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Change as come, keep your dignity...

Natsuo Wilde
R:Physic
Change ~ Road ~ Time
Messages : 189
Métier : Tatoueur
Pouvoir : Régénération nocturne
Humeur : Hivernale

Double(s) compte(s) : Stefan Allesia ; Ulysse Tabarly
Natsuo Wilde
R:Physic
Jeu 4 Jan - 23:24

Natsuo Wilde

Wake up, son of mine. Mama's got something to tell you...

• Nom : Wilde
• Prénom : Natsuo, James
• Surnom : Nat, Natsu
• Âge : 24 ans
• Plutôt : Seme. Suivant la personne il peut paaaaarfois passer en dessous, mais les places sont chères…

• Origine(s) : Nippo-britannique
• Métier : Tatoueur
• Groupe : Reload Physic

• Pouvoir : Régénération nocturne. Depuis son retour à la vie, le métabolisme de Natsuo peut guérir d’absolument tout en l’espace de quelques heures. Que ce soit un rhume, un bleu sur le genou, une fracture ouverte ou une blessure par balle, tant qu’il parvient à atteindre la nuit en vie, il est assuré de survivre. Dès que le soleil passe sous l’horizon et que le ciel s’obscurcit, ses cellules s’activent à une vitesse surhumaine pour reconstituer os, peau, organes et muscles quels qu’ils soient. Il n’a jamais testé (pour des raisons évidentes) mais il serait même capable de se faire repousser un membre. Car peu importe la gravité de ce qui l’accable : lorsque le jour revient, son corps est comme neuf.
• Malus : Se remettre normalement d’une plaie ou d’une maladie est long et pénible. Pour Natsuo, c’est aussi rapide qu’atrocement douloureux. Toute la souffrance qu’il aurait du ressentir le temps d’une guérison normale se retrouve condensée en l’espace de quelques heures. Par conséquent, plus la blessure est grave, plus la douleur sera vive (voilà pourquoi il espère bien ne jamais, ô grand jamais, perdre de membre). Dans les cas extrêmes, il lui arrive de délirer ou de perdre conscience et, comble de l’ironie, son cœur pourrait même finir par lâcher si des souffrances trop intenses venaient à se prolonger trop longtemps. De plus, Natsuo n’a pas des nuits très reposantes. Lorsque ce n’est pas la douleur qui l’épuise ou l’empêche de dormir, c’est la vitalité surnaturelle de son corps lui-même qui tient le sommeil éloigné. En effet, quand il n’a rien à guérir pendant un certain temps (en général quelques jours), l’énergie foisonnante de ses cellules n’a plus rien pour se canaliser et son métabolisme s’en voit gravement bouleversé dès que la nuit arrive. Natsuo souffre alors de tachycardie, de tremblements, de bouffées de chaleur, de sautes d’humeur et d’accès de violence. Dans le pire des cas, il se retrouve pris d’un incontrôlable besoin de se blesser lui-même pour endiguer son pouvoir. Inutile de préciser que, dans ces cas-là, il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Plus il attend, plus la crise est violente. Par conséquent, il se voit régulièrement obligé de se mutiler pour éviter de perdre les pédales et de sauter d’un immeuble… Enfin, après un tel plat de résistance ça peut sembler une bagatelle, mais lui ça le fait royalement chier : même si ceux qu’il avait avant sa mort se « réparent » avec lui, Natsuo ne peut plus se faire de nouveaux tatouages. Son corps rejette en effet tous les pigments avant de cicatriser tout seul. Heureusement qu’il avait pris de l’avance…

• Marque : Un tout petit ouroboros qui semble tracé au pinceau à l'intérieur du nombril. Il lui a fallu un certain temps avant de la trouver derrière son piercing. Ici !
• Âge de la mort : 22 ans
• Cause(s) de la mort : Poignardé à mort après une bagarre de bar qui s’est salement poursuivie dans une ruelle.

• Mon pseudo sur le net : Cooniz. Ou Raton.
• Âge : Quart de siècle, maggle
• Présence sur le forum : Une fois par an mais ça dure toute l'année
• Que pensez-vous du forum : Ilékoul J'tassure ! Un grand merci à Mew, à Akemi, à Adrian, et à Zarko évidemment  Tourne ~
• Comment l'avez-vous connu ? Dans un bar, tard le soir

• Le personnage sur mon avatar est : OC de moua, Natsuo Wilde. En vrai j'en aurais des plus jolis bientôt, en couleur et tout hide the pain
• Le code est :
Caractère du personnage
Natsuo. Un prénom, deux kanjis. Ceux de l’été et de la vie. Il le porte plutôt bien. Selon lui, sa vie ressemble à un feu de forêt. Les choses y brûlent, y repoussent, puis partent de nouveau en fumée. Inutile donc de chercher à y construire quelque chose de stable. Mieux vaut vivre pleinement les beaux jours et courir sous le soleil jusqu’au prochain typhon, comme lors d’un été qui ne finirait pas.

