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LEIGH MIECZYSŁAW – embrace the chaos [terminé, je crois]

Leigh Mieczysław
R:Psychic
Refraining from old destructive ways can be hard, but it’s worth it in the end.

FicheRelations

You touched my skin, so warm but
Time is cold and trust me
I would know in my heart
I'm the half of a whole
And it's making me feel so alone

Messages : 13
Localisation : UTC−05:00 :B
Métier : Chômeur ; vive les assurances vie.
Pouvoir : Lecture des pensées. Dans un rayon de quinze mètres, Leigh peut entendre et voir toutes vos pensées, aussi innocentes ou coupables soient-elles.
Leigh Mieczysław
R:Psychic
Sam 18 Avr - 14:31




Leigh Mieczysław


I'm a mess and I will always be. Do you want to stick around an see me drown? Fuck, I'm about to lose it all.


Nom : Mieczysław
Prénom : Leigh
Surnom : Mike, parce que personne sait prononcer son nom et Leigh c'est pas assez court.
Âge : 25 ans

Origine(s) : Le prénom le plus britannique possible, pour satisfaire la maman écossaise, parce que le côté slave du papa est déjà pas mal marqué, tsé. Y'avait rien de bien beau chez ces bébés plissés, on aurait dit deux raisins secs avec une moumoute grasse sur la tête.
Métier : Ancien programmeur. Présentement en arrêt maladie, au chômage donc.
Groupe : Psychic

Pouvoir et description : Lecture des pensées. Un peu comme la télépathie, mais en sens unique. Et on peut pas vraiment parler de lecture ; c'est plutôt un flot constant de pensées, de voix qui se déversent et inondent ses propres pensées. T'as le remix electro de Baby Shark coincé dans la tête ? Leigh aussi, malheureusement.
Malus : Une ou deux personnes dans une pièce, ça va, il gère. Quand on passe à neuf ou dix, la concentration devient difficile et les pensées qu'il reçoit se mélangent aux siennes dans un brouhaha incohérent. Oh, et les migraines sont sévères. Picture this : l'état de ton appartement, le lendemain d'une fête avec tes meilleurs amis et leurs extras. Le plancher est dégueulasse, collant de bière renversée, la moquette est finie parce que Dave a renversé sa coupe de vin, y'a de la cendre un peu partout sur les tables autour des cendriers, des mégots plein les canettes vides, peut-être des traces de coke sur le comptoir si vous vous sentiez wild et, évidemment, quelqu'un a vomi à côté des chiottes. C'est à peu près l'état dans lequel Leigh se retrouve chaque matin, au réveil, gueule de bois de gens qui vont et viennent dans sa tête, pas de lube, et qui s'en foutent parce qu'ils sont pas chez eux.
Position de la marque et description : Un triangle noir au niveau de la nuque.
Âge de la mort : 25 ans.
Cause(s) de la mort : Pacte de suicide.

►►


Mon pseudo sur le net : Mojkkin.
Âge : 26 ou 27 ans, je sais plus. 90's kid, yo.

Présence sur le forum : 4-5-6 / 7 jours
Que pensez-vous du forum : Il est chou. Surtout, le chat qui danse.

Le personnage sur mon avatar est : OC par Len-Yan
Le code est :


Caractère


Blood, blood, blood, pump mud through my veins
Shut your dirty, dirty mouth, I'm not that insane


Quinze ans, c'était l'âge. Et Leigh, en chaussettes, se donnait l'élan nécessaire pour glisser sur le parquet ciré – l'équilibre précaire, les bras levés en champion –, juste ce qu'il faut pour s'arrêter devant la porte grande ouverte de sa chambre. William lisait, allongé sur son lit.

« HOU! AH! Billie Jean's! Not my lover! »

C'était un beau cri du coeur, orchestré avec la finesse d'un patineur, chorégraphie et tout le reste. Petits pas sur la pointe des pieds, quelques OUH! et AH! bien aigus, pour terminer sa danse suspendu au cadre de la porte, comme rattrapé de justesse d'une chute qui lui aurait sans doute brisé le nez. Pas du tout cringe, absolument pas.

