Messages : 68 Métier : Présentateur Télé Pouvoir : Bug Double(s) compte(s) : Elliot Hayaki / Kyle A. Ethelred
Altaïr V. Silveira
Taking your breath. Stealing your mind.
Mer 2 Jan - 0:40
Altaïr Silveira
You've been seeing me in your dreams but I'll be there when your reality drowns.
Nom : Silveira Prénom : Altaïr Vincento Surnom : Alta', Vince Âge : 32 ans Plutôt : Seke
Origine(s) : Brésiliennes Métier : Présentateur pour une chaîne de télévision nationale (Journal télévisé et quelques émissions de divertissement). Ayant investi dans l'immobilier, il a également de grosses rentrées d'argent passives. Groupe : R:Mortem
Pouvoir et description :Bug.
Altaïr peut temporairement dérégler les sens, aussi bien les siens que ceux d'autrui ou ceux appartenant à des animaux. Il est capable de diminuer voire supprimer la capacité de ressentir, de l'augmenter, et ce même jusqu'à un seuil insupportable, mais également de modifier la perception d'un individu en interchangeant des éléments. Par exemple, vous pourriez très bien croquer dans un citron et avoir l'impression de manger du pudding à la vanille... ou ne pas sentir l'odeur de gaz parce qu'elle vous apparaît comme une odeur de lavande.
Son pouvoir peut toucher plusieurs personnes, sans limitation définie. Cependant, l'importance de ses malus, le facteur que ceux-ci se cumulent ou peuvent survenir aussi bien instantanément que la semaine suivante le dissuadent d'en abuser. Il est conscient qu'agir ainsi met sérieusement sa vie en danger.
Il ne doit pas être en présence de la personne dont il perturbe les sens. Il lui faut avoir eu un contact récent avec elle. Il peut s'agir d'un simple contact visuel en rue. Son don fonctionne néanmoins mieux si il l'a au moins touchée, et davantage si cela était prolongé. Il tient également compte de la distance. Il pourrait techniquement l'utiliser en étant dans une ville différente, mais les effets seront nettement moindres sur l'individu concerné pour plus d'efforts et de malus de son côté.
Les sens concernés ne se limitent pas qu'à la vue, au toucher, à l'ouïe, au goût et à l'odorat. Il est à même de cibler des sens plus spécifiques comme notamment :
• La nociception : Perception de la douleur. Il régit en partie l'activation des réflexes lorsqu'un certain seuil est dépassé. • La thermoception : Perception de la chaleur et du froid. • La proprioception : Perception inconsciente de l'endroit où se trouve chaque partie du corps et de la façon dont il les déplace dans l'espace, même privé de ses autres sens. • L'equilibrioception : Sens de l'équilibre. Il permet au corps de recevoir des informations sur son positionnement ou sa vitesse afin d'anticiper les chutes et rectifier la posture avant qu'elles surviennent. • L'echolocalisation : Perception de l'environnement grâce au bruit. Il permet d'apprécier un environnement et la distance avant un obstacle grâce à la façon dont le son se comporte. Ce sens est peu développé chez les voyants, mais certains aveugles y ont recours avec leur canne ou les bruits qu'ils font parfois avec leur bouche.
Malus : • Altaïr ne peut plus trouver quelque chose qui le satisfait pleinement. Il peut apprécier un repas, se rendre compte qu'il s'agit des meilleurs plats qu'il ait goûté de sa vie, mais il sera dans l'incapacité de se sentir comblé. Si d'un point de vue physique il saura qu'il a assez mangé, il restera toujours en quête de quelque chose qui correspondra à ses exigences sans qu'il soit possible pour lui de les atteindre un jour.
Cela provoque également une forme d'addiction à son propre pouvoir, puisqu'il espère être à même de rompre son étrange malédiction.
• Ses goûts sont entièrement redistribués à chaque utilisation de son pouvoir. Ses nouveaux goûts sont totalement aléatoires. Il est donc impossible de déceler la moindre logique qui lui permettrait d'anticiper ceux qui surviendront à la prochaine activation.
