Nom : Tanaka Prénom : Keigo Surnom : Key Âge : 20,5 ans (né le 9 février 1998) Plutôt : Uke
Origine(s) : Japonais/Anglais, bien que n'ayant pas encore la nationalité britannique Métier : Etudiant en STAPS. Entre en L2 en septembre 2018.
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Mon pseudo sur le net : Lilith Âge : 35
Présence sur le forum : 7 / 7 jours Que pensez-vous du forum : DC autorisé pour Alessandro Allesia. Petit PS à Kyle :: Kweuwa ? Qu'est-ce qu'il a notre RP ? Puisque c'est comme ça, on continuera nos dramas familiaux, ! Et ne tape pas mon fils (ou tape le père aussi, il ne vaut guère mieux ) !
Le personnage sur mon avatar est : Ken Wakashimazu - Ed Warner / Captain Tsubasa Le code est :[/hide][hide]
Caractère
Le jeune homme est un introverti. Ne parlant pas à tort et à travers, il peut paraître réservé et froid. On ne peut pas le qualifier de grand bavard, mais il parle quand il considère que c'est utile. Il peut imposer ainsi des silences à ses interlocuteurs. Il réfléchit ses répliques, cherchant les bons mots pour apaiser les gens. Il peut aussi devenir cassant lorsqu'on l'irrite. Malgré les émotions qui peuvent se dégager de sa conversation, il les affiche rarement sur son visage. Qu'il soit content, agacé, en colère, condescendant, il sourit, laissant aux autres le soin d’interpréter ce sourire. Malgré les apparences, Keigo n'est pas orgueilleux. Au contraire, il n'hésitera pas à partager son savoir et se montre amical s'il considère que la personne le mérite.
On a très vite détecté chez lui une intelligence vive. Un pédopsychiatre l'a diagnostiqué surdoué. Quand il a du temps libre, Keigo en profite pour se cultiver. Fin analyste, son esprit stratégique lui a permis de remporter de nombreux combats et de surmonter nombre de situations, plus encore que ses aptitudes physiques. Ses facilités ne représentent cependant pas pour lui une occasion de se laisser aller. Travailleur acharné, il veut toujours finir ce qu'il a commencé. Sa rigueur saute aux yeux dès qu'on pénètre son logement, rangé et lustré jusqu'à la moindre poussière. Il est un maniaque de l'organisation. Ne supportant pas ce qui lui déplaît, il entreprend d'aménager à sa sauce, même chez autrui.
Appréhendant son environnement, il ne souhaite pas faire ami-ami avec n'importe qui. Il cherche d'abord à connaitre quelqu'un de fond en comble avant de céder à l'amitié. Même s'il compte beaucoup de connaissances, il n'a jamais eu une véritable relation complice. Certes solitaire, il envie les personnes avenantes qui ne font aucun chichi pour créer des liens. C'est fort logiquement qu'il n'a jamais eu de petits copains ni petites copines (pour les quelques filles qu'il a pu croiser dans sa vie), bien qu'il ne laissât pas certains jeunes de son âge indifférents. Tout simplement, Keigo a peur de la sexualité et de l'amour, car ils échappent à toutes règles logiques. Il sait bien que le cœur a ses raisons, que la raison ignore. Il craint donc de perdre le contrôle, ce qui met forcément mal à l'aise un homme posé. Cependant, sa curiosité (et les hormones) le poussent à vouloir essayer. Pour l'instant, il observe les couples pour saisir les mécanismes de l'amour. Il sait que cet aspect voyeur est malsain et il a honte. Mais c'est plus fort que lui, il doit décortiquer les comportements pour ne pas paraître idiot quand son tour arrivera.