William le dévisageait, un sourcil levé, sceptique. Il savait – oh il savait – que Leigh n'avait pas fini. Et Leigh, justement, de se redresser avec l'aplomb d'une pub l'Oréal, sa frange mouillée d'émo balayée vers l'arrière, sourire Colgate et tout le reste. Paysage magnifiquement ridicule, une serviette nouée autour de la taille, et des chaussettes, qu'il avait enfilé exprès pour la performance, remontées mi-mollet.

« Viens, on se cale chez Stannis. »  
« Kto tut? »

Leigh haussa les épaules ; il se foutait un peu de savoir qui serait là. Vu les textos qui le motivaient à y aller, bourrés de sous-entendus, Panda y était. Et il avait clairement envie de téter autre chose que sa bière – if you know what i mean, huh.

« Meh, osef. »

Il fouillait déjà ses tiroirs. Slip, check. Vieille canne de Axe presque vide, check. Fallait sentir bon, surtout down there, hé.

« Et tato ? »

Encore, Leigh haussa les épaules avant d'enfiler son t-shirt préféré, préparé d'avance, déposé sur le coin de la commode, choisi méticuleusement pour l'occasion. Comme si leur père allait les empêcher de quoique ce soit ; le qualifier d'absent, même lorsque encastré dans son canapé devant la télé, eût été un euphémisme.

« Allez ! En tout cas, y'aura Waliforniaaaa... »

L'appel de la beuh, plus fort que tout, ne laissait jamais William indifférent ; Leigh le savait. Après tout, ce n'était pas comme s'ils avaient autre chose à faire, de mieux, du genre devoirs ou quoi...

« Mmh… Panda ? J'le saque plus. »
« T'inquiète, Panda je l'occupe. » se moqua Leigh d'un rire bien gras en s'empoignant vulgairement l'entrejambe.
« Euurh, crade. »
« Fais pas ta prude, yo. »
« Fais pas ta pute, yo. »

Et les deux gamins, super matures et hilares, de s'envoyer des doigts d'honneur laser, pew pew, comme s'ils étaient dans Star Wars.

« Tu viens ou pas ? »
« … Waliforniaaaaaa ! »  
« Waliforniaaaaaa ! » répliqua Leigh avec le même entrain, les bras bien haut dans les airs.

C'était une soirée glorieuse en perspective, à marquer d'une pierre blanche ! Si ce n'était de Leigh, qui la termina en se vidant les tripes au-dessus des chiottes. Trop de bière, trop de hasch, mauvais mélange et/ou dosage. Ah, l'amateur ! S'il avait fait un peu attention, c'est lui que Panda aurait entraîné dans la chambre de Stannis, pas William, putain !

Leigh pouvait entendre la bande se moquer de lui, dans le sous-sol, de Panda et William aussi. Ouuuh, le triangle amoureux. Ça leur faisait un belle jambe, tiens.

« Hééé, j'vous emmerde aussi, c'est bon ! »
« Leigh ! Viens nous montrer ton grain d'beauté ! » gueula Stannis d'en bas, en éclatant de rire avec les autres.

--------------------------------------------

Dix ans plus tard, c'était toujours la même chose ; les jumeaux du chaos, qu'on les appelait. Toujours fourrés ensembles à se chamailler. L'éclat de la jeunesse en moins, deux loques éreintées par la vie, fatiguées par les gueules de bois à répétition, à se partager l'attention romantique d'un Panda dans le même état. Deux âmes misérables dans un demi sous-sol miteux. Parfois plus nombreuses, souvent ameutées dans le salon à s'emmerder, à se tourner les pouces et un joint qui, clairement, ne fait pas assez d'effet. Personne a de la coke ? Non, mais je connais quelqu'un, il pourrait être ici dans quinze minutes.

La vie, ou la réalité plutôt, les avait rattrapé à vingt ans lorsqu'ils se retrouvèrent à la rue, sans le sou, du jour au lendemain. Elle se heurta à eux avec la délicatesse d'un chasse-neige. Deux bons à rien trop défoncés pour sentir quoique ce soit, bras dessous bras dessous, sous les lumières de la nuit ronde. Leigh, vingt-cinq ans, viande-hachée de métier. William, à peu près pareil, peut-être plus saucisse au porc. Il les aime en rondelles, avec de la moutarde et un peu de compote de pomme on the side.