• Ses propres sens sont altérés temporairement après chaque utilisation. Il est possible que ce ne soit pas instantanément le cas et que les effets soient ressentis plus tard. Ils peuvent être supprimés, atténués ou bien amplifiés. S'il influe sur l'odorat, cela ne veut pas dire que le contrecoup concernera l'odorat. S'il diminue le sens du goût, cela ne veut pas dire qu'un de ses sens diminuera. Par exemple, il peut tout à fait augmenter l'ouïe de quelqu'un et se retrouver aveugle.
Dans le cas où l'un de ses sens est modifié à cause de son malus, Altaïr ne peut pas utiliser son pouvoir sur lui-même pour rectifier la situation.
• De temps à autres, il est possible qu'Altaïr partage les sensations de la personne sur laquelle il a utilisé son pouvoir en plus des siennes. Position de la marque et description : Une rune sur la première phalange du majeur de la main gauche
Spoiler:
Âge de la mort : 31 ans Cause(s) de la mort : Une partie de roulette russe
►►
Mon pseudo sur le net : Suisen, alias Heullieut Âge : 25 ans
Présence sur le forum : 8 / 7 jours quand ma VDM s'en mêle pas Que pensez-vous du forum : J'aime beaucoup la crème brûlée.
Le personnage sur mon avatar est : Tyki Mikk de D. Gray Man Le code est :
Count my cards, watch them fall
I'll be your empathetic savior Call me up, I'll meet you later You can praise me for the way I always know just what to say I'll carve into your ribs and Leave you crying for a kiss Just for kicks
Tu es né avec la faculté de ne laisser personne indifférent, doté d'un charisme si naturel qu'il en devient parfois déroutant. On impute régulièrement cela à l'intensité de ton regard. Il possède cette force inexpliquée, cette capacité à donner à ton interlocuteur l'impression qu'il n'existe pour un temps que lui dans tes pensées. Tu le rends important. Tu utilises la culture comme une arme, ayant recours à tes connaissances pour créer des points communs, pour nouer un lien entre vous. Tu es conscient qu'il est plus simple de pousser quelqu'un à te suivre ou à t'écouter lorsqu'il se sent investi dans ce que vous partagez.
Tu apparais comme quelqu'un de doux et de mesuré, bien qu'il t'arrive à de rares occasions de laisser la colère parler pour toi. Tu n'as pas peur de te battre et te salir les mains s'il le faut. Tu ne vois pas pourquoi le faire si tu as d'autres alternatives -probablement plus amusantes- à épuiser avant de t'y abaisser. Tu trouves qu'il est d'ailleurs plus complexe de manipuler lorsque l'on s'affiche ouvertement comme ayant recours à la violence.
Tu n'es pas mauvais perdant, mais ton esprit de compétition a fait de toi quelqu'un d'assez revanchard. Tu acceptes la défaite tant que cette dernière n'est pas définitive et que tu peux retenter ta chance jusqu'à obtenir un résultat différent. Tu es intimement persuadé que cela te stimule et te pousse à t'améliorer sans cesse. Au contraire, une victoire te fait perdre presque tout intérêt dans le défi que l'on te propose. Il en va de même dans ta vie quotidienne. Tu désires ce qui t'es inaccessible. Tu es motivé par le jeu de séduction plus que par le résultat et tu te lasses rapidement de ce que tu as acquis.
Tu ne supportes pas que l'on te dise non. L'acceptation et la routine t'ennuient.
Tu sais ce qu'a coûté, ce que coûte et ce que coûtera ta réussite. Certains, en voyant l'envers du décor, tenteront de te ranger dans des catégories afin de se rassurer. Cependant, tu n'es pas aussi différent d'eux qu'ils voudraient le croire. Tu n'es pas un monstre dénué d'émotions ou de remords. Tu as choisi, dans un monde profondément capitaliste, que le meilleur investissement que tu pouvais placer était dans ta personne et dans la recherche de ton propre bonheur. Le reste n'est qu'une suite de dommages collatéraux malheureux mais nécessaires, d'autant plus depuis que ton pouvoir t'empêche d'être satisfait. Cela fait de toi quelqu'un d'assez envieux et capricieux, mais plus encore d'incroyablement ambitieux.
