twinkle twinkle little star (prêt pour deuxième correction)

J'ai eu une enfance tranquille. Je suis née le 13 août 1995 dans la ville d'Athènes. Nous étions cinq, mes deux pères, Persée et Jason, ma grande sœur, Gaïa et enfin mon frère jumeau Sirius et moi. Sirius, c'est pour moi mon autre moitié, nous sommes très fusionnels. Vous voyez Fred et George dans Harry potter, c'est la même. Tout aussi blaguer, il nous arrive de terminer la phrase de l'autre où s'esclaffait de rire après un échange de regards.

Les années passèrent et notre fusion était aussi forte qu'au premier jour, à tel point qu'il était difficile pour nous de vivre séparément. Au lycée, nous étions toujours fourrées ensemble à la pause, « voyer l'un et vous êtes sûr que l'autre n'est pas très loin » disent nos amies aux nouvelles personnes que l'on rencontrait. C'est après le bac que les choses se compliquèrent. Nous avions des envies d'étude différente, Photographe pour Sirius et Coiffeur pour moi. Il fallut nous séparer. Ce fut très difficile pour nous deux ; nous étions obligés de nous appeler tous les soirs au moins pour ne pas tomber en dépressions. Petite a petit nous avons réussi à vivre séparé.

Les années d'études supérieures furent aussi le moment pour moi de me découvrir pleinement. Au lycée, je ne savais pas pourquoi, mais tous mes couples, c'était fini prématurément. À chaque fois le même problème, l'étape charnelle. Je n'avais jamais envie de passer le pas. Pourtant, je suis le genre de personne à vivre pleinement mes relations, j'ai aimé profondément chaque homme avec lequel je suis sortie. Mais à cause de ça nous n'étions pas sur les mêmes longueurs d'onde.

J'en avais parlé avec Sirius, il m'avait rassuré comme il avait pu,mais, mon mal-être ne c'était pas estompé. Puis un jour, j'étais en première année de CAP. J'étais tombé sur un article rédigé par un élève sur le site de l'école. Il parlait de son expérience en tant qu'asexuelle. Ce fut la révélation. Fou de joie, j'en avais parlé à tout mon entourage. Grâce à ça je n'avais plus à me sentir mal quand je refusais les avances de quelqu'un.

Mais à part ça, ma vie continua normalement. J'avais fini mes études, était embauché dans un salon de coiffure. Libre comme l'air, je me consacrais entièrement à mon métier et passions et ce pendant quatre ans.

C'est le jour de nos 23 ans que tout bascula. Sirius était venue me chercher à la fermeture du salon. Nous devions aller retrouver le restant de notre famille. Il faisait beau, on marchait tranquillement à rigoler de tout et de rien. Quand mon frère me dit "tu ne trouves pas que ça sent bi..." Je ne me souviens que la douleur due choque contre le mur qui nous réceptionnait cognat ma tête extrêmement forte. « Si seulement nous l'avions traversé » fut ma dernière pensée.

C'est un mois plus tard sur un lit d'hôpital que je me suis réveillé, lors de mon coma, la mort m'avait rendus visite, apparemment elle me donnait une nouvelle chance ainsi que le pouvoir de passer à travers la matière, elle pouvait donc faire preuve d'humour ! En me réveillant, j'avais un mal de chien dans toute la partie haute de mon corps, mais ma première inquiétude ne fut pas mes jambes que je n'arrivais pas à bouger, mais l'état de ma moities. Quand je leur avais demandé le restant de ma famille avait fondu en larmes. Ce fut une deuxième morte d'apprendre que j'avais perdu pour toujours mon autre moi. J'avais fait une terrible dépression suite à cette annonce, la remontée de la pente fut extrêmement difficile, mais ce n'était pas dans mon caractère de baisser les bras. Si je n'arrivais pas à faire mon deuil, je combattais pour remarcher correctement.

Un an plus tard, jour pour jour, je réussissais à marcher, je devais me munir d'une canne et rester debout longtemps m'était difficile. Apparemment, c'est le maximum de ce que je pouvais récupérer. Pour ce qui est de Sirius, j'avais encore du mal me faire à l'idée. Je cherchais encore son regard ou ne finissais pas ma phrase pensant qu'il allait la terminer. Je suis suivie pour ça, une fois par semaine, je vois mon psychologue. Le plus important est que je pars demain pour Niflheim, j'avais besoin de repartir sur de nouvelles bases et cette idée, validée par mon psy, me paraissait être la meilleure. Je ne partais pas tout seul non plus, j'étais accompagné de mon chien adopté ressèment. C'est une jolie berger blanc suisse répondant au nom d'Opale qui adore par-dessus tout me lécher le visage le matin et dormir dans son coussin en ma présence, elle est très énergique et arrive à me redonner le sourire quand le moral n'est pas au beau fixe. Dans tous les cas Niflheim pour la meilleure et pour le pire nous voilà !