Mais c'est pas grave ! parce qu'il faut la vivre, la vie, hein ? Il faut brûler la chandelle par les deux bouts, parce qu'à quatre-vingt balais ce sera plus le temps, de toute façon. Et puis, ça permet de penser à rien, aussi, et puis quand on pense à rien, on peut oublier qu'on sert à rien. Qu'on va nulle part. Même que ça sert à rien, d'aller quelque part, de toute façon. On est tous là pour crever, on est tous là, en train de pourrir – si, à cause des télomères, demande à Google, tu verras – et personne a vraiment envie d'être un homard non plus, alors…

« Bro, j'suis parti... » renifla bruyamment Leigh, les yeux vides, ronds comme des soucoupes.

Panda dormait déjà par terre, dans un coin, depuis deux heures.

« Bro. »

Son jumeau faisait sa deuxième overdose dans le mois, la joue sur l'accoudoir du canapé, le regard convulsé ; mais c'est pas grave, il est parti. Y'a rien de grave, Leigh.

Physique


Le minimum à respecter, c'est de pouvoir pécho dans un bar. C'est la base, le reste on s'en fout. Si ça passe à peu près dans le noir, quand tu commences à voir double, c'est gucci. Par chance pour Leigh, sa grandeur et l'énergie qu'il dégage ont toujours aidé, au moins pour attirer l'attention ; big dick energy, un vrai bonhomme. Quant à savoir s'il est à la hauteur… "ça dépend des mains", qu'il aime rigoler d'un rire bien gras, accoudé à la rambarde de la terrasse en train de fumer. (mais son clin d'oeil veut dire oui)

On dirait une asperge un peu ramollie, pas tout à fait cuite, du genre qu'on observe de loin, un peu pompette en gloussant avec ses amis, en se demandant si on fera l'erreur de l'aborder d'ici la fermeture. Ben quoi ? Oui, bien sûr, c'est la pire idée du siècle… mais en même temps, c'est une mauvaise idée alléchante. Certes, il se confond un peu avec n'importe quel autre stud aux yeux bruns, assez lambda quoi, mais l'accent et cette voix grave. Et ce rire ! C'est l'aura qui fait tout, c'est l'entrain électrique avec lequel il saute sur place au rythme de la musique, sa bière dans la main, comme le pire des demeurés.

Sa grandeur de perche olympique est rassurante, magnétique, et en le regardant de plus près… il est pas tout à fait dégueu non plus, le Leigh. Y'a ce clash étrange, ce je-ne-sais-quoi un peu hipster, un peu punk, un peu bronzé comme ça, et même si sa personnalité devient vite insupportable, pendant un instant on le regarde et on se dit… mh, qu'on se le taperait bien quand même. Tchhhh, avec le bout de l'index : il est chaud le bestiau. Il est clairement plus de ce monde, ça se voit comme un nez dans la face d'un poisson, mais ! c'est pas comme si le ramener chez soi engageait à quelque chose.

Et c'est bien là tout ce qu'il a pour lui, tout juste la moyenne pour passer dans le noir, côté tronche. Si ce n'était de son corps plutôt athlétique, un peu anguleux qui lui ferait sans doute une belle carrure si sa posture n'était pas totalement à chier, corps qu'on peut qualifier d'aérodynamique pour la nage, il n'aurait rien d'intéressant. Et par chance qu'il aime nager, parce que c'est pas le fast food, les clopes et le café qui l'aideraient à garder sa ligne. Et c'est pas non plus ses yeux bruns crotte qui l'aideraient à pécho.

« Mmmh, fais voir dessous... »

Après les regards échangés au loin, par dessus le tas de raviolis bourrés entassés sur le dancefloor, c'est souvent avec une main sur le torse qu'on va l'aborder, pour frôler le relief, parce qu'on remarque sa poitrine fièrement gonflée et ses bras tatoués. On a envie de l'essayer ce badboy immature, même si on l'a vu recracher sa bière par le nez en éclatant de rire cinq minutes plus tôt. Bien sûr, c'est le coup de foudre superficiel – une flèche en plein coeur, ouf – quand il se prend au jeu et soulève son débardeur lâche, aux manches qui lui baillent jusqu'aux côtes, pour flasher ses abdos comme le pire des douchebag.