Au premier abord, Natsuo est aussi estival que son prénom : chaleureux et extraverti, aller vers les autres ne lui fait pas peur même s’il le fait parfois comme on monte au front. Franc, direct et peu disposé à ménager son entourage, il peut incommoder par son manque de réserve et vous avez tout intérêt à vous adapter rapidement. Malgré son naturel sympathique, le gaillard a le sang chaud et n’est guère patient quand on lui marche sur les pieds. Il lance rarement les hostilités (à moins que votre tête ne lui revienne vraiment pas) mais sort sans scrupules l’artillerie lourde dès lors qu’il n’a plus aucune raison de vous ménager. Humour grinçant et réparties sulfureuses sont ses maîtresses armes mais il sait aussi parfaitement jouer de son physique de brute pour vous intimider. Si vous le jugez ainsi, pourquoi vous détromper ?

Car Natsuo n’a évidemment pas que le soleil contenu dans son nom. Les ombres aussi sont plus denses sous le zénith estival et la chaleur peut vite devenir étouffante. Beaucoup de frustrations et de regrets suffoquent en lui depuis des années. Ils peuvent le rendre agressif, violent et rancunier si l’on met le feu aux poudres en s’en prenant à ceux qu’il aime ou même en mettant sans le savoir le doigt sur sa mésestime de soi. La gouaille et l’entrain de son tempérament ont beau être sincères, ils sont aussi un jeu de lumière pour cacher le dégoût qu’il a de lui-même. Natsuo ne s’aime pas. À ses propres yeux, il est un monstre répugnant qu’il faut briser, dompter, museler et relâcher parfois pour le remettre en cage sans difficulté. Le sport qu’il fait régulièrement lui suffit parfois. Mais souvent, il n’a d’autre choix que de laisser libre cours aux pulsions qui le poussent à se mettre à danger, à la jouissance malsaine et honteuse qu’il éprouve à sortir les crocs. Il se laisse souvent entraîner dans de sales histoires pour donner et recevoir les coups et la violence qu’il mérite. Et puis, les bleus et les coupures, ça guérit rapidement sans être insoutenable, et ça lui évite d’avoir à se blesser lui-même quand vient la nuit. Natsuo n’aime pas la nuit non plus. Il la déteste et la craint comme sa tortionnaire, son rendez-vous de solitude sanglante qu’il ne peut pas fuir.

Mais tout n’est pas que soleil éclatant et aveuglantes ténèbres dans le coeur de ce garçon. Il y a aussi des parcelles de douceur, des instants sereins qui patientent au détour d’un sourire ou d’un main caressante. Lorsque l’on sait canaliser le feu de son tempérament et apaiser ses angoisses, Natsuo sait être affectueux et attentionné. Il aime comme on se plonge dans la mer par une journée torride, comme on s’endort à l’ombre bercé par les cigales. On trouvera difficilement une amitié plus entière, un amour plus dévoué que le sien. Mais à part Akemi, son meilleur ami et son aube de toujours, peu de gens peuvent aujourd’hui y prétendre. Ses sentiments trop ardents ont causés trop de douleurs, trop de fois. Il préfère les étouffer même s’il est conscient que les braises n’ont besoin que d’un souffle pour que l’incendie reprenne. Natsuo se méfie de l’intensité parce qu’il la porte en lui. C’est aussi de là que vient son malaise par rapport au sexe. Même si c’est un besoin naturel, il n’apporte qu’un bref soulagement pour beaucoup de miasmes, frustration et violence. Les hommes d’aujourd’hui baisent comme ils font la guerre, pour soumettre l’autre par les armes de chair et non de métal. Il ne s’y livre qu’à contrecœur. Il est mal à l’aise et distant avec les hommes qui lui plaisent. De sa vie entière, il n’y a jamais eu qu’une seule personne qu’il a pu désirer et toucher sereinement, avec qui il a pu recréer le monde de leurs corps partagés, mais il l’a si bien brisée depuis que ça ne fait que conforter son opinion. Les hommes d’aujourd’hui sont incapables de faire l’amour.
Physique du personnage
1m78 pour 92 kilos : Natsuo est un beau bestiau. Ses muscles compacts charpentent une silhouette trapue, toute en puissance concentrée, pas clinquante pour un sou. Sa démarche et ses gestes, maîtrisés par des années de pratique du sport et du dessin, sont ceux d’un fauve qui attendrait son heure, emprunts de force et d’une indolence qui n’ont insouciantes que le nom. Vous pouvez vous y fier : il est taillé pour frapper fort et faire mal, ou pour mettre en valeur le Louvre d’encres qui décore sa peau, comme un marin bagarreur tout droit débarqué d’une histoire de pirates. On voit peu le métissage sur son corps ou ses traits, le mélange s’étant fait de façon à ce qu’on ne puisse pas vraiment le soupçonner. Ses longs cheveux noirs rasés sur les tempes et noués en queue de cheval, ses yeux noirs légèrement bridés, sa peau blanche qui dore au soleil sont les seuls indices de son ascendance japonaise. Pour le reste, son large visage à la mâchoire carrée, aux pommettes saillantes, aux arcades prononcées et au long nez pointu est résolument occidental, si ce n’est anglais. Quelques piercings le parent car il est vierge de tatouages : un à l’arcade et un bon nombre aux oreilles, mais aussi un au nombril et au téton gauche. C’est à Akemi qu’il les doit. Heureusement pour lui, ils ont tous cicatrisés avant sa mort.