Ses parents auraient pu pourtant être une source d'inspiration en matière d'union et d'affection. Malheureusement, leurs relations, encore aujourd'hui, restent tendues. Père et mère ne voulaient que son bien. Néanmoins, adultes et enfant ne furent jamais sur la même longueur d'onde. Malgré tout, Keigo ne les déteste pas. Leur mode de vie n'était simplement pas adapté à sa personnalité. L'immobilisme. L'hypocrisie des mondanités. La sécurité omniprésente... Envisager une carrière de rond-de-cuir est insupportable. L'éducation de Nanami et Glen l'a influencé malgré lui. Keigo reste toujours courtois. Il peut aussi bien s'exprimer en langage soutenu et passer, avec le même ton insouciant, au familier. Il a un don certain pour déclarer avec élégance : " Je suis fort mari de devoir vous foutre mon poing dans la tronche". Ce grand écart entre raffinement et familiarité se retrouve dans ses goûts au quotidien. Il apprécie tout autant la grande littérature que les romans de gare. Il s'extasie autant sur du Eminem ou du Miles Davis. Une séance de cinéma : film d'auteur ou blockbuster, peu importe. A l'image de son pays de naissance, il oscille entre tradition et modernité. Il n'a pas embrassé les religions de ses parents, mais reste convaincu par les croyances shintoïstes.
Physique
L'héritage génétique, la science l'a prouvé, influence l'évolution physique des enfants. Keigo Tanaka n'a pas les yeux bridés, de sorte qu'on le croit être un étranger, alors qu'il est à mi-japonais, mi-anglais. Il est brun aux yeux noisettes. Il a un nez légèrement retroussé qui lui donne du charme. Son visage triangulaire est harmonieux, ni fin ni trop carré. Ses cheveux longs tombent sur ses omoplates dans un galimatias rigide qu'il parvient à rendre lisse après des heures d'acharnement. Il les attache quand il pratique une activité sportive, en queue de cheval.
Il veille à rester présentable, de la surveillance du tour de taille à la chasse aux imperfections. Sa musculature adaptée à sa pratique sportive. Sa maîtrise du Taekwondo l'a rendu rapide, souple et agile. Il cherche à mobiliser son corps intelligemment, mêlant force, adresse et finesse. Loin de lui l'idée de jouer les bourrins, le sport est avant tout un art dans son exécution comme dans sa pensée. Il possède une énergie débordante, tant intellectuelle que physique. Il poursuit un régime adapté aux sportifs, à base de protéines, légumes et poisson, dont il raffole. Il évite toute dépendance qui mettrait à mal sa santé (sucre, drogues dures et douces). Il n'a jamais goûté à l'alcool.
Keigo s'est toujours débrouillé pour paraître commun. La nature s'est gentiment alliée à son désir. Sa seule originalité réside dans sa volonté à cacher son visage sous une casquette ou une mèche de cheveux ; pour le style. Il ne connait aucune disgrâce qui puisse motiver cette dissimulation. Sa normalité (au sens normatif, non au sens commun du terme) lui permet d'acheter des vêtements sans aucune difficulté. Il n'est donc ni trop grand, ni trop petit, ni trop gros, ni trop maigre. Tout ce qu'il essaie lui va comme un gant. Toutes les modes cependant ne lui siéent pas. Il préfère les habits dans lesquels il est à l'aise ; le plus souvent du sportwear. Outre la casquette, il ajoute baskets ou tennis, des gants, des survêtements. Aux combinaisons de couleurs contrastées, à savoir des couleurs chaudes et un beau noir ou un gris franc. Il peut nuancer sa tenue par des chemises, des t-shirts ou des jeans quand il veut paraître plus habillé. Quant à sa tenue de Taekwondo, il utilise deux doboks aux couleurs différentes : l'un à la veste blanche au col noir et blanc, avec pantalon rouge ; l'autre jaune, aux col et pantalon noirs. La ceinture, elle, reste la même : rouge avec deux barrettes noires, acquise lors du dernier passage de grade.
Il véhicule une image décontractée et rassurante. Il croise souvent les bras, ou met les mains dans les poches. Il exprime rarement ses vraies émotions et parle en se cachant derrière un sourire insaisissable. Dès qu'il décide d'ouvrir la bouche, il s'exprime très correctement. Il maîtrise parfaitement l'anglais et le japonais. Sa voix n'est pas disgracieuse. Grave, posée au timbre chaud. Son charisme et son éducation l'aident à se tenir en société, inspirant assurance et respect.