« Ouah ! »

L'alcool ça rend con, ça rend pute un peu, aussi, et pendant la partie de billard improvisée, le classique cheap des premiers rapprochements, c'est tellement agréable de le sentir grand et oppressant derrière. Le truc qu'on sait pas encore, par contre, c'est que Leigh est un bon coup une fois sur trois, quand il est encore en état de la lever. Si c'est le cas, attachez-vous, le rodéo est lancé ! Mais, sinon… y'a de fortes chances qu'il s'endorme à poil sur la moquette de la salle de bain. Ou pire, qu'il s'endorme en plein milieu, la honte !

Le malaise, le lendemain : au moins dix sur dix. Et même s'il est toujours quand même assez chaud, de corps en tout cas – parce que les cernes et le visage assez ordinaire l'est moins, dépeint sous l'aube blafard –, on est pas déçu de le voir partir, non sans lui mater le cul une dernière fois quand il se rhabille. Bon débarras ! merci, au revoir.
Histoire


Aight! Gonna hit rock bottom, does anybody want anything?

Elle est pas belle la vie ? Celle des gens riches et célèbres, peut-être, celle qui commence avec une cuillère en or dans le cul, peut-être. Celle qui commence étranglée par le cordon de son frère jumeau, assez bofbof. Ça vaut pas de se faire accoucher sur la banquette arrière d'une benz pourrie par un vieux mécano qui bat sa femme, mais c'est pas loin.

Assez moyen, côté naissance aussi, c'est de revoir sur des photos la tête blasée de sa mère, complètement déphasée, le genre de tête uniquement acceptable pour un enterrement. Un bébé, déjà qu'il était pas tout à fait désiré, c'était bien assez. Alors deux, deux petits kiwis grassouillets, c'était, tout compte fait – réalisa-t-elle, en les prenant chacun d'un bras pour la première fois –, deux de trop. Elle pensait pouvoir, un jour peut-être, les aimer à leur juste valeur, mais bien avant, les kilos de couche à changer et les petits dégueulis mignons eurent raison d'elle. La tangente, elle la prit comme Tarzan s'élance sur sa liane pour sauver Jane, moins le cri débile, plutôt un de désespoir. Yeeet !

Et c'est un père complètement dépassé et un brin alcoolique qui éleva seul les jumeaux Mieczysław, Leigh et William. Quoique. Il les toléra, à tout le moins, et ce n'est que bien des années plus tard qu'il réalisa l'étendue de sa négligence, bien des années trop tard.

Dès leurs six ans, les problèmes commencèrent. Somme toute puérils, ils reflétaient tout de même leur manque d'attention flagrant.

« Monsieur Miekylow… j'espère que vous comprenez qu'il est tout à fait inacceptable, de... s'exhiber de la sorte devant toute une classe ! »
« Hrm, c'est… Mitcheslaf, madame. »

Le père, visiblement aussi mature que ses fils, contenait difficilement son envie de rire : comme une bouilloire, les yeux gorgés d'eau, ses narines sifflaient dans sa moustache épaisse.

« J'ose espérer, monsieur... »

Et patati et patata, toute la journée ça n'arrêtait pas. Chaque semaine, une nouvelle visite chez la directrice de l'école. Rendements scolaires médiocres, check. Comportements inappropriés, check. Injures, bagarres et pitreries, check, check et check ! B12 ? Je répète, B12 ? Bingo au fond de la salle pour ces deux jeunes hommes, félicitation !

Et bien trop vite, avec le même vacarme qu'une cascade de billes dans les escaliers, c'est en subtilisant quelques bières dans le frigo que les jumeaux s'éclipsaient le vendredi soir.

« Tato! On rentre pas dormir, on revient dimanche ! » aboya Leigh dans l'entrée, en pressant William de mettre ses chaussures.

Leur père, qui n'avait plus réellement le courage de leur accorder ne serait-ce qu'une once d'intérêt, aussi désemparé qu'il était lui-même saoul, les ignorait.

--------------------------------------------

Qualifier Leigh et William de fusionnels eût été un parjure.

