiser des petites magouilles, des arnaques, ou des cambriolages de petite envergure. Cela ne dura cependant pas très longtemps, et ce pour deux raisons : la première, c’était que quand je voyais le magot que je pourrais récupérer si je n’avais pas à le partager… cela me rendait soudainement nettement moins grégaire. La seconde, c’était que mon besoin de tout planifier, tout maîtriser, tout contrôler, était très clairement bafoué dans ces associations de malfrats mal coordonnés. Je voulais mener la danse, de A à Z, sans qu’aucun facteur risque ne puisse foutre en l’air toute mon orchestration. Se mettre à mon compte m’apparut rapidement comme une nécessité. Je profitai des quelques coups en bande pour apprendre des techniques, pour élargir mon réseau. Et lorsque je me sentis prêt… Je me lançai tout seul dans l’aventure.

Evidemment, mes débuts furent chaotiques, maladroits. Je faillis me faire prendre plus d’une fois, mais chaque coup râté était une leçon pour le suivant, et c’est ainsi que je me perfectionnai. 2 ans plus tard, j’avais 23 ans alors, ma technique était affinée. Mes trois plus grands atouts étaient : mon imprévisibilité, mon expertise en camouflage et mon talent pour les faux accents.
Les dates, lieux et victimes des cambriolages sont définis par un lancer de dé, évitant ainsi toute logique de localisation ou de fréquence, et rendant les méfaits totalement imprévisibles. Afin de semer encore plus le trouble, j’avais enrichi ma collection de maquillage, perruque et prothèses afin de pouvoir me déguiser à volonté. Aucun témoin n’avait jamais vu deux fois la même personne rôder près de chez eux avant les cambriolages. De plus, mes études en linguistique et ma maîtrise du français, de l’anglais, de l’espagnol et du chinois m’avait appris à maîtriser et jouer avec les accents. Le reste, c’était de l’artifice : j’avais une condition physique avantageuse pour ce genre d’activité, et j’avais tout le matériel de pro dont je pouvais avoir besoin. J’étais rôdé. Et pourtant, je ne m’en lassais pas. Que ce soit ce sentiment d’angoisse avant chaque opération qui nourrissait mon excitation, ou que ce soit quand je débordais de créativité pour faire parvenir l’argent à Charlie sans qu’on ne puisse le retracer… C’était l’aventure, sans cesse l’aventure.

Oh, j’aurais pu continuer longtemps ainsi. Et puis arriva Nael.
Je ne m’étais honnêtement jamais vraiment laissé aller à des relations amoureuses trop sérieuses, mais Nael me tomba dessus comme un pot de fleur d’un balcon : c’était inattendu, et inévitable. Et, mais ça je ne le sus que trop tard, tout aussi douloureux. Nael avait 3 ans de moins que moi, et il me faisait tant penser à Billy dans son caractère : impétueux, indomptable, un esprit libre qui vous envoûte avant même que vous ne puissiez dresser des barrières entre lui et vous. Il était un client de la pâtisserie, et il ne lui fallut que 3 jours pour me faire tourner la tête. Notre relation fut intense, enchanteresse. Je vous mentirais si vous disais que je regrettais de l’avoir rencontré… si malheureuse fut notre fin.

Honnêtement : je ne vis rien venir. Rien. Comment aurais-je pu ? Le Deathking est bien trop malin pour celà. Je n'irais pas vous pondre une théorie du complot comme quoi tout celà était orchestré pour m'attirer dans ses filets... Je ne suis pas de nature égocentrique. Mais ça ferait un bon scénario de série, celà dit.
Bon, je vais arrêter de tourner autour du pot, et en venir au fait : comment je suis mort.

Le changement de comportement de Nael fut... subtile. Oh bien sûr, il était plus distant, plus songeur, souvent perdu dans ses pensées. En fait, il me faisait penser à un artiste tourmenté... Mais il était tellement versatile comme garçon que je mis celà sur le compte de quelques lubies étranges qui avaient dû s'emparer de lui. Rien de plus. D'autant que s'il se montrait parfois plus froid avec moi, il était le premier à se fondre en excuse et à me supplier de ne pas l'abandonner dès qu'une dispute éclatait entre nous. Ca, c'était nouveau. Nael n'avait jamais été insécure par le passé. Mais encore une fois, je chassais ce doute qui polluait ma tête.