Natsuo ne s’embarrasse pas de mode ou d’allure. Ses vêtements sont simples et confortables, dans les tons sombres, souvent légers même au coeur de l’hiver car le bougre est en permanence chaud-bouillant comme un radiateur. Malgré ça, il respire toujours la santé. Jamais vous ne le verrez malade plus d’une journée. Fatigué par contre, c’est bien plus probable. Les cernes sont la norme sur son visage parfois chiffonné et sa voix sera souvent éraillée en début de matinée. Il vaut mieux ne pas lui parler avant son premier café, ni le déranger pendant les petites siestes de dix minutes qu’il parvient à faire dans la journée. Peu s’en sont sortis sans une bonne engueulade...
Histoire du personnage
Les fées qui dansent sur la Lande
Ne racontent pas de belles histoires…

Quand on ne se sent pas chez soi dans son propre corps, fatalement, c’est que la racine du mal est profonde. Moi, je n’ai même pas attendu de savoir marcher pour trébucher dessus. Je n’étais pas un bébé facile. Toujours râleur, boudeur, plein de peurs et de pleurs. Ma mère était fatiguée de me bercer. Le fantôme de mes frères, les silences de mon père et son Enfinite puisaient déjà dans ses forces sans que j’aie besoin de venir m’en mêler. Je sentais tout ça, je crois. Ses bras frêles qui me tenaient se cramponnaient si faiblement qu’on se demandait lequel risquait de tomber. Pourtant elle était douce et aimante, d’un amour calme et fatigué, comme elle. Elle qui restait à la maison sans pouvoir travailler depuis que ses fausses couches, et ma naissance, et son Enfinite faisaient du monde un perpétuel flanc de falaise à gravir à mains nues. Elle restait avec moi, donc, quand j’étais tout petit, me lisait des histoires et me regardait dessiner, jouait parfois du piano de ses longs doigts fins mais jamais bien longtemps parce que les touches finissaient par devenir méchantes avec elle, la faire trembler, et pleurer, et partir dans une autre pièce où je n’étais pas. J’étais une touche de piano moi aussi mais à l’époque je l’ignorais. Ces moments-là, je ne les aimais pas. Parce que je restais avec Papa et Papa était comme un mur avec moi. Un mur qui se serait déplacé, un peu poussiéreux, un peu abîmé, mais immense, toujours dressé pour barrer l’accès ou tracer la voie. Une seule, celle-là, et gare à toi si tu n’y restes pas… Déjà à l’époque je ne comprenais pas pourquoi il me regardait comme si j’avais eu une bombe accrochée dans le dos.

Quand il faisait beau, maman m’emmenait dehors après la maternelle pour me montrer les arbres, les fleurs, les oiseaux, m’apprendre leurs noms en japonais et se sentir un peu comme chez elle à Londres. Maman venait du Japon. Elle ne savait plus pourquoi elle en était partie, ni même pourquoi elle n’y retournait pas. Je crois qu’elle y pensait parfois mais finalement, c’est le Japon qui est venu à elle un jour où elle a retrouvé une amie d’enfance autour du bac à sable. Ce jour où moi j’ai rencontré Akemi.

Dans son prénom, il y a l’aube et la beauté. Pour moi c’était juste le son de l’Amitié. Dès qu’on s’est vus je l’ai adoré et je ne pouvais même pas dire pourquoi. Parce que c’était Lui, Parce que c’était Moi. C’est tout, c’est comme ça. J’étais heureux qu’il veuille de moi au moins autant que j’avais besoin de lui, au point que ses parents ont accepté de payer mes frais de scolarité pour qu’on ne soit pas séparés. Oui j’étais heureux qu’il veuille de moi pour ami parce que je n’étais pas vraiment l’ami idéal. Le gros garçon chouineur, froussard, faiblard que les autres enfants passent leur temps à descendre plus bas que terre, c’était moi. Mais Akemi était là et, même si ça ne marchait pas toujours, j’étais heureux qu’il cherche à me défendre, qu’il essaie. Ça me suffisait. C’est l’intention qui compte, non ? C’était ce que je croyais…

J’avais dix ans quand j’ai appris que je me trompais. Quand j’ai vu Akemi perdre l’aube de son nom, devenir terne et silencieux comme une fin de crépuscule, quand les couleurs sont parties. Je ne savais pas, je ne comprenais pas. C’est quoi un viol ? Qu’est-ce qu’on fait contre ça ? J’ai su après, mais je comprenais encore moins. Pourquoi ? Est-ce que tous les pères qui ne sont pas des murs font ça ? Ça n’allait pas. Je sentais les racines sombres bouger sous mes pieds et l’arbre pourri dévorant son propre fruit me faisait froid dans le dos, mais je ne pouvais rien faire. J’ai voulu en parler, les mots ne sont pas venus. Comment parler de ce qu’on ne comprend pas ? De ce qui rampe sous terre et qui n’a pas de nom ? On ne peut pas. J’ai crié et frappé ce jour-là. Je voulais l’aider, essayer, comme il m’aidait moi. Mais les enfants n’abattent pas les arbres alors j’ai commencé à battre les autres. Natsuo ? Le bébé ? La bouboule ? Cette tarlouze de jap’ ? Connais pas. Ce n’est pas moi. Moi je suis plutôt celui qui rend les coups, qui cogne partout où ça peut te faire mal, qui a ton sang sur les doigts dans le bureau du principal. Celui qui encaisse les gifles du père sans sourciller pour ne pas regarder sa mère qui n’a plus la force de pleurer. Longtemps je me suis battu, escrimé, écorché sur les épines avant de trouver un moyen d’abattre l’arbre pour de bon.

L’avantage quand on est fils de pharmacien, c’est qu’on a accès à toutes sortes de choses à condition d’être discret quand on fait le mur. Ce jour-là il pleuvait. On rentrait du collège et je tremblais, mais pas de froid, quand je lui ai donné le sachet rempli de cachets en lui disant quoi faire. J’avais grandi plus vite que lui mais je tremblais quand même parce qu’il me regardait avec ses yeux qui voulaient se rallumer, revoir l’aube se lever, et que j’avais peur que ça ne marche pas. L’intention, ça ne suffit pas. Je le savais maintenant mais, cette fois, ça l’a fait. L’arbre abattu, le fruit sauvé. Moi j’avais juste poli la hache mais je me sentais tellement heureux d’avoir pu l’aider que j’aurais pu en pleurer. Je ne l’ai pas fait. J’aurais du.

Il y avait mes frères qui ne seraient jamais là. Il y avait mon père qui ne trouvait plus les mots. Il y avait le piano qui la détestait. Il y avait le Japon qu’elle ne reverrait pas. Il y avait moi mais ce n’était pas suffisant. Il y avait tout ça et son Enfinite. Et un jour cette saloperie, ce mot cruel qui entaille les lèvres et écorche le cœur sous ses syllabes douces, un jour l’Enfinite a gagné.

Papa a vendu le piano. J’avais quinze ans, je le regardais et j’avais l’impression de dépasser le mur d’une bonne tête tellement la mort de Maman avait sapé ses fondations. On est resté face à face à se faire la guerre, lui à vouloir me garder dans le rang et moi à tenter de lui péter quelques briques. Je n’étais pas l’ado modèle, pas même rebelle, simplement violent sans réelles raisons parce que je sentais toujours la pourriture dans les racines, je crois. À cette drôle de période où le corps fait n’importe quoi, je me voyais changer et, à chaque regard étranger posé sur mon torse ou la courbe de mes lèvres, j’avais l’impression qu’elle pouvait me toucher. Que moi aussi je pouvais finir souillé. Je n’avais toujours pas de mots pour parler de ça alors je continuais de frapper, de me muscler, de me durcir pour oublier ces choses-là. Je me demande encore comment je l’ai rencontré…

Mon corps ne me plaisait pas. Je ne savais pas pourquoi mais Papa avait peut-être raison. Peut-être que la bombe était bien là et m’empêchait de me tenir droit. Je voulais devenir tatoueur pour tenter d’arranger ça alors je dessinais, partout, tout le temps, pour être prêt lorsque viendrait le tour de ma peau. Je traînais beaucoup sur internet pour chasser l’inspiration, les modèles, des frères de passion. Ce n’en était pas un, enfin pas tout à fait. Je ne sais plus sur quel site on s’est rencontrés, sur quel recoin de la toile j’aurais mieux fait de ne pas aller le jour où j’ai touché du doigt la vie de Bartholomew.

Il était gentil, et doux, et patient. Il me souriait tout le temps. Même par claviers interposés, Je le savais. Il était plus âgé mais il ne me traitait pas comme si c’était le cas. Et ça me faisait tellement de bien qu’avec lui, je n’avais pas besoin de mordre ou de frapper. Avec lui je pouvais parler. Avec lui les mots venaient. Je l’aimais beaucoup, je l’aimais déjà. À l’époque j’ai choisi Niflheim pour ma formation juste pour pouvoir le rencontrer. Il faisait chaud, c’était l’été. J’avais dix-huit ans et je me sentais trop petit, trop grand, trop mal dans ma peau détestée et pourtant il m’a reconnu. Dès qu’on s’est vus il m’a souri et, pour une fois, j’ai oublié que mon corps ne me plaisait pas. C’était bien au final d’avoir un corps comme le mien. Au moins je pouvais marcher à côté de lui, lui parler, le regarder, rêver un peu mais pas le toucher. Pas encore. Ça c’est venu après, quand Bartholomew n’a plus été capable de me saluer de la main gauche.

L’intention ça compte. Je voulais l’aider alors je faisais de mon mieux et ça avait l’air de marcher. J’essayais d’être comme lui avait été avec moi, quand j’étais à Londres et que je lui parlais et qu’il était comme le printemps sur mes épaules en retour. Ma formation était finie, je venais d’ouvrir le salon avec Akemi. J’avais vingt ans et mes premiers tatouages. C’était rien à côté d’un bras en moins et de deux pères morts. J’étais terrifié mais tant pis, J’ai essayé. Je voulais que Mew sourit à nouveau. Je crois que c’est pour ça que je l’ai embrassé. Il faisait chaud, c’était l’été. Pour notre malheur, ça a marché.

Nous n’aurions pas du. Je n’aurais pas du mais comment aurais-je pu savoir à l’époque tout ce que j’allais causer ? Jamais je n’aurais pu m’en douter. C’était comme si je n’avais pas le cœur assez grand pour tout compter, pour tout embrasser d’un coup et que je devais cligner des yeux pour supporter le goût de tant de bonheur. Avec Mew, tout était si beau, si neuf, si vivant, que même les racines à mes pieds semblaient reverdir et la bombe dans mon dos se désamorcer. Avec Mew, je ne pouvais pas être souillé. Ses doigts, ses yeux, ses lèvres sur ma peau me rendaient plus fort et plus fragile. Assez fort pour l’étreindre avec amour et abriter ses gémissements, assez fragile pour basculer sans honte et sans retour dans les larmes qui me prenaient parfois après, étendu contre son souffle qui me berçait. Tout était doux, rien ne faisait mal. Comment les choses auraient pu se déchirer en ce qu’elles sont devenues ?

Je ne sais plus pourquoi je suis retourné là-bas. On ne se voyait plus beaucoup même si on se parlait encore, tout était mieux de loin entre Papa et moi. Je n’aurais pas du revenir, peu importe la raison. Récupérer des affaires ou m’assurer qu’il avait vieilli, peu importe tout ça. J’aurais du rester chez moi, chez Mew, chez nous, loin du passé. J’étais trop grand à présent. Sans faire exprès, sans même le vouloir, j’ai regardé par-dessus le mur en retrouvant une longue lettre de Maman et j’ai vu, j’ai découvert avec horreur l’arbre vérolé qu’on m’avait toujours caché, celui dont je sentais les racines ramper sous mes pieds depuis tout petit, comme des serpents jaillis de terre. Je me souviens encore de leurs anneaux de bois mort qui plantaient leurs échardes dans ma peau et du venin qui me brûlait au plus profond des os alors que j’apprenais la vérité.

Maman a été violée, quand elle était encore professeure de piano et apprenait à jouer aux enfants du quartier. Il avait dix-huit ans, il venait le mardi, il s’appelait Dorian, il disait l’aimer. C’est ce qu’il répétait en la forçant sur le sol à côté du piano, puis il est parti et elle est restée.
Et moi aussi je suis resté, contrairement à mes frères. Je suis resté et maman n’a plus jamais joué de piano sans pleurer.

La bombe a explosé. J’ai crié. De toutes mes forces, j’ai frappé dans le mur pour la première fois. Il savait depuis toujours il savait et il m’avait menti. Et moi, je ne pouvais même plus l’appeler Papa. Plus personne ne pouvait s’appeler comme ça. Je n’en voulais plus, je n’en voulais pas. Je suis rentré chez moi. Je voulais retrouver Mew et mon meilleur ami, je voulais qu’on me dise que je n’étais le fils de personne. C’était mieux que d’être issu de cet arbre vénéneux dont la sève me brûlait le sang en continu maintenant que je savais. Je suis rentré chez moi sans que ça ne change quoi que ce soit. J’ai vu Akemi et l’aube de ses yeux, j’ai vu Mew et son sourire de printemps, et je suis resté sans voix. À nouveau, comme autrefois, les mots ne sortaient pas. Ils restaient piégés comme des insectes sous l’écorce de l’arbre mort dont j’étais le fruit, condamné à pourrir de l’intérieur moi aussi. Je l’ai prouvé comme un jouet du destin qui enfile sa malédiction.

J’étais piégé. À nouveau mon corps me dégoûtait. Cette chair, ce sang issu d’un crime que je devais porter, dont je sentais la pestilence à chaque fois que je respirais sans parvenir à m’en purger… Je ne sais plus pendant combien de temps le niveau est monté. Combien de temps je suis resté acculé et muet, incapable de lutter pendant que Mew tentait de m’aider sans réellement savoir ce qui se passait si ce n’est que je devenais distrait, anxieux, distant. Son contact me faisait peur, comme si c’était moi qui risquais de souiller sa pureté de printemps. J’aurais voulu lui dire, je le voulais vraiment, mais le monstre sans forme se dérobait sous mes doigts tout comme ma vie s’effondrait sous mes pas. Je ne maîtrisais rien. J’avais l’impression de tomber en morceaux, en dizaines de débris de verre qui se plantaient dans mon cerveau. Je savais bien que je finirai fatalement par exploser mais...
Oh, Mew, je suis désolé.

J’avais honte. À chaque insulte, chaque coup que je lui donnais, je me détestais de me sentir aussi soulagé, même pendant une seconde. J’avais l’impression d’être revenu à l’époque où l’arbre maudit m’a caché le soleil pour la première fois, en privant d’aurore les yeux d’Akemi. L’époque où je frappais pour déverser le trop plein de fureur, l’impuissance qui m’étouffait. Chaque fois je me disais que c’était la dernière, que je ne devais pas, qu’il fallait que j’arrête avant de le briser mais c’était plus fort que moi. Je lui faisais du mal alors que je l’aimais, mais j’aimais encore mieux le blesser comme ça plutôt que risquer de le profaner avec la pourriture que je portais en moi. Même si chaque jour devenait un morceau d’Enfer fait de cris et de portes fermées, mieux valait tuer le printemps avant de le flétrir, même si ça signifiait ne plus jamais sentir le soleil de son sourire.

C’est ce que j’ai fait, Mew ? Je t’ai tué ? Je n’arrive pas à m’en rappeler. Je me souviens seulement que tu ne bougeais plus. Tu respirais à peine alors que je tremblais d’avoir ton sang sur les mains et le bruit de tes os résonnant dans mes poings. Tout cela je l’ai rêvé ? Peut-être… Plus rien ne m’a l’air vrai dans cette dernière nuit. La dernière, oui. Qu’est-ce que tu dirais si tu le savais ? Tu serais heureux ? Soulagé ? Penserais-tu que je l’ai mérité ? Je l’espère vraiment mais, te connaissant, je ne peux pas en jurer.

J’étais sorti. Je t’avais laissé prostré sur le plancher, dans ton sang et mes cris furieux. J’étais perdu et affamé. Je crois qu’au fond je savais que cette fois c’était fini. Je m’en souviens. Avalé que j’étais dans l’écorce de l’arbre, forcé de prolonger ses racines monstrueuses, j’ai décidé de tout brûler. J’ai trouvé ce que je cherchais, je savais où aller. Les bas-fonds de Niflheim je les connaissais un peu, assez pour trouver le sale coin où traîner, les mauvais types à déranger, les insultes, l’alcool et la haine à raviver. C’était facile. C’est toujours plus facile dans ce sens, pas vrai ? Alors que je t’avais aimé plus que tout sans que ça ne change rien… C’est ce que je me suis dit, c’est ce que j’ai pensé quand ils me tenaient dans la ruelle derrière le bar et que la lame plongeait son baiser brûlant entre mes côtes, comme un amant trop empressé. Au bout d’un moment, je ne la sentais plus me pénétrer. Il n’y avait que le froid et la douleur et le soulagement de voir tout ça finir. J’ai peut-être eu peur quand j’ai senti le mur frapper mon dos et le crachat sur mon visage, quand j’ai senti mon souffle et mon sang me quitter et que je craignais de voir mes souvenirs prendre le même chemin, se répandre sous mes yeux, diluer ton visage sur les pavés crasseux. J’ai eu peur mais tu es resté avec moi. Jusqu’à la fin je t’ai senti, jusqu’à la fin je t’ai promis que je ne reviendrai pas, que tu étais sauvé, que je brûlerai pour l’éternité avec joie pourvu que tu restes en vie. J’ai promis, j’ai juré, et la peur s’en est allée. J’ai su que tout irait bien. J’allais seulement mourir. C’était écrit, ce n’était rien. J’avais déjà été mort pendant des millénaires avant de germer sans jamais en souffrir, alors tout irait bien. Pour une fois, tout serait comme il devrait l’être…

J’avais tort.

Je me suis réveillé dans cette putain de ruelle, tiré de la mort par une silhouette sombre, un crâne de loup, une main décharnée, une question piège et un torrent d’acide déversé sur mes plaies. J’ai voulu crier. C’était impossible. La douleur me sciait en deux, m’éventrait à nouveau, me vidait les entrailles pour me remplir de peur et de questions sans réponses. J’ai perdu connaissance avant d’appeler à l’aide. Je me suis réveillé dans le gris sale de l’aube, tremblant, nauséeux, hébété, sans même une cicatrice où le couteau m’avait frappé alors que mon sang tachait toujours le pavé. Il m’a fallu du temps, quelques autres blessures suivies de nuits sans sommeil pour comprendre que la Mort m’avait baisé. Mais avant ça, avant ça je suis rentré, perdu, baignant dans ma pisse et dans mon sang jusqu’à l’appartement, ce lointain souvenir d’amour où nous vivions ensemble pour ne pas t’y trouver. Tu étais parti. Tu avais disparu. Tu étais en vie. Et, moi je suis resté à genoux sur le plancher, à l’endroit même où tu t’étais effondré, à pleurer en souriant, soulagé de savoir que tout était fini, que tu étais loin de moi et en sécurité. Je me suis dit que crever dans cette ruelle était un prix équitable et il m’a semblé entendre la Mort qui riait à cette idée.

Deux ans ont passé depuis cette nuit étrange dont j’ai peu de souvenirs. J’ai continué à vivre, je ne sais pas trop comment. Akemi m’a aidé, pour changer. Sans lui, je me serais arrangé pour recroiser plus tôt que prévu l’enfoiré à tête de loup qui fait de mes nuits un enfer. Sans Akemi et l’aube de ses yeux, je n’aurais pas pu endurer la douleur et l’envie de faire mal qui se fondent en un même feu, qui ouvrent et qui referment les blessures avec le même sadisme chaque nuit ou presque sur mon corps détesté. Mais on s’habitue, avec le temps. On fait aller, autant que possible, avec l’angoisse du soir qui tombe. Le lierre recouvre le tronc des arbres morts et la vie reprend ses droits sans même demander, en nous rappelant d’un coup qu’on n’est pas tout seul dans ce mauvais rêve.

Akemi est comme moi, depuis un soir d’été et d'asphalte brûlant où on roulait tous les deux, chacun sur nos motos comme on le fait souvent. J’étais là pourtant, je l'ai bien vu esquiver la voiture de justesse. Et le flash d’horreur dans ses yeux, tout pâle et tout tremblant, effrayé mais bien vivant, avec l’air de se demander où est la couille dans le gigot. À ce moment-là, j’avais juste des questions en suspens et une vague intuition. J’ai été dépité en découvrant que c’était la bonne quand moins d'un mois plus tard, Akemi s’est dédoublé par erreur sous mon nez, me rappelant la Mort et son marché de dupes. Ce jour-là, je n’ai rien dit. Il ne maîtrisait sans doute pas encore le cadeau empoisonné qu'elle lui avait fourgué parce que ça ne lui est plus jamais arrivé devant moi après. J'aurais pu lui demander si lui aussi il l'avait vu, avec sa voix suave et son sourire de catacombes. Je n'ai pas eu besoin. Vu sa façon de s'effondrer et de manquer de mourir à mes pieds sans que je sache lequel des deux était le vrai, vue la peur panique qui m'a envahi comme la soudaine pestilence qui rampait dans l'air, je crois qu'il était tout près, le salopard en capuche qui a fait de nous des monstres.

Je n'ai plus jamais reparlé de ce qui s'est passé. J'aurais pu, j'y ai songé pendant que je m'occupais de lui et de son pouvoir meurtri. Mais j’ai repensé à ses mains affectueuses quand je lui avouais en pleurant la vérité à propos de Mew, à son sourire amical qui pardonnait mon crime, à sa présence de toujours qui apaisait mes douleurs, et je n’ai rien dit. J’ai juste fait comme si rien n'avait eu lieu et décidé, en silence, de veiller sur lui. Quitte à faire taire les envies de suicide qui me prennent parfois, quand je me retiens de hurler, sans succès, en me tailladant moi-même pour un peu de viande à guérir. Parce que c’est Lui, Parce que c’est Moi. C’est mon ami, je peux bien faire ça. Même si ça implique de mentir sur le reste, sur le don de la Mort et les blessures de mes nuits. C’est comme ça que je vis aujourd’hui, que je tente de pousser loin de l’arbre maudit tout en étant condamné à en goûter les fruits chaque fois que tombe le jour et que je me souviens à quel point le printemps était doux, à quel point il est loin.

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Jeu 4 Jan - 23:25
Change as come, keep your dignity... Giphy
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Jeu 4 Jan - 23:31
On va bien s'amuser

Spoiler:
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Natsuo Wilde
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Jeu 4 Jan - 23:38
Jaden:

Adrian:
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Jeu 4 Jan - 23:59
Welcome Home baby prêt pour une séance tatouage ?*wink wink*
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Natsuo Wilde
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Natsuo Wilde
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Ven 5 Jan - 0:03
Merci Yaaas Pour toi, toujours Change as come, keep your dignity... 2417081540
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Ven 5 Jan - 0:17
Hé bien, ma foi, intéressant tout ça ~

Le fauve sort de sa cage

Change as come, keep your dignity... Tenor
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Natsuo Wilde
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Ven 5 Jan - 0:24
Merci mon bon monsieur

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Nathaniel Okigaara
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Fiche | Profil
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Ma voix c'est:
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Métier : acteur
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Nathaniel Okigaara
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Natsuoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo Je t'aime mon bro
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Anonymous
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Sam 6 Jan - 19:53


Pré-validation de modérateur

Coucou, et re-bienvenue sur Reload ! OHOHOH (t'as vu, j'ai sorti Mew rien que pour toi Yawn) Tu le sais déjà, je suis ton parrain et je suis là pour espionner tous tes RPs dans les moindres détails Sneaky.

Pouvoir ► J'aime beaucoup ton pouvoir, je le trouve très intéressant. J'tassure ! Et les malus le sont tout autant !

Cohérence contexte ► Tout est bon ! (pauvre maman d'ailleurs i cri everitim)

Orthographe ► Je te l'ai déjà dit, mais ton style d'écriture me met en PLS. i cri everitim J'aime beaucoup comment c'est poétique, et les comparaisons (comme avec l'arbre, par exemple), et puis on s'ennuie pas pendant la lecture et c'est tout joli. i cri everitim

Autre ? ► Bienvenue dans la Labrateam. Much Doge

Le staff est à ta disposition pour toutes questions ou informations complémentaires. Modérateurs ou administrateurs, n'hésites surtout pas. ♥️

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Oliver Winchester
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Oliver Winchester
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Sam 6 Jan - 23:07


Tu es validé ! Bravo !

« BONSOIR, C'EST MOI, OLIVER. Yaaas Je viens te valider et te donner un peu de couleur, faut pas être tout blanc comme ça. Avoir l'air malade, c'est pas cool. Change as come, keep your dignity... 1564012798 Tu seras donc un beau soleil, tu seras orange ! J'ai aussi hâte de voir les prochains avatars, c'est cool d'avoir ses propres dessins en avataaar ! Bon, le pouvoir est génial, j'aimerais bien l'avoir aussi mais bon, je veux pas des malus... Yawn Je suis d'accord avec Bart alors je ne vais rien dire de plus. Hâte de voir ce que ça va donner inrp. ♥️ »

• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ;
• Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui;
• Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !

Et surtout n'oublie pas de venir passer un coucou sur la ChatBox !
Amuses-toi bien parmi nous, au plaisir de te voir sur le forum ! ♥️

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