Histoire
JAPON
Personne ne s'était douté des conséquences du dîner protocolaire de Nanami Tanaka, haute fonctionnaire aux affaires étrangères japonais. La soirée était organisée dans l'un des plus beaux bâtiments de Tokyo, à l'architecture typiquement orientale et au jardin somptueux. Le lieu avait été choisi pour accueillir le nouvel ambassadeur du Royaume-Uni au Japon. Tous les ambassadeurs n'étaient pas forcément connaisseurs de la société du pays dans lequel ils étaient mutés. Nanami voulait mettre l'ambassadeur à l'épreuve. Était-il capable d'appréhender la culture japonaise ? Cette manigance ne vint pas à bout du flegmatique Glen Winters. Il parlait un japonais parfait, en dépit d'un léger accent. Il ne commit aucune faute et exposa sa passion pour la civilisation japonaise. En plus de convaincre les nippons, Glen charma Nanami. Au-delà des rencontres de travail, ils acceptèrent de se voir lors de rendez-vous privés. Ils s'unirent un beau jour lors d'une double cérémonie, bouddhiste et anglicane.
Bien que leur emploi respectif prenne tout leur temps, ils cédèrent à l'envie d'avoir un enfant. Ils savaient leur décision peu raisonnable, étant d'âge avancé. Un petit garçon, qu'ils nommèrent Keigo, naquit en février 1998. Etant donné son rôle important dans la société et le mal qu'elle a eu pour se faire un nom, Nanami conserva son nom de jeune fille, avec l'accord de Glen. Naturellement, Keigo ne portait que son patronyme japonais. Les deux parents furent présents à ses côtés en alternance : leurs fonctions ne permettaient pas des absences prolongées. Puis ils engagèrent des professionnels de l'enfance, qu'ils embauchèrent à demeure grâce à leurs salaires très confortables. Dès le plus jeune âge, l'enfant reçut une éducation anglaise et japonaise. Les parents, soucieux de l'avenir du petit et du rang qu'il se devrait de tenir en société, abreuvèrent Keigo de cours variés. Il devint rapidement bilingue. Docile, le garçon suivit sans protester ce programme chargé, avec un calme rare, là où d'autres enfants auraient craqué depuis longtemps. Nanami voyait dans ce comportement le prisme de l'éducation japonaise "à la dure", telle qu'elle-même l'avait vécu. Keigo poursuivrait la même voie que ses pères et deviendrait un grand homme. Glen pondérait tant bien que mal son ambitieuse épouse en l'incitant à sociabiliser l'enfant. Un grand homme qui n'aurait connu que sa maison et des précepteurs ne comprendrait jamais la société dans laquelle il évolue.
Keigo fut inscrit à l'âge de 10 ans en Shagako. L'acceptation de son dossier en milieu de scolarité de l'école primaire ne posa aucun problème, grâce aux recommandations des éducateurs privés et au statut des parents. Cependant, l'équipe enseignante souligna le caractère exceptionnel de cette intégration, craignant toujours les cas de rejets, par les anciens élèves, des nouveaux parachutés dans leur groupe soudé. Les premiers temps, l'enfant resta sur sa réserve. Il parlait peu, passait seul les récréations et les repas. Méconnaissant les coutumes des écoles, il imitait les autres élèves, nettoyant des classes et des espaces communs, lui qui avait toujours eu des employés chargés des tâches ménagères. Les garçons l'approchaient pour tâter le terrain avant d'entamer la conversation avec lui. Les filles le regardaient en catimini et pouffaient de rire en rougissant. Lui conservait une distance, parlait avec ses camarades de classe mais ne se liait pas véritablement avec eux.