Jusqu’à ce fameux soir. Nael m’avait préparé un week-end surprise dans un cabanon en bordure de forêt : plus romantique, tu meurs. Littéralement, mais à ce moment là je l’ignorais. Comme je devais fermer le café, il partit devant pour récupérer les clefs, et j’avais prévu de le rejoindre un peu plus tard. Après avoir fini mes préparatifs, je me glissai dans ma voiture, une petite Ford d’un âge certain mais qui fonctionnait encore à merveille, et me voilà en chemin.

Comme il faisait nuit, j’étais deux fois plus prudent et attentif sur la route. La première partie de déroula sans encombre particulier, tout se gâta une fois que j’atteignis les routes sinueuses du petit bois. J’avais une conduite plutôt… sportive. Je connaissais mes limites ainsi que celles de ma voiture. Du moins, je le croyais. Jusqu’à ce virage, très serré, presqu’une épingle. Mon pied s’enfonça de tout son poids sur le frein, imposant un ralentissement radical au véhicule… qui n’arriva jamais. J’eus un instant de panique, court, vif, intense, en me sentant complètement emporté par la vitesse. Je tournai le volant autant que faire se peut dans l’espoir aussi naïf que vain de suivre la courbe de la route, mais tout m’échappa. A la faible lueur de mes phares, je vis le tronc de l'arbre se rapprocher à une vitesse vertigineuse. Le choc fut frontal, violent, et je fus reconnaissant à l’univers de m’aspirer rapidement dans ses ténèbres, de m’engloutir avant même que la douleur n’ait le temps de m’envahir.

Le réveil fut brutal, accompagné d’une longue et bruyante inspiration pour réactiver mes poumons. Je n’étais plus dans la forêt, j’étais dans un endroit que je n’avais jamais vu auparavant. La suite, ceux qui ont le droit, la légitimité de savoir, la connaissent. Une proposition aussi choquante que déroutante, mais qu’on ne saurait refuser. Un deal, pour ainsi dire. Une demande. Un pact. Cela ne dura que quelques minutes, des minutes tellement floues que je doute encore aujourd’hui qu’elles aient jamais réellement existé. Pourtant, certaines choses tendent à me prouver le contraire.

Cette fois-ci, je repris connaissance dans la forêt, allongé au sol à côté de ma voiture accidentée, le souffle court. Mes yeux effarés ne pouvaient plus quitter la petite Ford dont il ne restait qu’une carcasse. Personne ne pouvait survivre à un tel accident. Personne. Perdu, paniqué, je pris le temps de retrouver mes esprits avant d’appeler les secours. Puis ce fut le blanc total. Étais-je évanoui ou conscient ? Avais-je parler à quelqu’un ? Etait-ce moi-même qui avait appelé les secours ? Aucun souvenir. Je retrouvai mes esprits installé dans un lit d’hôpital, au moment même où un infirmier semblait mener des examens sur moi. Paniquant, je sursautai violemment, commençant à hurler pour le faire fuir alors que toutes les images m’inondaient : j’étais mort. J’étais revenu. Je n’étais peut être même plus humain ! Je ne pouvais pas les laisser faire des analyses, ils allaient découvrir quelque chose, ils allaient m’enfermer comme un rat de laboratoire et m’étudier, ils allaient…

- Jules !

La voix de Nael me tira de ma crise, l’infirmier en profita pour se sauver et nous laisser. Le visage de mon aimé était baigné de larmes, son teint aussi pâle que les draps de mon lit. Il plongea dans mes bras, ignorant mon grognement de douleur : certes, je m’en étais sorti vivant, mais l’accident m’avait tout de même bien amoché, peinturlurant mon corps de jolies tâches de la couleur du ciel, fracturant quelques os dont j’ignorais l’existence jusque là.