Ah, les deux Michmachin ! C'est malsain de les voir, qu'on disait d'eux. On dirait que l'un n'est pas tout à fait sa propre partie, qu'il lui manque une case un peu, tandis que l'autre – oui, Leigh, le plus bruyant – a deux paires de bras et de jambes. En plus ils ont tous les deux la même cicatrice dans la même main, et sous le menton aussi, c'est trop weird. Et ils ont cette façon de se parler, et de se regarder, et de se comprendre.

« T'as un problème avec ma gueule, connard ? » crachait Leigh quand on les dévisageait trop longtemps dans un couloir.

Mais en sachant le pourquoi du comment, en comprenant, il était plus simple de les excuser. Manquer d'attention n'était pas leur seul problème ; une autre carence, bien plus sourde, bien plus douloureuse sous l'écorce, les rassemblait d'un nœud, d'une poignée de main qu'ils retrouvaient aussitôt assis côte-à-côte, dans l'innocence triste des mal-aimés.

William était autant pour Leigh ce que Leigh était pour lui, et ce qu'éprouvaient leurs deux âmes fissurées, bouillonnant sous le couvert de l'inconscient, n'avait d'égal que le gouffre dans lequel ils s'entraînaient, un joint après l'autre.

Et quelqu'un, un jour, avait apporté chez Stannis une poignée de cachets, petit sachet magique. Panda n'avait pas l'air sûr. William le regardait et attendait sa permission. Pourquoi pas ? s'était-il dit, en se partageant la moitié d'un comprimé avec son frère. En y repensant, c'est ce même soir qu'ils s'étaient partagé Panda pour la première fois, pendant que Stannis les regardait. Les autres étaient déjà rentrés, ou complètement à la ramasse dans un coin.

Le genre de moment imprévu, un peu bizarre, où t'es pas vraiment certain… mais en même temps… C'est peut-être mieux de pas trop y penser, finalement. Et de jamais en reparler, aussi. Même si ça arrivera encore, à de nombreuses reprises, jusqu'à devenir un peu trop régulier et que doucement s'effacent les frontières de ce qui est moralement acceptable. Et chaque fois, tu sais, t'as ce moment de doute où tu te remets en question, où tu te cherches des excuses pour justifier ces nuits.

Du genre, oui, c'est problématique, quand on y pense. Mais, en même temps, tu sais, il y a cette clarté à un moment, et c'est comme d'être là et pas tout à fait là, et de se voir troncher un mec, sans vraiment le faire... Et c'est pas comme si on s'embrassait ou quoi. Non, mais tu pourrais pas comprendre de toute façon, faut être là. Et puis, c'est un peu de sa faute à Panda, c'est lui qui aime bien en prendre deux en même temps, une vraie salope, ahah !

Une bonne blague et un rire gêné dévient tout, c'est magique pour changer de sujet.

« Putain... »

Et chaque lendemain, de se réveiller, de s'ébrouer le visage en soupirant longuement, découragé de voir Panda qui dort nu entre les deux. Joyeux anniversaire ! Dix-neuf ans, ça se fête en double, ahah ! Ah ça…

--------------------------------------------

« Souhaites-tu y retourner ? »
« Tu t'fous de ma gueule ? »

Ils n'avaient pas sauté pour rien. C'était l'idée, d'en finir, de crever, de souffler leurs vingt-cinquièmes bougies ensemble, de se shooter une dernière fois avant de se jeter dans le vide. Ahah, elle est bien bonne celle-là ! Tu veux qu'il retourne où exactement ? Parce que c'est un peu le concept, de partir pour de bon, quand tu décides de sauter de dix étages. Tu t'attends pas à te relever en bas, genre bonne blague allez, on va dormir, la bise et zou.

« Il est où William ? Qu'est-ce que t'as fait de lui, hein ?! BILLIE ! T'ES OÙ ?! »

Il n'est pas là, Billie. Il n'a pas tiré le bon numéro, Billie, mais tu le sais pas encore. Ça viendra, t'en fais pas. Quand tu vas te réveiller sur lui, quand tu vas réaliser, quand tu vas comprendre. Quand tu vas avoir mal, aussi, oh tellement mal. Pas parce que t'es encore un peu tout disloqué. C'est haut, dix étages. On dirait pas comme ça, mais c'est une sacrée chute.

Non, pas parce que t'es tout disloqué.

« WILL ! WILL ! »

Le secouer… ne sert à rien. Le cou ne tient plus, le visage retombe, inerte. Il n'est plus très beau, il ne te ressemble plus beaucoup, à vrai dire. Ça change une gueule de s'aplatir comme une crêpe sur du béton.

« PUTAIIIIIIIIIN ! QUELQU'UN ! BORDEL ! QUELQU'UN, À L'AIDE !! Will, Will, s'te plaît ! Bouge, bouge ! Merde ! MEEEEEEEEEEERDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! »

C'est pas d'être encore tout disloqué, qui fait mal. L'épaule, ça va encore. Non c'est le gouffre. Ce putain de gouffre encore. Celui qui dévore tout, qui détruit tout ce qu'ils ont jamais touché. Et toute la douleur inimaginable n'égalera jamais celle de se réveiller sur le reflet de sa propre dépouille. De soulever son propre cadavre pour le prendre dans ses bras et le serrer fort et l'aimer tellement, et lui chuchoter que ça va bien aller, que tout va bien aller.

C'est guttural, comme souffrance, la mort. C'est celle, toute puissante, qui soulève par le cou, qui fait chialer comme jamais, qui fait morver et baver et tousser comme un enfant de quatre ans. Et le menton, comme du flan, qui s'arrête pas de trembler en claquant des dents, de colère. Et cette pression, cette douleur derrière la mâchoire, sous les oreilles, quand on gueule.

« FUUUUUUUUUUUUUCK!! »

Sa plainte se brisa dans la nuit, étouffée par un sanglot qui lui souleva les tripes. Il vomit, au moins une ou deux fois par dessus son épaule – l'héroïne, c'est pas de la petite bière. Et c'est à peu près à ce moment, alors qu'il s'essuyait la bouche, qu'il berçait le corps inerte de William de l'autre bras, alors qu'il appuyait son front sur le sien, le visage défiguré par la douleur sourde qui l'envahissait, que le semblant d'humanité qu'il avait encore s'évapora.

Comme la flamme d'une bougie soufflée, chhhh.



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Oliver Winchester
R:Psychic
LEIGH MIECZYSŁAW – embrace the chaos [terminé, je crois] CReB8qY

*:・゚✧

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Messages : 1631
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Métier : Kinésithérapeute
Pouvoir : Empathie accrue
Humeur : (◡‿◡✿)

Double(s) compte(s) : Yasuo Rae ; Liam Rosebury ; Timothy McCormick ; Tino Silveira ; Skylar H. Austen
Oliver Winchester
R:Psychic
Sam 18 Avr - 18:02
Bienvenue sur le forum Leigh ! Yaaas

Le personnage a l'air très intéressant, j'ai hâte d'en savoir plus sur lui. J'tassure ! J'aime beaucoup ton écriture, et comment tu expliques les choses pour ton pouvoir, avec des notions assez crues ça surprend eyes mais je trouve ça cool !! En tout cas, j'approuve l'avatar et le pouvoir. i kno ow 2 sing

Bon courage pour l'écriture. ♥
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Mephisto Lightwood
R:Psychic
Henri, Kochanie

¤ Etat d'esprit ¤ Thème ¤ Souvenirs d'Henri ¤ Kochanie ¤ <3 ¤

Liens ¤ Rps ¤ Présentation
Messages : 526
Localisation : 90% du temps chez les Grimgorson
Métier : Majordome
Pouvoir : Hypnotiseur (je suis comme Messmer et je pourrais tout savoir de vous sans que vous le sachiez)
Humeur : Calme

Mephisto Lightwood
R:Psychic
Dim 19 Avr - 15:55
Ola bienvenue ! Yaaas

Intriguant jeune homme que voilà !
Ton "premier jet pas taper" du caractère a le mérite d'être déroutant :D j'aime bien ta plume en tout cas ♥

Ca donne envie de venir tendre une main à ton petit Leigh ou alors de lui en mettre une belle pour le réveiller dans ce petit bout de son esprit ^^

Bon courage pour la suite de ta fiche !

Love you ♥
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Leigh Mieczysław
R:Psychic
Refraining from old destructive ways can be hard, but it’s worth it in the end.

FicheRelations

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Pouvoir : Lecture des pensées. Dans un rayon de quinze mètres, Leigh peut entendre et voir toutes vos pensées, aussi innocentes ou coupables soient-elles.
Leigh Mieczysław
R:Psychic
Dim 19 Avr - 23:46
(je sais pas si on peut répondre aux messages, auquel cas... patapééé ♥)

@Oliver Winchester : Ouais... pour le côté cru, je sais pas... Ça me fait drôle d'écrire un peu comme un taré, surtout que je me sens particulièrement rouillé après plus de dix ans passés sans Rp, mais j'aime bien le style que ça lui donne, à Leigh. Ça lui colle bien. J'espère juste que certains passages seront pas trop crus, je me censure déjà beaucoup pour pas trop choquer les gens qui vont me lire i_i hilala

@Lucifer Andrzej : Copain de patrie, weshla ! Mais oui, c'est un peu l'idée derrière Leigh, du moins avant d'être reloaded dans la matrix. Un grand débile un peu perdu, pas vraiment méchant non plus, qui inspire autant de sympathie que de pitié, mais qui peut vite tomber sur les nerfs. ♥

Merci à vous deux pour l'accueil, en tout cas ! Le forum a l'air confortable, je suis content d'être tombé sur vous o/

P.S. : Je crois que j'ai terminé ♥
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Konrad Maslo
Human
LEIGH MIECZYSŁAW – embrace the chaos [terminé, je crois] Eeeee10

Je ne prends plus de rp pour le moment

Fiche de liens / rp
Présentation

35 ans / 1m75 / 79 kg
Messages : 157
Métier : Inspecteur de police
Humeur : ಠ_ಠ

Double(s) compte(s) : Dylan Dunn
Konrad Maslo
Human
Lun 20 Avr - 15:50
Bienvenue !
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Gareth Nightingal
Moi c'est Gaufrette, trempez-moi dans du lait
Modérateur

Présentation
Récap' Chrono'
Messages : 715
Localisation : Bijouterie - The Glow
Métier : Bijoutier
Pouvoir : Manipulation des peurs
Double(s) compte(s) : Nolan Redfield, Baylen Wells
Gareth Nightingal
Moi c'est Gaufrette, trempez-moi dans du lait
Ven 24 Avr - 10:43


 
Tu es validé ! Bravo !

 
« Bonjour et bienvenue Leigh ! Yaaas

Avant de parler de ta fiche, je t’informe que je serais ton parrain sur le forum, je passerai faire un tour sur tes rps (pas comme si le personnage ne donnait pas envie Sneaky) et tu pourras me poser toutes tes questions. J'tassure !

Parlons maintenant de ta fiche... Déjà quand on commence avec ça : « Y'avait rien de bien beau chez ces bébés plissés, on aurait dit deux raisins secs avec une moumoute grasse sur la tête. » On me perd. XD

C’est la première fois qu’un caractère me fait rire et me bouscule à la fois ! Les deux frères me font vraiment de la peine derrière leur amour pour la fête. La fin est un retour à la réalité qui fait mal et c’est tellement bien écrit. Comme dis plus haut, ta façon d’écrire donne en effet de la personnalité à Leigh, loin d’être lisse, ça lui colle en effet parfaitement. J'tassure !

Le physique reste haut en couleurs lui aussi, choisir un bar pour y dérouler sa description rend super bien, et puis encore une fois le réalisme, avec tout ce qu’il avale on ne s’étonne pas de la déception de ses partenaires !

Par contre ton histoire, ça pique, il faut arrêter de faire ça aux gens ! i cri everitim Je voulais pas lire ça et tu l’as fait ! Toujours aussi bien écrit, toujours plus loin dans ce manque de chance qu’ils ont eu, ils ne sont pas nés sous la bonne étoile c’est sûr. Je ne sais pas comment Leigh va faire sans son frère, forum mit à part je ne doute pas qu’il aurait recommencé son saut pour le retrouver. i cri everitim J’espère qu’il arrivera à se relever, qu’il fera de bonnes rencontres, en tout cas ta fiche est très poignante, j’ai adoré la lire ! ♥

Bienvenue dans la Team Gaufrette, Miechzy ! Yawn »

 
• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ;
  • Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui;
  • Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !

  Et surtout n'oublie pas de venir passer un coucou sur la ChatBox !
  Amuses-toi bien parmi nous, au plaisir de te voir sur le forum !♥
 
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