Bien vite arriva la journée de présentation des bukatsu de l'école primaire. Keigo fut surpris de la multiplicité des activités proposées. Il était libre d'effectuer ses propres choix pour la première fois de sa vie. Cependant, son délégué de classe lui recommanda de ne pas trop cumuler de club. En effet, il ne s'agissait pas seulement de loisirs. Ils réclamaient une implication sérieuse et des aménagements d'horaires parfois fastidieux, en accord avec l'ensemble du groupe. Le senpai lui conseilla de réfléchir avant de s'engager. Le garçon récupéra les prospectus de toutes les disciplines qui lui plaisaient. Il les présenta le soir même à ses parents avec enthousiasme. Or, ni Glen ni Nanami ne validèrent sa sélection et lui ordonnèrent de trouver une occupation plus digne de son rang social. Cette injonction perturba définitivement le caractère sage de l'enfant. Après tant d'années à supporter le poids de leçons obligatoires qui lui déplaisaient, sans rien dire, gardant toujours le sourire ; acceptant de se prêter au jeu des conventions, voilà qu'on lui refusait le droit d'user pour une fois de son libre arbitre ! À quoi servait-il de suivre les exigences familiales s'il ne pouvait s'épanouir ? Il voulait découvrir, bouger, agir. Fini le confort ! Finies les contraintes ! Coupé le cordon ombilical ! Il opta pour le taekwondo.
Les relations familiales se compliquèrent. Le garçon s'insurgeait avant l'adolescence avec une douceur déstabilisante. Keigo se ferma et ses pensées devinrent inaccessibles. Punitions et privations ne marchèrent pas. Pire, elles exacerbaient ses envies d'indépendance. Le club était son poumon, son moment de liberté. Il pouvait se battre pour lui-même mais il apprit vraiment le sens du collectif, de l'entraide. Il se rapprocha des membres du club dont il devint un membre important, se défaisant pour la première fois de sa retenue. Bien que débutant alors que les enfants de son âge connaissaient déjà les bases depuis leur première année de club et d'école, il progressait très rapidement. Il se sentait fait pour une activité sportive, pas pour de longues études laborieuses qui entraînent les étudiants derrière un bureau. Keigo se levait aux aurores et échappait au chauffeur devant le conduire à l'école, pour s'entraîner, seul ou avec d'autres lèves-tôt, dans le gymnase. Il se débrouillait pour rentrer à pied ou prendre le bus pour les retours tardifs.
Nanami et Glen se reprochaient d'avoir eu un enfant alors qu'ils étaient peut-être trop âgés et occupés pour le gérer. Ils regrettaient aussi d'avoir engendré un surdoué qui les menait par le bout du nez. Ils ne comprenaient pas qu'ils ne puissent le faire plier. En quoi se prendre des coups au taekwondo allait faire de Keigo un homme respectable situé en haut de l'échelle ? Il avait toutes les qualités pour être un décideur, un meneur, un chef d'état ! De son côté, l'enfant remporta un titre de champion en équipe en compétition nationale des poussins. Il continua son activité au collège et participa aux championnats des écoles, chaque année. Et gagna, chaque année, avec ses camarades du club, le titre de champion en équipe. Tout en étant un excellent élément en classe, comme un ultime pied de nez.
Une mutation providentielle leur apporta une solution à son audace. Le poste d'ambassadeur du Japon au Royaume-Uni se libérait à Londres ; Nanami l'obtint. Alors que Keigo allait entrer au lycée, la famille Tanaka quitta l'Asie pour déménager sur une autre île, en Europe... L'adolescent, qui s'était fait des amis et qui visait les championnats des lycées, voire les JO, vit son avenir s'écrouler. Tant qu'il n'était pas majeur, il était forcé de suivre ses parents. La mort dans l'âme, il dit adieu à ses camarades et les membres du club.