- Nael, tu me fais mal.

Les mots étaient directs, mais le ton était doux : bon sang ce que ça pouvait me faire du bien d’être dans ses bras. Je me surpris même à lâcher un soupir que je retenais sans même le réaliser. Nael vint prendre place à côté de moi, ses deux mains venant s’emparer d’une des miennes alors qu’il m’observait avec attention, m’inspectant presque.

- J’ai eu tellement peur Jules, quand ils m’ont dit que tu avais eu un accident de voiture… Il parait que le véhicule est dans un état…

J’hochai lentement la tête, mal à l’aise, me remémorant les mots de la Mort en personne, et le serment qu’elle m’avait fait faire de ne surtout rien mentionner.

- J’ai eu beaucoup de chance

Articulai-je difficilement, choisissant les mots avec soin. Nael ne cessait de me fixer, comme s’il lisait clair dans mon jeu, comme s’il savait que je mentais. J’étais pourtant bon menteur… Evidemment j’étais meilleur à ce petit jeu lorsque je n’étais pas brisé en milles morceaux tous plus douloureux les uns que les autres. Il resta à m’observer en silence un moment avant de se pencher vers moi, comme pour me faire part d’un secret. Il n’y avait pourtant personne autour de nous. Ses bras se glissèrent autour de moi à nouveau, m'emprisonnant contre lui alors qu’il glissait ses lèvres contre mon oreille, me faisant frissonner au passage.

- Ca a marché, n’est-ce pas ?

Sa question, inattendue, impromptue, insensée même, me fit sursauter, me tirant un nouveau grognement de douleur : il fallait que j’arrête de remuer. Je voulus m’écarter de son enlaçade pour voir son visage et le sonder, mais il me tenait fermement.

- Tu l’as vu, hein ? Dis moi que tu l’as vu Julian.

Il se recula de lui-même, tout en gardant une bonne prise sur moi, m’offrant un sourire tremblant, indécis, trempé des larmes qui s’échappaient encore de ses yeux.

- De quoi est-ce que tu parles ?

Demandai-je, mon ton soudainement prudent. Est-ce que… je devenais paranoïaque ? Ou bien est-ce qu’il était vraiment en train de parler de… Non, impossible. Ce n’était juste. Pas. Possible.

- Ca ne peut être que ça. On ne survit pas à un tel accident Julian. Pas sans un miracle. C’est forcément ça. Oh bon sang Jul… Tu es des nôtres. Tu es des nôtres !

Là, je le dévisageais carrément avec effroi. Son discours n’avait aucun sens. Aucun. A moins qu’il n’en soit un lui aussi. Mais non, ça ne pouvait pas être le cas. Elle avait été très claire : ne jamais en parler. Pas aux humains, pas à nos semblables. Alors certes, il n’avait rien dit clairement mais… c’était un aveux non ? Paniquant soudainement à l’idée qu’il ne paye le prix fort pour ses mots, je plaquai mes deux mains sur sa bouche, l’implorant de se taire du regard.

- Tais toi, imbécile ! Tu veux te faire…

Je m’interrompis, comme si prononcer le mot fatal allait l’invoquer, comme si Elle allait apparaître pour donner son châtiment ultime. Mais Nael semblait à des lieues de s’inquiéter de celà. Les larmes se tarissaient enfin, laissant place à un soulagement que je ne lui avais jamais vu auparavant. Ses bras vinrent m’enserrer une nouvelle fois, avec une force que je lui ignorais… Ou peut-être était-ce juste mon état très fragilisé. L’une de ses mains glissa dans mes cheveux rouges, ses doigts s’y nouant comme s’il ne voulait plus jamais s’en séparer, l’autre aggripa ma nuque comme un naufragé saisirait une bouée : pourtant, dans le cas présent, j’avais plutôt l’impression d’être le naufragé.

Et là, les mots fatidiques s’échappèrent, comme un murmure.

- Je suis tellement heureux que ça ait marché, oh mon Jul. J’en ai rêvé de cet instant, je te jure j’en ai rêvé…

Il inspira profondément.