Ce n'est pas ta faute si tu es exigeant, si tu veux que le monde t'appartienne, si réduire quelqu'un à son état le plus vulnérable provoque une étincelle au fond de toi.
Tu es redoutable en affaires. On pourrait attribuer cela à ton côté méthodique et calculateur, néanmoins tu n'es pas un génie capable d'estimer toutes les issues possibles d'une réponse ou d'une action en l'espace de quelques secondes. Lorsque tu n'as pas le luxe de réfléchir, tu te fies à ton intuition. Il est effrayant de se rendre compte à quel point tu es à même de garder la tête froide durant des situations stressantes. Au lieu de paniquer, tu bluffes. Au lieu de te taire, tu combles les blancs pour gagner du temps.
Peut-être est-ce cela le plus effrayant chez toi. Ton intelligence est instinctive. Elle repose sur cette empathie et cette sensibilité émotionnelle que tu es parvenu à compartimenter. Elle est fondée sur ton aptitude à t'adapter et rebondir.
Tu t'offusques lorsque tu dois poireauter et pourtant tu as pris l'habitude de l'imposer aux autres. Ce n'est pas que tu es incapable de gérer ton temps, que tu manques d'organisation ou que tu es terriblement impatient : Tu veux être le clou du spectacle, celui dont on spécule l'arrivée ou l'absence et faire surgir une forme de manque. Tu veux contrôler ce sur quoi tu n'as initialement pas la moindre emprise. Au fond, tu refuses de te plier à l'autorité, qu'il s'agisse de broutilles ou de sujets plus importants.
Tu as un goût prononcé pour le luxe et les belles choses. À quoi bon se contenter de ce qui est médiocre ? Tu pourrais passer tes journées à te plonger dans l'art et la culture européenne, mais tu chéris avant tout la grande littérature. Les journées que tu passes chez toi sans amant entre tes draps pourraient être qualifiées d'ennuyeuses à notre époque. Tu prends plus soin de ton chat Aslan et des tes chevaux que des humains qui te sont proches. Tu dévores du Dickens accompagné d'un verre de bourbon et de nicotine, terminant ton chapitre avant de t'installer à ton piano pour un moment. Tu t'es récemment mis à la harpe pour éprouver le plaisir de sentir les cordes vibrer entre tes doigts, t'amusant à tester les limites de ton oreille absolue. Il s'agit certes d'un atout musicalement parlant, mais cela te rend particulièrement sensible aux bruits qui t'entourent. Tu ne supportes pas ce qui ne sonne pas juste. Tu fuis les karaokés et les personnes bruyantes, préférant te fondre dans le calme de la nuit.
Puis il y a ces sons et surtout ces voix qui t'évoquent des couleurs. Tu te laisses captiver volontiers, cherchant désespérément une logique à ce phénomène qu'on appelle la synesthésie.
Cause nothing satiates me And I don't think that I hate me But bad or good Seems nothing could Take away this tasteless haze
Blood on a marble wall
There's a pleasure in hiding from the sun No I was never one for pretty weather I'd rather be creep, baby follow me into the water I'll take you to the darker
Ta peau est baignée de soleil. Elle porte la chaleur d’un pays au sujet duquel on te questionne constamment, souvent pour combler une conversation au point mort avec des banalités. Tu es lassé de feindre la bienveillance lorsque l’on te demande une énième fois si tu ne préférais pas le climat qui t’a vu naître, si tu n’avais pas trop froid en Europe. Es-tu la seule personne qui porte des vêtements afin de remplir leur but initial ? Existe-t-il vraiment des masochistes capables de porter des écharpes et des manteaux lorsqu'il fait canicule ? Si tu le pouvais, tu choisirais certainement de ne pas en mettre pour t’épargner ces dilemmes chaque matin dans ton dressing, mais tu es malheureusement plutôt frileux. Lorsque tu reçois l’aide de stylistes, de maquilleurs ou de coiffeurs, tu es leur pire cauchemar bien qu'une poignée apprécie le challenge que tu représentes. Tu n’as aucune idée de ce que tu veux, tu es plus grand que la moyenne avec tes 1m92 et tu changes sans cesse d'avis sans avoir le moindre problème pour exprimer ce que tu n’aimes pas et refuser de l'enfiler. Tu es amateur de belles coupes sur mesure et de matériaux nobles. Il en va de même pour tes accessoires, bien que tu aies un penchant totalement assumé pour les montres et les bijoux en or. Ces derniers complimentent à merveille ton teint.