ANGLETERRE
À Londres, le climat familial continua de se détériorer. Afin de remettre leur adolescent dans le droit chemin, l'enfant fut placé dans une structure parfaite, à l'encadrement optimal : un internat, aux règles strictes. La première déconvenue de l'adolescent fut l'uniforme. Il adorait ceux de ses anciennes écoles, sobres et noirs. Le nouveau, britannique, n'était guère seyant : chemise blanche, cravate à rayure, pantalon large et gilet difforme, mélangeant en lignes perpendiculaires couleurs grenat et vert bouteille. Couleurs qu'aucun styliste digne de ce nom n'aurait osé marier sans se tirer une balle dans la tête. Les cours, trop académiques, se révélaient ennuyeux. Quant aux sports, ils se restreignaient à un choix classique et fermé : football, rugby, cricket ou aviron. Ses notes catastrophiques provoquèrent une inévitable convocation dans le bureau du proviseur. Ce dernier présenta le cas à Glen, le seul à avoir pu se déplacer. Keigo fut sommé sévèrement de se reprendre s'il ne voulait pas être renvoyé, car il risquait de porter atteinte à la réputation du lycée. Cependant, le directeur de l'établissement saisit vite, en tant qu'ancien psychologue scolaire, que quelque chose clochait. Après le départ du paternel, il s'entretint avec son élève. Il comprit qu'il n'avait pas affaire à n'importe qui. Le traitant non pas comme un rebelle à mater, mais à l'instar d'un adulte responsable, il lui expliqua la suite des événements si Keigo continuait son petit manège.
" Si tu n'obtiens pas le A-level, tu n'entres pas à l'université. Je pense que tes capacités dépassent ces médiocres résultats et tu as largement le niveau pour réussir l'examen. Sache que ton attitude jouera aussi. Tu n'as pas la nationalité anglaise ; tu es considéré comme un élève étranger. Tu ne seras donc majeur qu'à 21 ans, comme le stipule la loi japonaise. Attends patiemment cet âge où tu pourras faire ce que tu veux. En attendant, fais le dos rond au lieu de gâcher tes talents. Sais-tu ce que tu souhaites faire plus tard ? " Que quelqu'un lui pose la question déstabilisa profondément Keigo. Il avait enfin affaire à une oreille attentive. Autant parler vrai ; le proviseur l'attendait.
" En quittant le Japon, j'ai été empêché de poursuivre une carrière sportive. Celle que j'avais choisi. Je ne veux pas être un bureaucrate. " " J'imagine que le sport en question n'est pas proposé au sein du lycée".
Keigo hocha la tête.
" Non. Mais si je ne peux pas devenir compétiteur, j'envisage de créer mon propre club."
" Tu es en internat. Je ne peux malheureusement pas te donner de permission sans un accord parental, que tu n'auras jamais, pour rejoindre un club à Londres. En revanche, je te fais confiance pour te prêter un double des clés du gymnase. Tu pourras y aller quand il est inoccupé. "
Le garçon resta interdit devant cette offre. Le directeur continua.
" Le corps enseignant n'est pas là pour blâmer les élèves, mais pour les aider à continuer leurs études et à entrer dans le monde du travail. Tu n'es pas le premier élève à être en conflit avec ses parents et tu ne seras pas le dernier. Je ne prends pas le parti ni de l'un, ni de l'autre. La réussite d'un élève apporte un double bénéfice : pour l'élève lui-même et pour l'établissement qui voit sa cote monter. Or, un élève qui se force ne donnera rien de bon. "
Keigo n'avait plus besoin d'explications supplémentaires. Il sortit du bureau en remerciant le proviseur, rempli d'une force nouvelle. La clé de son autonomie était l'université. Durant les années qui suivirent, il organisa son temps de la même manière qu'il avait pu l'aménager au collège. Il invita des systèmes ingénieux pour s'entraîner. Il fit des recherches théoriques qu'il appliqua face à des poteaux rembourrés de coussins et un mannequin de cours de biologie mis au rebut... Les vannes ouvertes laissèrent couler à flot ce qu'il avait contenu pendant longtemps. Ses notes remontèrent en flèche. Ce fut donc sans surprise qu'il réussit ses années, les unes après les autres, avec une mention en prime au A-Level.