- Des freins défaillants sur une route de forêt comme ça, ça ne pardonne pas. C’était inéluctable.

Et là, je me raidis tout entier, à en faire pâlir de jalousie la Rigor Mortis. Il dut le sentir, car il dénoua lentement son étreinte, ses bras glissants contre moi tels des serpents pour me rendre un peu de liberté de mouvement. Dardant mes yeux ambrés dans les siens, je pris garde de ne pas hausser le ton malgré mon envie difficilement répressible de lui exploser à la figure.

- Qui t’a parlé d’un problème de freins ?

Certainement pas l’hôpital, qui n’en avait pas grand chose à cirer, et il y avait peu de chance qu’il ait déjà été en contact avec la Police… ni même que la Police en soit déjà arrivée à de telles conclusions, d’ailleurs. Nael eut l’air hébété l’espace de quelques secondes, avant qu’un petit rire nerveux ne lui échappe.

- Ok ok… Je sais que ça a l’air horrible, là tout de suite mais… Je n’avais pas d’autre choix, Jules. Aucun. Si tu savais comme c’était atroce de devoir te cacher un truc aussi énorme au quotidien… Ca me bouffait. Ca NOUS bouffait. Ca aurait fini par nous séparer et ça… ça tu sais bien que ce n’est pas possible. Je t’aime trop pour ça et…

Et là… Là je n’eus d’autre choix que d’exploser.

- Pardon ? Tu m’aimes trop pour ça ? Tu m’aimes trop pour quoi ? Pour me laisser vivre ?

Mes hurlements attirèrent très rapidement le personnel hospitalier qui accourut, me coupant dans ma tirade colérique. Ils m’arrachèrent un Nael penaud qui se fondait en excuses et en suppliques. Avant qu’il ne soit sorti de force de ma chambre, j’eus tout juste le temps de lui crier un “Tu es mort pour moi !”, accompagné d’un rire presque hystérique alors que je réalisai à quel point cette phrase était vraie.

Ce fut la dernière fois que je vis Nael. Je fis savoir aux médecins et infirmiers qu’il ne fallait surtout pas le laisser rentrer, et ils suivirent cette indication à la lettre. Mon père et les jumeaux vinrent me rendre visite, j’en profitai pour leur annoncer notre rupture avec Nael, restant excessivement vague sur les raisons. Billy me harcela pour que j’accepte de le revoir. “Ca t’aidera à tourner la page”, me répétait-il. Je ne comprenais pas bien ce besoin obsessionnel de toujours vouloir “cloturer” ses relations. Je lui avais dit ce que j’avais à lui dire. Je me fichais bien d’entendre son plaidoyer. Il avait ses raisons, je n’en doutais pas, mais elles étaient merdiques, point final.

Honnêtement, j’ignore encore aujourd’hui pourquoi le DeathKing n’est pas venu punir Nael pour avoir brisé le secret. Je me demande un peu parfois s’il ne s’est pas juste dit que Nael lui serait plus utile vivant que mort. Après tout… Il l’a dit lui-même : il cherche le divertissement. Quoi de plus divertissant que de nous voir nous déchirer ? Que de me laisser dans la peur ou le doute qu’un jour, il ferait de nouveau irruption dans ma vie ?
Je n’étais pas pressé que celà arrive, et pour minimiser ce risque, je décidai qu’il était grand temps de partir. Ca, ça m’aiderait sans doute à tourner la page.

Comme je l’ai évoqué, le choix de Niflheim se fit au hasard, par les dés. Le seul critère était pour moi de changer de continent… Et même si Charlie et Billy allaient terriblement me manquer, je savais aussi que mettre de la distance entre nous brouillerait les pistes sur l’argent qu’ils recevaient pour les traitements de Charlie.
Je n'allais pas tarder à avoir 25 ans lorsque je débarquai ici. Je trouvai rapidement un travail dans une pâtisserie en attendant mieux.

Qu’à cela ne tienne, il ne me fallait qu’un boulot alimentaire, je comptais bien assez tôt me remettre à mon vrai gagne-pain : les cambriolages. Il me fallut des mois de recherche et de préparation pour me trouver un local bien caché pour cacher mon matériel, et lorsque ce fut chose faite, je décidai de me remettre à mon hobby préféré. Tout était au point pour relancer ma carrière de voleur et sans casserole aux fesses cette fois-ci.
Ce fut lors d'un de mes fameux coups que je découvris le petit "cadeau" que m'avait laissée La Mort, à savoir mon pouvoir. Un coup qui tourna très mal, et où je faillis bien laisser ma carrière ET ma peau. Et alors que je crus que tout allait basculer pour moi, alors que je voyais déjà ma vie défiler devant mes yeux, il se manifesta, me protégeant. Je mis du temps, et de la pratique, avant de comprendre exactement comment il fonctionnait. Je compris rapidement que l'activation n'était pas un problème : il suffisait d'y penser, de se concentrer un peu. Le maintenir était une autre paire de manche, et nécessitait beaucoup plus de focus de ma part. Mais honnêtement... ce pouvoir était trop beau, trop adapté à mes besoins, pour que je me plaigne de son fonctionnement un peu particulier.

Il me fallut du temps pour saisir exactement POURQUOI le DeathKing m'en avait fait don... Ca me paraissait trop beau, trop pratique pour être vrai. Pourquoi me ferait-il un tel cadeau ? Je l'imaginais plutôt comme quelqu'un de vicieux, pas comme un bon samaritain. L'usage à répétition du Caméléon m'amena la réponse sous forme du fameux "Malus". Car à trop utiliser mon pouvoir... Apparaissaient quelques fâcheux dégâts collatéraux. Qu'à cela ne tienne, me direz-vous : pourquoi ne pas simplement se limiter dans l'utilisation du Caméléon ? Et c'est là, mes amis, que je peux vous dire que La Mort nous connait TRES bien. Trop bien. Tant et si bien qu'elle comprit bien avant moi à quel point j'allais devenir dépendant de ce pouvoir. A quel point je n'allais plus pouvoir m'en passer, à quel point j'aurais envie, peut être même besoin d'y recourir. Tout comme j'étais accro aux cambriolages, d'ailleurs. Si je restais plus d’un mois sans commettre un cambriolage, je sentais comme un manque grandir en moi, et déclencher des symptômes très similaires à ceux d’un drogué en détox,  notamment des sautes d’humeur assez dévastatrices. Alors oui, en me voyant me réjouir de ce don, La Mort avait du bien rire derrière son masque de psychopathe.

Le surnom de “La Chouette” me fut donné par les médias quelques mois après mes premiers méfaits, en clin d’oeil à cet oiseau  particulièrement discret et doué pour le camouflage, et en hommage à ceux que les gens avaient tendance à dire de moi “c’est comme s’il s’était envolé par magie”. Et comme pour leur faire un clin d'oeil, je pris le plis de laisser une petite signature derrière moi : deux yeux de chouettes que je grave généralement sur la face intérieure de la porte d'entrée, en bas à droite.
Cela fait 2 ans que “La Chouette” sévit, et aucun soupçon n’est jamais tombé sur moi… Je croise bien évidemment les doigts pour que ça continue.

En parallèle de ce business florissant, lorsque j'eus assez d'économies,  je décidai d’ouvrir le “Buttercup-cake”, un biblio-cyber-café spécialisé dans les cupcakes que je confectionnais moi-même. Mon café va bientôt souffler sa première bougie, et il tourne bien, la clientèle régulière se construit pas à pas, j’ai même engagé un 2eme serveur pour me filer un coup de main.

La prudence étant Mère de sûreté, j’ai abandonné l’idée de laisser qui que ce soit s’approcher de moi autant que Nael depuis mon arrivée ici. Ma vie sociale superficielle me suffit pour le moment. Des amis pour faire la fête et parler des soucis sans importance du quotidien, des aventures pour taquiner l’ennui, des aventures un peu plus sérieuses pour bercer mon coeur de douces illusions… Et ça s’arrête là. Plus, je ne veux plus le risquer.

Après tout : hurt me once, shame on you. Hurt me twice, shame on me.




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Dimitri Astier
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Oh mais bienvenue, bel homme Julian H. Shankar #Bet you thought that I was dead, but I'm not dead. [100%] 2417081540 .

Je sais pas qui est sur l'avatar mais ilébo eyes et je suis intrigué sur pourquoi un assassinat prémédité par le copain WAZAA !

Bref, courage pour la fiche Elmo !
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Julian H. Shankar
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Dim 18 Aoû - 16:40
Hey hey, merci pour l'accueil Happy bounce

J'ai mis fin au méga suspens (si si, au moins ça !) et j'ai mis le p'tit nom de mon avatar ♥ (Que je ne connaissais pas avant de chercher une tête avec des cheveux rouges 8D)

*retourne rajouter des briques sur sa petite fiche*
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Anonymous
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Dim 18 Aoû - 16:43
Bienvenue et bon courage pour le reste de ta fiche ♥
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Oliver Winchester
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Julian H. Shankar #Bet you thought that I was dead, but I'm not dead. [100%] CReB8qY

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Oliver Winchester
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Dim 18 Aoû - 18:15
Bienvenue sur le forum Julian (j'adore ce prénom, j'ai déjà failli appeler mes persos comme ça héhé), j'espère que tu te plairas parmi nous ! Yaaas

J'adore le pouvoir et la description que tu en as faite, j'ai super hâte de pouvoir lire les malus du coup ! Sneaky Tu as déjà bien compris les contraintes d'un pouvoir alors je ne me fais pas trop de soucis pour la suite. En tout cas, je situerai ce pouvoir dans les Physic vu que c'est ton physique qui change ou bien Divers si ça correspond plus à une illusion d'optique pour toi, c'est comme tu préfères entre orange ou bleu foncé. yaya

L'avatar est très très cool, ça fait plaisir de voir un peu plus de Kuroko no Basket ici, Akashi a des fanarts dingues. Le caractère est hyper cool, le côté deux facettes est hyper intéressant à exploiter et j'ai hâte de voir ce que ça peut donner inrp du coup !

Bon courage pour la suite de ta fiche, si jamais tu as des questions tu n'hésites vraiment pas à nous poke sur la cb ou par MP, nous serons ravis de pouvoir t'aider. ♥
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 18 Aoû - 18:16
Bienvenue !

J'aime vraiment très beaucoup beaucoup ton choix d'avatar ♥

Bon courage pour ta fiche et à très vite ;)
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Julian H. Shankar
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Julian H. Shankar
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Dim 18 Aoû - 19:02
@James : Merci merci ♥

@Oliver : Mais c'est beauuuuucoup trop gentil comme message d'accueil *x*
On peut monter le fanclub du prénom Julian alors, j'adore beaucoup trop ce nom (Bon on peut s'en douter si je l'ai choisi XDDDD)

Mm je suis d'accord avec toi, mais comme on a jamais assez d'orange (Jules ajoute : et que ça se rapproche beaucoup plus du rouge hinhin ♥ ) je vais le mettre chez les Physic je pense ^^ Je viens de finir le malus, je crois qu'on sent un peu trop que j'aime pourrir mes persos vu ce que j'y ai mis Sneaky

Et contente que le reste te plaise, ça me booste à finir *x*

@Tiago : Grand merci ♥ et contente que l'avatar te plaise héhé *x*
PS : Tu viens de me mettre la chanson de Kendji en tête... Je sens qu'il va y avoir un changement d'ambiance sur ma fiche OHOHOH
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Alec Evans
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Alec Evans
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Lun 19 Aoû - 11:51
Bienvenue !! Elmo Cet avatar du feu de DeathKing Aled. Il est si beau ! J'adore son pouvoir en tout cas ! et l'histoire est tellement cool **, j'espère que tu te plairas parmi nouuuuus
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Julian H. Shankar
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Lun 19 Aoû - 12:46
Tant de positivisme, ça me fait super plaisir Love you ♥ Merci Alec SQUEE


Eeeeet sans transition, la fiche est (normalement) finie ♥
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Anonymous
Invité
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Lun 19 Aoû - 13:28
Bienvenue Julian H. Shankar #Bet you thought that I was dead, but I'm not dead. [100%] 3235077175

J'ai pas encore tout lu mais rien que le début du physique m'a fait beaucoup rire! Je sens que je vais adorer le reste Sneaky

Et ce pouvoir est tellement bien trouvé pour un cambrioleur! Quel petit filou hmhm
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Julian H. Shankar
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Lun 19 Aoû - 14:23
Hehehe merciiiii, j’espère que le reste t’amusera aussi alors Love you ♥
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Anonymous
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Lun 19 Aoû - 15:43
Bonjour et surtout bienvenuuuuuuuuuue \o/
La partie où tu décris l'amour, c'est... tellement poétique hide the pain

A bientôt ♥
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Oliver Winchester
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Lun 19 Aoû - 17:17


 
Tu es validé ! Bravo !

 
« Et voilà la validation tant attendue ! Je dois bien avouer que cette fiche m'a fait titiller, que des failles incroyables auxquelles je n'y avais pas vraiment pensé de moi-même. J'aime tellement comment tu t'es approprié l'univers de Reload, la façon de faire de DeathKing quant à son divertissement avec les Reloads, c'est vraiment très bien joué et je suis fascinée que tu aies pu écrire tout ça en si peu de temps (si tu n'as pas caché quelques écrits de ton côté avant de tout poster évidemment). yaya

J'aime beaucoup le personne de Julian (quel beau prénom hihi), il est très complet et aboutis rien qu'avec la fiche, mais je ne me fais aucun soucis quant à son développement avec les liens qu'il va avoir prochainement ! J'aime toujours autant ce double-jeu et cette double-vie avec la chouette, ça donne beaucoup de profondeur à la complexité du personnage, être capable d'avoir deux facettes de sa personnalité, de jongler avec plusieurs apparences pour être carrément transparent. Et du coup ce pouvoir qui crée une réelle harmonie dans l'ensemble. J'tassure !

Parlons-en du pouvoir, je t'avoue être assez masochiste donc pour moi les malus doivent faire mal directement et physiquement, ce qui n'est pas le cas premier des tiens. Donc j'étais "meh y'a pas ce que je veux" mais j'y ai réfléchi deux minutes et même si les malus choisis peuvent sembler juste contraignant aux premiers abords, ça va plus loin que ça comme tu l'expliques dans l'histoire. Et ça donne une réelle raison aux agissements de DeathKing plus que du hasard pour juste s'amuser et ne plus s'ennuyer comme on peut le penser la plupart du temps et c'est super bien joué, j'en tire mon chapeau. Chapeau !

Le dialogue avec Nael est très prenant aussi, du point de vue du lecteur qui sait que les deux sont Reloads ça semble assez explicite et compréhensible sauf qu'en relisant d'un point de vue objectif, c'est passe crème et bravo pour ça aussi. J'aime beaucoup aimé tous ces petits détails cachés qui donnent beaucoup de valeur à l'ensemble.

J'aime énormément ton style d'écriture, c'est une pépite pour moi qui ai du mal à écrire en je. On sent bien la dynamique de Julian, ça va du tac au tac et ça se lit tout seul !

Voilà, tu l'auras compris j'ai beaucoup apprécié lire ta fiche, je peux donc te valider sans problème et te donner cette jolie couleur orange que tu voulais. ♥ Je serai également ton parrain pour ton aventure sur Reload, celui qui se tiendra au courant de tes petits liens et rps, tu pourras donc toujours aller me voir en cas de soucis ou de doutes sur n'importe quoi concernant le forum. Je te souhaite donc de bien t'amuser parmi nous ! Yaaas »

 
• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ;
  • Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui;
  • Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !

  Et surtout n'oublie pas de venir passer un coucou sur la ChatBox !
  Amuses-toi bien parmi nous, au plaisir de te voir sur le forum ! ♥

 
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