Tu es partisan des cheveux longs, considérant qu'ils affinent les traits un peu durs de ton visage et de ta silhouette athlétique. Il t'est déjà arrivé de les couper courts sur des coups de tête, souvent par toi-même avec des ciseaux de fond de tiroir, mais ils frisent bien trop à ton goût. Pour toi, cela te donne un air négligé. Aucun compliment n'est jamais parvenu à effacer le fait que tu associes tes boucles à ton enfance passée à courir dans les favelas, alors tu te contentes de les attacher en queue de cheval voire en chignon lorsqu'ils te gênent et d'admirer la façon dont ils tombent sur tes cicatrices la majeure partie du temps. Celles-ci parcourent une large partie de ton torse et de tes bras et pourtant elles n'ont jamais été sources de complexe. Tu ne t'es jamais laissé démonter par quelqu'un qu'elles pouvaient répugner et tu n'as d'ailleurs jamais cherché à les cacher. Elles témoignent de tout ce que tu as traversé, de ce à quoi tu as survécu.
Ce que tu dissimules plus volontiers, ce sont les runes nordiques jonchant tes mains. Une à chaque première phalange de tes doigts. Neuf pour détourner l'attention loin de celle qui a une véritable importance. Suite à ton décès, tu n'en avais qu'une signifiant la destruction sur le majeur de ta main gauche. Tu as décidé des autres petit à petit, t'évertuant à vouloir compléter ce que la Mort avait commencé. Bien que tu les couvres de gants et de fond de teint, tu n'en as pas honte : Il ne s'agit que d'une obligation professionnelle. Tu arbores un tatouage plus discret sur le côté gauche, presque constamment caché par ton bras. Il s'agit d'un amalgame de formes géométriques et de lignes symbolisant la relation que tu entretiens avec ton cousin.
The sound of iron shots is stuck in my head, The thunder of the drums dictates The rhythm of the falls, the number of dead The rising of the horns, ahead
• L'image de ta mère est gravée dans ta tête. Tu te vois encore attendre que la petite aiguille pointe sur le neuf, abandonnant à plusieurs reprises l'idée de resquiller et sortir de ta chambre avant l'heure. Même les héroïnes avaient besoin de repos le week-end, alors tu t'étais occupé tout seul comme un grand, à colorier avec des marqueurs séchés que tu tentais de ranimer avec un peu de salive. Tu avais mal refermé l'un des capuchons et un zigzag violet s'était créé sur tes draps blancs tandis que tu t'asseyais en tailleur sur ton lit. La grande aiguille se trouvait maintenant entre le un et le deux. Tu étais surpris de ne toujours pas entendre de bruit dans la cuisine. Tu t'étais levé et avais cru bon de t'occuper toi-même de presser les oranges. Une tâche pas si évidente que cela pour tes petites mains. Tu avais grimpé sur une chaise pour atteindre l'armoire dans laquelle ce dont tu avais besoin était rangé, puis appuyé très fort pour récupérer le jus en faisant attention de ne pas t'en mettre dans les yeux. Ce n'était pas un problème, tu étais l'homme de la maison.