L'arrangement du gymnase resta secret entre le proviseur et lui. Cependant, le choix de l'université allait relancer le débat entre les parents et Keigo, qui annonça que son objectif professionnel était d'ouvrir son propre dojo. Nanami et Glen pensaient que l'internat l'avait pondéré. Devant cette ténacité, ils réalisèrent qu'ils ne pourraient pas le faire capituler. Ils n'acceptèrent pas avec enthousiasme la formation en STAPS qu'il réclamait. Cependant, ils financèrent sa première année, à condition qu'elle ait lieu à Londres. Keigo demanda s'il pouvait choisir l'université de son choix pour la seconde année s'il travaillait pour se la payer. Ils donnèrent leur accord.
Si les cours théoriques ne posèrent aucun problème au nouvel étudiant, les séances de taekwondo face à de vrais adversaires le forcèrent à redoubler d'effort. Keigo avait pris un retard considérable depuis son départ du collège. Les autres étudiants, eux, pratiquaient régulièrement et participaient à des tournois. Rester à Londres n'arrangeait pas son moral : fréquenter ses parents, malgré le lest qu'ils avaient finalement lâché, ne lui convenait pas. Il se mit à chercher une autre faculté et jeta son dévolu sur Nifleim, plutôt éloignée de la Capitale. Tout reposait sur ses épaules. Conséquemment, il cumula des petits boulots en parallèle des études et des vacances pour se constituer une épargne suffisante aux droits d'entrée de la faculté.
Invité
Invité
Mar 4 Sep - 13:14
Rebienvenue à toi ! C'est qu'il a l'air tout mignon le petit Keigo !
Welcome back J'avoue que je m'attendais pas du tout au choix de l'avatar. Je crois que je ne l'ai jamais vu sur un forum rp avant Keigo omg
Moi non plus à vrai dire. Mais la redécouverte de Captain Tsubasa a eu son effet. C'est la deuxième fois que je l'utilise, puisque je préfère être honnête, monsieur Keigo existait déjà sur un autre forum. Mais sa présente histoire est un monstre de Frankenstein de personnages que j'appréciais et que j'ai dû arrêter, avec adaptation bien sûr au contexte de Reload !
Kyle A. Ethelred a écrit:
D'ailleurs, je sais pas pourquoi je trouve ça tellement adorable le 20 ans et demi, mais je sens que ça va être confirmé quand j'aurais lu la fiche
En fait, c'est tout con, je suis nulle en chiffres et pour m'en sortir dans les âges, les mois, etc, j'ai marqué ça pour m'en souvenir.
Kyle A. Ethelred a écrit:
(PS : Je tape si je veux. J'ai été brokoro kokoro moi, j'ai naïvement cru que je pouvais mettre le rp en suivi sans danger )
Ah bah mon pauvre, si tu suis les rp des Allesia en pensant sortir indemne... Je te plains ! [/quote]
*Flood is bad*
Ma voix : ♫ (Noiz) Messages : 452 Métier : Pierceur Pouvoir : Don d'ubiquiété Double(s) compte(s) : Nathaniel Eliseum
Akemi William's
R:Divers
Mar 4 Sep - 16:26
J'arriiiiiiiiiiiiive *se viande la gueule * C'est à mon tour de te souhaiter la re-bienvenue Ton perso et trop cool jpp et je connaissais pas le perso xD
Rebienvenue mon chou \o/ J'ai lu ta fiche hier soir, je comptais te valider hier soir, mais mon pc m'a dit "nope, j'ai plus de batterie, je veux faire une pause", donc me voilà aujourd'hui pour m'occuper de toi !
Je dois dire que j'ai été surprise par ton avatar, je crois que c'est la première fois que je le vois, je trouve ça cool comme tout. J'ai beaucoup aimé ta fiche, c'est assez sympa l'idée de la famille diplomate. Surtout que c'est bien utilisé.
Puis j'aime bien ton perso tout court aussi, donc je pense que je viendrais voir s'il est pas possible qu'on ait un lieu tous les deux (enfin avec Rain).
Tout ça pour dire que tu es validé (et qu'au passage je serais ton parrain :o) et que je vais aller te mettre ta couleur et ton rang !
• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ; • Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui; • Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !
Et surtout n'oublie pas de venir passer un coucou sur la ChatBox ! Amuses-toi bien parmi nous, au plaisir de te voir sur le forum ! ♥️
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