Tu étais entré tout fier avec un verre qui menaçait tant de déborder qu'une partie de son contenu était déjà dans le couloir. Tu l'avais déposé sur la table de nuit avant de grimper sur le lit pour secouer joyeusement ta maman. Tu étais devenu plus insistant en ne la voyant pas réagir. L'incompréhension avait cédé sa place à la panique à l'instant où tu avais senti que son épaule était froide. Tu as couru pied nu pour rameuter des voisins, te coupant sur des tessons de bouteilles qui traînaient dans la rue. Tu étais resté chez les voisins d'en face quelques temps.
Mort naturelle. Impossible de le voir venir.
Tu avais rencontré ton père biologique trois semaines après son enterrement. Ta mère t'avait raconté des histoires, prétendant qu'il vivait loin de l'autre côté de l'océan. Tu l'imaginais être un aventurier courageux capable de dompter les vagues. Il n'était rien de plus qu'un homme minable qui peinait à te regarder dans les yeux et assumer ce qu'il avait fait. Tu ne peux pas lui retirer qu'il avait pris une décision. Il n'avait pas réussi à accepter que tu deviennes un enfant des rues ou que tu partes à l'orphelinat, alors il t'avait présenté à son mari, toi le fruit de ses infidélités.
Pas étonnant qu'il n'ait jamais réussi à t'accepter. Tu étais insolent d'exister, de constamment lui rappeler qu'il n'avait pas été suffisant pour contenter son époux. Il était indéniablement plus dur avec toi qu'avec les autres, condamnant le moindre écart sans que ton père ne cherche à le contredire et prendre ta défense. Alors pendant qu'il protégeait son couple, tu redoublais d'ingéniosité pour contourner les règles et désobéir en douce. Tu t'adaptais à la loi du plus fort des favelas tout en ne pouvant pas t'empêcher de regarder plus haut, en direction de ces hôtels démesurés dont tu utilisais l'ombre pour fuir la chaleur écrasante du soleil. En direction de tes frangins. Tu crevais de jalousie, exclu de cette dynamique familiale dans laquelle tu aurais voulu te fondre. Tu détestais ta demi-sœur, elle qui était traitée en princesse et bâtissait sa petite popularité dans le quartier. Elle se faisait toujours une joie de rapporter à ton beau-père tout ce qu'elle pouvait apprendre à ton sujet.
Il ne restait que vous deux à la maison. Le reste de la famille était sorti faire des courses. Tu avais décidé de profiter de leur absence pour faire un foot avec des camarades de classe. Elle avait décrété qu'elle t'en empêcherait et que si tu passais de force, elle te balancerait et inventerait d'autres choses à te mettre sur le dos.
Tu ne te souviens plus ce qu'elle a pu dire au sujet de ta mère, mais tu te souviens du bruit qu'elle a fait lorsque tu l'as poussé du haut de l'escalier.
Tu n'avais pas tardé à alerter les maisons voisines, racontant à qui voulait l'entendre que tu étais occupé avec tes devoirs à rendre le lendemain quand tu avais entendu un cri suivi de bruits sourds dans la maison avant de la trouver là. Personne n'avait songé à te mettre en cause, concluant qu'il était question d'un accident malheureux. Elle avait probablement trébuché dans ses lacets défaits. Seul ton beau-père t'accusait de ne pas avoir été assez attentif. Tu lui avais répondu que tu n'aurais pas pu le deviner. Elle était plus grande et prudente que toi, le petit dernier.
Tu te doutais que sa rancune prendrait davantage d'ampleur après la mort de ta demi-sœur. Tu te destinais au moins à terminer tes études de base, comptant sur l'argent que tes cousins envoyaient depuis le Portugal pour l'investir dans ton futur. Une dispute éclata finalement entre ton père et toi lorsque tu réalisas qu'il avait été attribué à ton demi-frère. Tu pris conscience à la fin de celle-ci que le seul but de la manœuvre était de te pousser à travailler dès tes quatorze ans et que tu quittes le nid au plus vite. Les petits boulots ne suffisaient pas à te permettre de gagner ton indépendance. Tu continuais à devoir chaparder un livre ici et là pour ajouter de nouvelles acquisitions à ta modeste bibliothèque. Défaitiste et abattu, tu étais prêt à renoncer. Prêt à te dire que tu resterais coincé à jamais dans ces dépotoirs qui finiraient par briser ta volonté d'aspirer à mieux. Tu t'imaginais mourir plus jeune que ta mère, d'y passer un beau jour où tu déposerais un colis étrange chez un homme qui te passerait à tabac pour le contenu qu'il manquait à l'intérieur.
Les héros ne se complaisaient pas dans l'inaction et les décisions que l'antagoniste leur imposait. Te retrouver dans tes derniers retranchements t'amena à passer la porte d'entrée de l'un de ces hôtels si luxueux que tu aurais pu hésiter et faire demi-tour aussitôt. Tu n'étais armé que de ton joli minois et de cette soif déterminée de prétendre à bien plus.
Stars are only visible in darkness Fear is ever-changing and evolving And I can poison the skies And I feel so alive
De groom à croupier dans le casino du rez-de-chaussée, tu avais quitté ton domicile pour emménager dans une chambre de service. Tu avais assimilé qu'il te fallait sacrifier de ta personne, que tu étais l'un des facteurs qui poussaient les clients à dépenser plus que de raison. Tu t'amusais à les voir tenter de gagner tes faveurs, euphorique à l'idée d'être aussi courtisé et désiré. Tu recevais de l'argent en échange de ton silence, jouant avec le feu en tentant d'en réclamer davantage. Tout le monde n'avait été que de passage jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne tombe amoureux de toi. Riche propriétaire brésilien, il souffrait plus de solitude que d'une simple frustration sexuelle. Il passa de nombreuses soirées avec toi, s'intéressant à qui tu étais et ce que tu aimais. Tu pensais naïvement que ce n'était qu'un vieux qui t'avait pris en pitié, mais il précipita son divorce pour t'épouser. Tu sautas sur cette occasion qui te permettait enfin de changer de classe sociale et passer à la vitesse supérieure.
Mais tu te lasses. Il ne te dérangeait pas. Tu profitais de ses absences pour multiplier les aventures. Tu prenais en assurance, t'affirmant et devenant plus conquérant dans un contexte où tu n'étais rien de plus que l'époux faire-valoir. Vos visions divergeaient sans qu'il ne le sache et le contrat de mariage stipulait bien que tu ne gagnerais rien si tu venais à rompre vos vœux. Il ne t'avait rien fait et pourtant tu avais convenu d'un rendez-vous avec une connaissance, entrée depuis lors dans un gang. Tu avais demandé à ce qu'il cherche quelqu'un pour simuler un kidnapping dont tu ne connaîtrais pas la moindre information. Pas d'idée de la date. Pas d'idée du lieu où l'on t'emmènerait. Le but était d'éliminer ton mari tout en étant assez amoché toi-même que pour détourner les soupçons.
Ton plan avait bien fonctionné. Trop bien. Tu avais quitté l'hôpital plus tard que tu l'aurais souhaité avec des cicatrices dont tu devras t’accommoder pour le restant de tes jours. Le tout passa pour une extorsion d'argent qui avait mal tourné. On supposa dans la presse qu'ils t'avaient laissé pour mort en croyant que tu te viderais de ton sang avant l'arrivée des secours. Au lieu de perdre confiance et de maudire l'image que te renvoyait le miroir, tu les vis comme un signe de force et une promesse : Tu te juras de prendre plus de précautions et de tirer les conclusions nécessaires à éviter un nouveau fiasco.
Tu reproduisis ce schéma une seconde fois. Tu t'envolas vers l'Europe pour visiter Tino et t'intéresser à quelques propriétés en vente histoire d'y placer intelligemment ton argent. Tu acceptas par politesse quelques invitations d'amis de ton époux défunt, rencontrant l'homme sur lequel tu jetas ton dévolu ensuite. Il te passa la bague au doigt sans se douter que tu cherchais avant tout à obtenir la double-nationalité et à profiter de son statut. Président d'une chaîne de télévision, il t'obligea à faire tes preuves à la météo avant de te confier le poste de présentateur du JT.
Il perdit la vie dans une sombre histoire d'allergie aux fruits à coques. Quelle tragédie. Tu t'en voudras toujours d'avoir commis l'étourderie de sortir les burgers végétariens à base de noix de leur emballage pour gagner de la place dans votre frigo.
Get on your knees Beg me to stop I promise I'll love you if you do it So do it for me
Tu as gardé l'appartement dans lequel vous habitiez à Londres, te surprenant à apprécier le fait de revenir sur les lieux de ton crime là où tu t'étais préparé à affronter ta culpabilité quelques semaines avant de te résoudre à devoir t'en débarrasser. Tu y loges lorsque tu dois tourner des émissions en soirée ou durant plusieurs jours, passant le reste de ton temps dans la ferme que tu as fait rénover à Niflheim.
Qu'as-tu fait depuis que tu as atteint ce train de vie qui te revenait de droit ? N'as-tu pas attisé la jalousie d'un homme pour ruiner la carrière du mannequin qui risquait te doubler sur un contrat ? N'as-tu pas décidé de suivre Bolton dans ses délires sectaires par pure curiosité ? N'as-tu pas cédé à l'adrénaline d'une partie de roulette russe que tu as incontestablement perdue ?
Tu ignores ce qui t'anime et te motive aujourd'hui, pourtant tu ne peux t'empêcher d'apprécier la tournure que prennent les événements. Plus précisément ces bouleversements que tu causes dans les vies d'autrui.
Ma voix : ♫ (Noiz) Messages : 452 Métier : Pierceur Pouvoir : Don d'ubiquiété Double(s) compte(s) : Nathaniel Eliseum
Akemi William's
R:Divers
Mer 2 Jan - 2:12
OMG Tyki! Rebienvenue hâte de voir ta fiche!
Invité
Invité
Mer 2 Jan - 7:14
Déjà, la citation. Juste, la citation. J'ai réentendu la voix de l'acteur en la lisant ! ** Puis, l'avatar, qui est muy caliente ! Et ensuite, le pouvoir et les malus ! Je sais que ce perso sera cool, et j'ai hâte de lire la suite !
Rebienvenue Heullieut !
Ps : Ces avatars et cette signa
Invité
Invité
Jeu 3 Jan - 0:28
Hello petit brésilien ! Je suis juste trop fan du métier, la tête de l'emploi ! ♥ Bon courage pour la suite de la fiche ~
Double(s) compte(s) : Oliver Winchester ; Yasuo Rae ; Liam Rosebury ; Tino Silveira
Timothy McCormick
R:Physic
Lun 22 Avr - 19:03
Tu es validé ! Bravo !
« J'hésitais entre Tino et Timothy mais vu que j'écoutais sa playlist et que c'est plus drôle, me voici avec lui...
Alors, tu mérites des tatanes parce que tu saoules de bien écrire même en rushant la fin, ça se sent pas du tout jpp. J'AIME ALTAÏR JE VAIS AVOIR TOUT LE DRAMA QUE JE VEUX YES !!!
Plus sérieusement, bravo pour cette fiche, pour tout, parce que ça a été un vrai plaisir de lire (et pas du masochisme ptn), que ce soit au niveau du pouvoir avec tout ce que je veux et aime, le caractère que tu as réussi à bien nuancer malgré tout et ce personnage tellement détestable mais que j'aime tout autant malgré tout... J'ai hâte de voir lzs liens que tu auras avec ce nouveau bébé qu'on attend depuis tout ce temps et aussi nos liens à nous, on a pas fini de foutre le dawa entre nos persos
ALLEZ VALIDE TOI MOI JE PEUX PAS »
• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ; • Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui; • Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !
Et surtout n'oublie pas de venir passer un coucou sur la ChatBox ! Amuses-toi bien parmi nous, au plaisir de te voir sur le forum ! ♥️
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum