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Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel [TERMINÉE]

Stefan Allesia
R:Element
Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel [TERMINÉE] 7eo0

Ma fiche ~ Mes liens ~ Mes rps
Messages : 778
Métier : L3 de droit (et ouais, il repique son année)
Pouvoir : Contrôle de la lumière
Humeur : Orageuse

Double(s) compte(s) : Natsuo Wilde ; Ulysse Tabarly
Stefan Allesia
R:Element
Sam 13 Mai - 0:37

   

   
Stefan Allesia

Voici le cœur des Hommes. Fais-en bon usage.
   

   


Nom : Allesia
Prénom : Stefan, Angelo
Surnom : Stef. Fanfan aussi, mais c'est le nom de son chat alors ça porte à confusion. Une seule personne au monde a le droit de l'appeler Chaton. Et une seule autre a celui de l'appeler Rital.
Âge : 22 ans (né le 12 août 1996)
Plutôt : Seme (Boom, bébé)
Origine(s) : Italiennes
Métier : L2 de Droit.
Groupe : Reload Element

Pouvoir et description : Contrôle de la Lumière. Peu impressionnant dit comme ça, n'est-ce pas ? Rendre la lumière plus ou moins vive ou lui faire changer de couleur, ça ne casse pas spécialement trois pattes à un canard. On change de registre en apprenant que Stefan est capable, dans un rayon de quelques mètres, de supprimer toute lumière ou au contraire de la rendre insoutenable, vous rendant ainsi aveugle. Il peut la distordre et la diffracter, vous faisant voir les choses plus gros, plus petits, déformés, plus près ou plus loin qu'ils ne le sont vérité. Il peut vous empêcher de distinguer une, plusieurs ou toutes les couleurs. Il peut ralentir les flux de photons, vous faisant tout voir avec un temps de retard sur le réel, comme certaines étoiles qui brillent encore dans le ciel alors qu'elles sont mortes depuis des années. Il peut même, en restant parfaitement immobile, détourner la lumière de son corps, devenant ainsi quasiment invisible à vos yeux. Alors, il est dans quel état le canard maintenant ?
Malus : D'une part, à cause de sa plus grande sensibilité à la lumière, Stefan a perdu plusieurs dixièmes à chaque œil et il doit maintenant porter lunettes ou lentilles. Les lumières trop vives le fatiguent vite, tout comme le fait de rester longtemps derrière un écran. D'autre part, une utilisation trop prolongée de son pouvoir lui cause des migraines ophtalmiques particulièrement carabinées. En plus de la douleur propre à toutes les migraines, elles s'accompagnent de tout un tas de troubles visuels des plus agréables : vision trouble ou déformée, vibrations visuelles, scotomes et phosphènes. Quand il outrepasse ses capacités, ces symptômes s'accentuent et peuvent aller jusqu'à la cécité temporaire. Ils s'accompagnent également de nausées, d'engourdissements et de vertiges. Que du bonheur.
Position de la marque et description : Le symbole du soleil, sur l'aine droite.
Âge de la mort : 21 ans
Cause(s) de la mort : Percuté par une camionnette le 25 mai 2018. Ça lui apprendra à porter un casque et à regarder des deux côtés de la route avant de traverser à un carrefour.

   


   
Description Physique

   


Pour le moment, Stefan habite dans un T5 spacieux qu’il partage avec deux colocataires. Malgré le léger désordre, sa chambre est propre et chaleureuse. Pour l’instant, il est absent.

Il est passé en coup de vent en rentrant des cours. Des vêtements encore tièdes du sèche-linge ont été laissés à l’abandon sur son lit. Une garde-robe classique d’étudiant normal : des t-shirts, des jeans et des chemises en abondance, et puis quelques gilets, quelques pantalons de toile, quelques sweats, quelques vestons pour les grands soirs. Le tout dans un style sympathique et vivant, où les couleurs sobres côtoient les motifs excentriques. Taille M, parfois L selon les marques, et toujours des coupes qui mettent en valeur sa silhouette en V, ses larges épaules et ses jolies fesses fermes. La pointure de ses baskets nous apprend qu’il doit faire environ 1m80 et ses 74 kilos ne sont dus qu’à la musculature déliée et compacte que lui ont sculptée ses années de basketball. Il le pratique toujours au sein du club de l’Université. Son ballon personnel traîne d’ailleurs au pied du lit.

Sur le petit lavabo coincé entre son placard et la porte d’entrée se trouvent ses affaires de toilettes. Stefan prend soin de son apparence. Si un coup de peigne suffit à discipliner ses fins cheveux blond vénitien, il prend chaque matin ou presque le temps de se raser soigneusement, au blaireau et à la shavette pour ne pas irriter sa peau dorée par le soleil. Pas de barbe sur son visage triangulaire, au menton rond et étroit. Il tient au côté angelot que lui confèrent la régularité de ses traits, la douceur de sa bouche à l’ourlet langoureux qui se pare de toutes sortes de sourires, du plus radieux au plus narquois. De fait, sa beauté n’est pas dépourvue de caractère. En partie grâce au discret piercing de son lobe gauche, mais surtout grâce à ses yeux. Surplombant ses pommettes lisses, leur forme en amande s’ourle de courts cils noirs très fournis qui soulignent l’or chatoyant de ses iris. Cette couleur chaude semble flamboyer, brasiller, fluctuer en fonction de la lumière ou même de ses humeurs et donne à son regard une acuité caressante lorsqu’il se pose invariablement sur le monde avec l’air de vouloir le croquer à pleines dents. À son grand soulagement, la baisse de son acuité visuelle ne nuit pas à cet atout physique. Il porte très bien les lunettes, elles lui donnent un côté sérieux. Il les a choisi carrées à monture d’écailles pour le côté hipster, mais il a aussi une paire rectangulaire plus classique et discrète, ainsi que des lentilles.

De manière générale, on peut sentir dans cette chambre lorsqu’on y pénètre qu’elle est toute entière imprégnée de son assurance. Celle qui donne son aplomb à sa démarche, leur ampleur à ses grands gestes, ses harmoniques joyeuses à sa voix chantante, ensoleillée de son accent italien. Stefan est conscient de sa beauté, de son charme, du désir qu’il suscite. Et même si les épreuves qu’il a traversées depuis son arrivée en Angleterre ont assombri la lumière dont il semblait irradier, elles n’ont fait que lui ajouter une part ténébreuse dont il se revêt sans mal pour donner du relief à sa séduction, tout comme le fait la marque apparue au bas de sa hanche qu’il fait passer pour un tatouage quand il ne peut pas la cacher. Même légèrement éclipsée, il reste l’étoile brillante qui arpente le monde en se servant sans hésiter.
   



   
Caractère

   

Je suis
L’Inconnu qui ne le reste pas bien longtemps. Ce type que vous croisez dans la rue, dans le métro, à la BU, que vous ne connaissez ni d’Ève ni d’Adam et qui a quand même un sourire chaleureux à vous adresser. J’aime vous rencontrer, qui que vous soyez. Je pars du principe que vous avez tous quelque chose de sympa, quelque chose à apporter et que je serai plus riche si je parviens à savoir ce que c’est. J’y suis plutôt bon, souvent. Je n’ai pas peur de vous adresser la parole même si je ne vous connais pas et je suis confiant, souriant, engageant lorsque je vous parle de la pluie et du beau temps. En général, c’est suffisant.

Je suis
Le Pote que vous rêvez d’avoir. Celui qui prend tout du bon côté. Celui pour qui le monde est un grand plateau de jeu. Celui qui a le soleil dans la poche et le partage sans façon. Pourquoi pleurer ? Pourquoi être triste ? Tout peut devenir amusant si on le regarde sous le bon angle et rire de son malheur, c’est déjà le vaincre. À ce titre, tous les moyens sont bons pour amuser la galerie. Alors oui, vous m’appréciez. Pas toujours c'est vrai, parfois je vous irrite franchement. Mais malgré tout, vous me voulez dans vos soirées, dans vos sorties entre amis, dans votre groupe de TD. Vous aimez mon humour, mon esprit, ma répartie, mon timing pour raconter les histoires et ma générosité quand il s’agit de ramener de l’alcool. Et moi je l’avoue, je fais tout pour vous rendre accro, pour que vous en redemandiez. C’est vaniteux, je sais. Mais quand vous flattez mon ego de la sorte, je me sens comme un seigneur en son fief.

Je suis
L’Ami qui vient vous chercher sous la pluie. Quand on est seuls, je me calme, je vous écoute, je m’adoucis. Avec vous je suis gentil, tendance grand frère. Plutôt tactile dans la mesure de vos limites, vous pouvez tout me dire. Promis je ne rirai pas, ou alors tout doucement, et ferai l’effort de vous prendre au sérieux. Un peu. Je vous conseillerai si j’en suis capable, tant que je peux le faire sans me livrer moi-même. De toute façon si vous me le demandez, j’esquiverai par une pirouette. N’en soyez pas fâché. C'est un prix à payer. Je vous aime bien alors, par précaution, je garde mon bouclier rutilant à portée de main, pour vous distraire de ses reflets si vous vous approchez trop. Mais je viendrai quand même vous protéger si vous en avez besoin, quitte à partager vos ennuis. Après tout, à deux, on en sera plus vite sortis.

Je suis
Le Prince Charmant, en un peu mieux. Parfois, on me trouve prétentieux à jouer de mes charmes. C’est vrai. Rien ne sert de le nier. Mais aujourd’hui, c’est différent. Aujourd’hui, vous me plaisez. Et je n’ai rien de pompeux quand je vous fais la cour. Ma séduction, c’est aussi mon naturel et ma simplicité, pour vous montrer que vous vous trompiez si vous me pensiez orgueilleux (alors que je le suis, en vérité). Galant, attentionné, je vous enveloppe savamment de mes paroles, de mes sourires, du réseau de mes allées et venues. J’observe, je m’adapte, je déploie tout mon talent à vous faire vous sentir spécial. Et je fais en sorte que vous ne regrettiez pas d’être tombé dans mes bras.

Je suis
L’Étalon Italien dont vos voisins connaissent le nom quand je repars le lendemain. Je pourrais être plus modeste, je l’admets. Mais à ma décharge, depuis que je vis à Niflheim, j’ai eu beaucoup de bons professeurs.

Je suis
L’Amant qu’il vaut mieux oublier. Ne m’en voulez pas. J’ai vraiment aimé cette nuit entre vos bras. Il y en a peut-être même eu plusieurs, qui sait. Et si j’ai été tendre et viril, câlin et taquin, insatiable et passionné, je l’ai été sincèrement. Mais c’est terminé. Je n’ai rien de plus à vous donner, vraiment. Si vous restez, vous ne ferez que me pousser plus vite dans le lit suivant. Désolé. Je peux résister à tout, sauf à la tentation. Pourquoi se priver, après tout ? Les choses sont plus simples ainsi car de toute façon, l’Amour… l’Amour est un fardeau.

Je suis
L’Amoureux transi qui finit toujours par s’en mordre les doigts. Pourquoi croyez-vous que je  ne m’attache pas ? Je suis trop ardent, trop dévoué, trop passionné pour pouvoir aimer de façon détachée, pour que la souffrance ne finisse pas par me poignarder dans le dos. Tenez-vous le pour dit car je suis à double tranchant. Parce que vous avez eu davantage de moi que n’importe qui, vous n’avez pas le droit à la trahison. Que je vous rejette ou que je vous veuille, je m’y jetterai corps et âme jusqu’à oublier ce que je suis. Je traverserai l’Enfer pour vous et avec le sourire encore, ou bien je vous y pousserai même si je dois y brûler aussi. Tant pis. Ça sera avec votre nom sur les lèvres.

Je suis
Parfois, seulement parfois, l’Acide sur vos plaies. Mais c’est parce que vous l’avez cherché. Il y a des pans de ma vie où vous n’avez rien à faire, que je n'accepte pas que vous touchiez. Ça finira mal, si vous essayez. Je ne m’énerve pas facilement mais je suis fier, et hargneux, et rancunier si vous me mettez sur le pied de guerre. Je n’en viendrai pas aux mains, ou alors pas de moi-même parce que vous n’en valez pas la peine. À la place, je serai méprisant, cynique et je n’aurai pas de scrupules à frapper où ça fait mal, quand bien même ça serait déloyal. Et puis je l’avoue : c’est plaisant de se laisser aller parfois à un peu de méchanceté, surtout si ça permet de réaffirmer sa place dans la hiérarchie. C'est un autre style de bouclier, garni de pics empoisonnés.

Je suis
L'Icare dont le soleil est parti après l'avoir enflammé et dont les moignons d'ailes me brûlent encore le dos.

Je suis
L'Abandonné qui a peur d'aimer de nouveau mais qui n’apprend pas ses leçons.

Je suis
Sans doute d’autres choses.
Mais je les ai oubliées.
   


   
Histoire

   


« Souviens-toi, mon chéri : si tu plais aux autres, tu n’auras jamais de soucis. »

C’est un de mes premiers souvenirs. J’avais 4 ans et demi. Il ne faut pas dire n’importe quoi aux enfants de cet âge…

Avril 2002. Un appartement spacieux, sur deux niveaux, dans un vieux bâtiment du Trastevere, à Rome. À l’origine, il s’agissait de deux logements séparés mais grâce à un prêt sur trente ans et des travaux colossaux, les propriétaires actuels en ont fait un tout petit palais dans les chambres duquel ils accueillent les touristes tout au long de l’année.

Le petit garçon déboule dans le salon, un jouet à la main. Une jolie voiture rouge qu’il vient faire rouler sur le tapis de jeu en tissu d’un bébé de six mois assis à côté de lui, qui rit aux éclats et s’agite quand il passe sur ses petits pieds nus. C’est une fille. Elle est pâle, et maigre, et tombe souvent malade, mais tous les voisins dans l’immeuble, dans le quartier en sont jaloux. Leur mère les rejoint en les entendant. Elle aussi est pâle, et maigre, et souvent malade. Mais elle est avant tout belle comme une princesse de contes. Elle s’agenouille près d’eux et caresse tendrement les mèches blondes de son fils.

« Tu aimes la faire rire ? »
« Oui ! »
« C’est bien. Elle t’aimera beaucoup quand elle sera plus grande. »


Souriante derrière ses longs cheveux noirs, elle prend le bébé pour l’installer sur ses genoux. Le garçonnet commence à faire rouler sa voiture jusqu’à son épaule, puis vient se blottir contre elle à son tour, son pouce dans la bouche. Elle embrasse doucement son front et sa voix rassurante semble descendre du ciel pour envelopper tout son petit corps.

« Plus les autres t’aimeront, plus tu seras heureux. Parce qu’il y aura toujours plus de gens gentils que de méchants autour de toi. »
« Moi c’est Mama que j’aime. Et Luza. »
« Mama aussi vous aime très fort. Mama restera toujours près de vous deux… »


Un premier souvenir. Et un premier mensonge.


« Elles ne reviendront pas, Stefan. Il n’y a plus que toi et moi, maintenant… »


J’ai suivi ce conseil. Je n’ai jamais eu de soucis à me faire aimer de tout le monde, même quand j’étais petit. C’était un peu comme une seconde nature.

« Alors ? Tu as choisi ? »

Septembre 2006. Le garçon lève les yeux de la vitrine sur le visage rond et frais du boulanger, percés de fossettes et de grands yeux d’un bleu cru, qui le regarde avec amusement. Il lui adresse un sourire en tendant sa monnaie.

« Deux cannoli siciliani, s’il vous plaît. »
« Pourquoi tu hésites toujours alors que tu prends chaque fois la même chose ? »


Il marque un temps d’arrêt, surpris de la question. Puis, son sourire s’élargit et il incline légèrement le visage comme par timidité, en contrepoint de son regard qui pétille de malice.

« Pour que vous me parliez encore un peu… »

Le boulanger rit aux éclats, lui donne ses gâteaux et un caramel, sous le charme. Le garçon les récupère, remercie avec application, puis quitte la boutique pour rentrer chez lui en ajustant son cartable sur son dos.

J’étais adorable. Aimable, bien élevé, serviable avec mes parents, gentil avec ma petite sœur, sérieux à l’école, pas farouche pour un sou et suffisamment généreux avec mon groupe d’amis pour que ceux-ci me soient fidèles face aux éventuels jaloux. Par conséquent, je n’avais aucun souci. J’étais tellement comblé que je n’ai même pas vu le cataclysme qui couvait sous mon toit.

Il devine aussitôt en poussant la porte de chez lui que quelque chose ne va pas, même si Apollonia vient l’accueillir en jappant et en remuant la queue. Saluant poliment le vieux couple de français qui somnolent dans le salon commun, il s’engage dans un couloir, traverse la cuisine et arrive dans le salon familial. Il y trouve son père dans son fauteuil, penché sur ses genoux, la tête dans les mains et secoué de sanglots silencieux. Sa mère n’est pas là, Lucrezia non plus. Il n’y a qu’une lettre déchirée sur la table basse, dont les morceaux sont recouverts d’une écriture fine et élégante. Sa gorge s’assèche. Il a soudain très froid et ses jambes se mettent à trembler alors qu’il voit son père, si grand et fort, en train de pleurer dans son fauteuil.

C’était les tout débuts du vaccin contre l’Enfinite. Ma mère était partie aux Etats-Unis avec ma sœur pour trois semaines, le temps de les faire immuniser toutes les deux. Et pour finir, elles n’en étaient jamais reparties, à cause d’un certain Dr Summers. Dans mon imagination, c’est invariablement un sosie de Clark Gable. Il fallait au moins ça pour que mon père et moi ne puissions pas lutter.


« Ton père a de la chance d’avoir un garçon comme toi... »


Si je suis gentil, si je souris, si les autres m’aiment, Mama et Lucrezia reviendront. Pendant longtemps, bien après que Papà ait cessé la bataille juridique pour obtenir la garde de sa fille après le divorce, c’est resté une idée immuable dans ma tête de môme. C’est fou les fixettes débiles qu’on peut faire dans ce genre de situation. Mais au moins, celle-ci m’a bien servi.

Mars 2010. Le jeune garçon dresse avec application les moules de ses tartelettes amandine, avec la rapidité précise que confère l’assurance. À côté de lui, Apollonia le couve du regard, sagement assise sur sa queue remuante. Il a l’habitude. Il fait de la pâtisserie tous les soirs pour que les hôtes de la maison aient des gâteaux frais à disposition le lendemain matin, comme le faisait sa mère. Aujourd’hui, il y en a sept. Trois pour la famille d’anglais arrivée la veille, deux pour les allemands là depuis bientôt une semaine et deux pour eux.

Papa me répétait souvent que je n’étais pas obligé, mais je m’y tenais. C’était bon pour le commerce et pour nos notes sur TripAdvisor. Et puis c’est utile de savoir cuisiner, tenir une maison, se débrouiller seul. J’aimais bien. Comme je n’avais rien perdu de mon charisme ni de ma générosité, ça contribuait à me rendre original et populaire à l’école. Ça, et le club de basket. En bref, j’étais toujours aussi à l’aise en société, et ce même dans les situations imprévisibles…

Alors qu’il enfourne sa plaque, son père passe la tête par la porte de la cuisine après avoir accueilli quelqu’un dans l’entrée.

« Stef’ ? Tu veux bien venir une minute ? J’aimerais te présenter… »

Curieux, le jeune garçon règle le minuteur et s’engage dans le couloir vers le salon commun. Il y découvre un homme grand et mince, au visage anguleux et mal rasé sous ses longs cheveux bruns, noués en catogan. Il porte une veste en cuir et une chemise blanche qu’il n’a pas pris la peine de rentrer dans son jean, dont le col laisse entrevoir le haut de son torse. Son sourire creuse des plis de malice au coin de ses yeux sombres, de façon très séduisante. Il y a quelque chose d’assuré et de possessif dans la manière dont sa main est posée sur le dos de son père.

... Que je parvenais toujours à tourner à mon avantage.

« Stefan, voici Leonardo. Il va venir habiter avec nous. Leo, voici mon fils. »
« Enchanté, Stefan. J’espère qu’on s’entendra bien. Et je préfère qu’on m’appelle Leo. »


C’est un doctorant en littérature de la Renaissance, qui a douze ans de moins que son père. Le jeune garçon regarde d’abord sans un mot cet inconnu s’avancer en lui tendant la main, détaillant ses traits avec une acuité particulièrement vive dans ses yeux dorés.

À ce moment-là, je ne savais pas encore que je m’entendrai à merveille avec Leo. Qu’il m’apprendrait la guitare, à tourner mes dissertations, le nom d’un tas de poètes antiques et de rockeurs des années 70, à nettoyer mon historique après un site porno. À embrasser comme un dieu, aussi. Tout ça, je n’en avais aucune idée. Mais j’ai fait ce que je fais à chaque fois.

Son visage se fend d’un sourire chaleureux et d’un hochement de tête en lui serrant la main avec franchise. Sa poigne n’est pas aussi vigoureuse que celle de l’homme adulte face à lui mais il soutient sans problème son regard.

« Enchanté, Leo. Ça me fait plaisir de te rencontrer. »

Je l’ai mis dans ma poche.


« T’inquiète pas, je t’oublierai pas… »


Parfois, je m’en veux un peu quand je me dis que j’ai appris à embrasser avec le compagnon de mon père. Aujourd’hui encore, c’est un secret bien gardé entre Leo et moi. Mais je ne le regrette jamais bien longtemps. Ça m’a changé la vie.

Juillet 2012. Fin du monde en approche. En attendant, l’adolescent finit de nettoyer la chambre du client qui vient de partir il y a moins d’une heure. Il lui semble encore entendre le vrombissement de sa moto alors qu’il change les draps du lit. Quand il se rend compte qu'il est un peu triste, il se met à sourire et aussitôt il se sent mieux. Il n’y a pas de raison d’être triste.

Ça donne de l’assurance, un premier baiser. À plus forte raison quand il est réussi et qu’on vous apprend comment faire. Après ce cours particulier, je n’avais plus qu’une envie : réviser ma leçon. Le lycée a été une bonne école. Mais le premier à réellement en profiter n’a pas été un de mes camarades.

Après avoir mis le linge à la buanderie, il s’autorise un grand verre de limonade glacée pour combattre les 40°C qui s’abattent encore sur la capitale et rejoint son père dans le salon, seule pièce de la maison où la chaleur est supportable. Ce dernier met le registre à jour et lui adresse un sourire.

« Merci pour la chambre, Stef’. »
« Je t’en prie. »
« Il était agréable, ce garçon… Comment il s’appelait ? »
« Akemi. »


Akemi William’s. Un jeune nippo-britannique en roadtrip autour de la Méditerranée, arrivé deux semaines plus tôt sur une moto renversante. Un peu étrange mais sympathique, très remuant. Il a accepté de le suivre dans quelques coins branchés de Rome, ceux que les touristes n’ont pas souvent l’occasion de découvrir. Il doit être sur la route de Naples à l’heure qu’il est.

« Il était jeune pour voyager seul. Vous vous êtes bien entendus, non ? »
« Ça peut aller. »


Ils sont sortis ensemble, pendant une semaine. L’adolescent n’a quasiment pas dormi dans sa chambre et il ne compte plus le nombre de fois où ils ont fait l’amour. Un chiffre sans doute tout à fait normal pour deux jeunes hommes en pleine santé, dont l’un découvre le sexe. Maintenant que son petit coup de blues est passé, il en gardera un bon souvenir. Il était drôle et attachant. Il avait quelques piercings étrangement placés qui vont lui manquer. Peut-être. Ils vont essayer de garder contact. La sonnette de l'entrée retentit soudain. Apollonia quitte son panier pour aller aboyer dans le couloir. Son père retire ses lunettes et remet de l’ordre dans ses papiers.

« Ah, ce doit être la prochaine locataire de la 6. Tu veux bien lui ouvrir ? Je te rejoins tout de suite. »

Parce que tout le monde le sait : on apprend plein de choses à l’école.


Il acquiesce et rattrape la chienne pour lui ordonner de rester sage pendant qu’il va à la porte. Son sourire et son accueil chaleureux sont déjà tout prêts sur son visage quand il tourne la poignée. Mais en voyant la jeune femme sur le palier, pour la première fois depuis des années, il reste sans voix.

Mais les leçons les plus importantes nous tombent dessus sans prévenir, sans consigne, et sans examen de rattrapage.



« Merci. C’était sympa. »


Je ne veux pas parler d’elle.

Mars 2015. Le jeune homme court comme un dératé dans l’escalier du métro, ignorant rageusement le point de côté qui lui brûle le flanc et coupe sa respiration. La panique l’empêche de sentir tout cela. La seule chose dont il est conscient, c’est que le prochain train pour Milan part dans moins de dix minutes. Il court de toutes ses forces sans entendre les protestations des gens qu’il bouscule, prend à peine le temps de regarder le tableau d’affichage dans le hall et se précipite sur les quais. Son cœur est sur le point d’exploser. Il lui semble que c’est ce qu’il fait quand il aperçoit soudain une longue silhouette mince, drapée de boucles brunes.

« Domenica ! »

Elle se retourne. L’angle de sa mâchoire, ses sourcils épais et son nez aquilin pourraient nuire à sa féminité mais la rondeur de sa bouche, de son menton, de ses pommettes, les longs cils de ses yeux verts viennent rétablir l’harmonie de ses traits. Le jeune homme peut s’abîmer pendant des minutes entières dans la contemplation de ce visage. Mais aujourd’hui, cette beauté altière lui lacère les entrailles alors qu’il la rejoint, essoufflé et hagard.

« Stefan ? Mais qu’est-ce que tu… »
« Domenica… C’est quoi, cette histoire ? Comment ça, tu t’en vas ? »


Elle bat des paupières sans paraître comprendre. Pourtant, elle lui a bien laissé une lettre dans sa chambre, une odieuse lettre où elle le remerciait pour leurs trois années d’amitié (d’amitié…) et lui disait adieu. Il s’en rappelle chaque phrase, chaque mot comme marqué au fer rouge dans sa chair, alors qu'elle semble peiner à s’en souvenir.

« Je te l’ai dit pourtant. En fait, j’ai déjà quelqu’un. Je vais la rejoindre à Milan. »
« Tu vas la… »


La foudre lui tombe dessus, en pleine gare de Rome. Ce qu’elle vient de dire n’a pas de sens. Ça fait trois ans qu’ils sortent ensemble, qu’il traverse toute la ville chaque semaine pour aller la voir dans son petit appartement de San Lorenzo, qu’il ne vit que pour elle. Et elle a déjà quelqu’un, depuis tout ce temps. Il doit lui faire de la peine car elle a l’air gênée en lui expliquant :

« Hum, j’aurais peut-être du te le dire avant… Tu comprends, ma famille n’a jamais accepté que je préfère les femmes. À leurs yeux, je devrais plutôt faire de mon mieux pour repeupler la planète, moi qui ai eu la chance d’être vaccinée contre l’Enfinite. Quand ma copine a déménagé à Rome pour ses études, j’ai cherché un moyen de la rejoindre sans trop éveiller leurs soupçons pour qu’ils nous laissent en paix, moi et mon utérus. Et quand on s’est rencontrés, je me suis dit que ça irait si je leur disais que j’avais un petit ami ici. »
« Mais… mais alors, toi et moi… c’est… »


Le sourire compatissant qu’elle lui adresse lui donne soudain des sueurs froides. La nausée lui tord l’estomac.

« Stefan… Je t’aime beaucoup, vraiment. Tu es gentil, drôle et on s’amuse bien avec toi. J’ai vraiment passé de bons moments en ta compagnie. Mais maintenant que ma copine s’est installée à Milan et que j’ai trouvé du travail là-bas, je n’ai plus besoin de rester ici. Donc il vaut mieux qu’on oublie ce qui s’est passé entre nous. Dis-toi que c’était comme… un service spécial de ta maison d’hôtes ? D’accord ? »
« Un service spécial… »


Il recule d’un pas, hébété. C’est donc tout ce que j’étais pour toi ? Tu ne m’as jamais pris au sérieux ? Tu n’as jamais songé à ce que je pouvais ressentir ? Tu es un monstre, une garce, une… une femme ! Et moi je t’adore. Je ne veux pas oublier ce qu’il y a eu entre nous. Je ne veux pas être séparé de toi. Je ne veux pas que tu sois à qui que ce soit d’autre que moi. Il ne peut rien dire de tout cela. Et elle finit par se détourner avec un signe de la main lorsque le chef d’escale siffle le départ.

« Il faut que je me dépêche. Salut ! »

Le jeune homme reste seul, ivre de larmes et de douleur sur le quai de la gare, de longues minutes après que le train ait disparu à l’horizon.

Je ne veux vraiment pas parler d’elle.


« Rappelle-toi toujours que tu es quelqu’un de bien… »


J’ai fui.

« Tu n’as rien oublié ? Tu es sûr ? »
« Oui, Papà. »
« Bon, bon… »


Août 2015. Agenouillé sur le palier, le jeune homme grattouille copieusement le ventre d’une Apollonia fatiguée mais se prêtant encore volontiers à l’exercice. À côté de lui, son père s’agite, un peu fébrile, saisit la poignée de la valise, la lâche pour vérifier qu’il a bien les papiers de la voiture, rajuste sans cesse ses lunettes… Il finit par lui demander presque craintivement.

« Stef’… excuse-moi, je sais qu’on en a déjà beaucoup parlé. Mais tu veux vraiment partir si loin ? »
« Oui. »


Je l’admets. Je l’assume.

Il a répondu d’un ton calme et ferme, sans sourire. C’est rare. Mais c’est parce que c’est important. Il ne veut plus rester ici. Même si elles sont peu nombreuses, Rome est encore trop pleine de souvenirs blessants, trop pleines de ces femmes qui lui ont menti, se sont jouées de lui, dans lesquelles il ne voit plus rien d’autre que des traîtresses. Puisque l’Université lui en donnait le moyen, il a choisi de partir en Erasmus pour sa licence de droit. Son père était paniqué mais maintenant, il accepte la main rassurante que son fils pose sur son épaule :

« Ça va aller, ne t’inquiète pas. On a le téléphone, on a internet, et je rentrerai pour les vacances. Je rentrerai, Papà. »
« Mais bien sûr qu’il rentrera. Ton fils est un homme de parole. »


Mes études n’étaient qu’un prétexte, d’ailleurs je ne suis pas très sérieux. J’ai choisi le droit comme j’aurais pu choisir autre chose. L’important, c’est que j’ai trouvé exactement ce dont j’avais besoin : un nouveau départ.


Le jeune homme échange un sourire complice à son beau-père. Leonardo trouvait que c’était une bonne idée d’aller étudier à l’étranger. Il l’a aidé à faire sa demande à l’Université de Niflheim, en Angleterre, où un de ses très bons amis exerce en tant qu’enseignant-chercheur. Le jeune homme s’est souvenu de cette ville parce que son premier petit ami en venait et lui avait dit qu'il n'y avait aucune femme là-bas. Ça lui a semblé parfait. Et puis, même si ce n'était pas le seul endroit du monde à être dans ce cas, il a eu envie de revoir cet ex sympathique et attachant, seul vestige épargné dans le champ de ruines de son coeur. Il l’a recontacté pour prendre de ses nouvelles, pour l’occasion.

Ici, je peux profiter d’être ce que je suis. Celui que les gens aiment, admirent, désirent. Celui qui n’a pas de soucis. Celui qui profite de la vie et de tous ses bienfaits. Celui qui aime tout le monde sans s’attacher à personne. Celui qui chantonne dans la rue en regardant le ciel. Celui qui sourit à côté de toi.

Devant tant d’assurance, le père abdique avec un petit sourire à son tour, rasséréné :

« Bon et bien, dépêchons-nous avant de rater ton avion. »


Les trois hommes sortent sur le palier avec les valises et leurs pas résonnent lourdement dans le vieil escalier de bois. Restée seule, Apollonia couine un peu à la porte puis finit par se résigner à se recoucher dans son panier. Un calme et lourd silence d’été tombe sur la maison…

Je suis ce qu’il y a de plus doux entre toi et moi. Ou du moins, je l’ai été.



« Veux-tu y retourner ? »


Si on m’avait dit que trois ans pouvaient suffire à changer autant une personne, je ne l’aurais pas cru.

« Les pompiers ! Appelez les pompiers ! »
« Monsieur ? Monsieur vous m’entendez ? Oh Seigneur, il est blessé... »


25 mai 2018. Stefan entend, vaguement. Il ne peut pas répondre de toute façon. Il a mal, mais pas tant que ça. Le plus gênant, c’est cette distance qui augmente entre lui et le reste du monde. Tous les sons sont flous, comme les images qui apparaissent parfois devant ses yeux, de l’autre côté d’un voile de plus en plus opaque, de plus en plus lourd… Il se souvient à peine de ce qui s’est passé…

Trois ans, qu’est-ce que c’est à l’échelle d’une vie ? Rien ou presque, un instant à peine. Comment peut-on faire autant de rencontres, vivre autant de choses en un laps de temps aussi bref ? Comment puis-je avoir l’impression que rien ne saura avoir plus d’impact sur moi que les trois années que j’ai passées dans cette ville ?

Il était à vélo et il souffrait. Il venait de se disputer avec un ami très cher… ou de quitter quelqu’un. Non, ça fait longtemps qu’il a quitté son ange. Ça fait longtemps que son cœur n’est qu’un champ de ruines où se succèdent les visages aimés qui le trahissent. Son père, Lindsey… Il ne veut pas y penser. Il voudrait plutôt qu’on lui explique où est passé son corps, pourquoi il ne peut plus bouger, pourquoi la lumière est si vive… Si… froide… Stefan ferme les yeux. Des souvenirs l’envahissent, le survolent sans s’arrêter, perdent peu à peu leur substance tandis qu’il s’éloigne de plus en plus… Il ne sait pas exactement à quel moment il comprend qu’il est en train de mourir. Il pleure peut-être un peu mais il ne s’en rend déjà plus compte… les images disparaissent… les sons… s’éteignent…
Le reste…
Est…
Silence.

Il y a un avant et un après.

« Tu es mort, mais tu vas revenir à la vie. »

Avant, j’étais le soleil et la joie, la passion et le feu, l’étincelle et le baril de poudre à la fois. Aujourd’hui…

« Je... »

Aujourd’hui…

« Je ne sais pas... »

Seul l’avenir le dira.
   



   
Derrière l'écran

   

Pseudo : Cooniz
Âge : 25 ans.
Présence : Surtout le week-end, j'en ai peur :/
Que pensez-vous du forum : C'était vraiment pas prévu à la base. Mais il fait chaud, la déco est chouette, les gens sont sympas. Moi ça me va x)
Le personnage sur mon avatar est : Kise Ryouta Kuroko no basket
Le code est :
   

   
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 13 Mai - 0:40
(re)BIENVENUEEEEEe huehuehue huehuehue huehuehue
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Akemi William's
R:Divers
Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel [TERMINÉE] Rs4a8j10

Ma voix : (Noiz)
Messages : 452
Métier : Pierceur
Pouvoir : Don d'ubiquiété
Double(s) compte(s) : Nathaniel Eliseum
Akemi William's
R:Divers
Sam 13 Mai - 6:47
REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE mon très cher ex ;)
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Stefan Allesia
R:Element
Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel [TERMINÉE] 7eo0

Ma fiche ~ Mes liens ~ Mes rps
Messages : 778
Métier : L3 de droit (et ouais, il repique son année)
Pouvoir : Contrôle de la lumière
Humeur : Orageuse

Double(s) compte(s) : Natsuo Wilde ; Ulysse Tabarly
Stefan Allesia
R:Element
Dim 14 Mai - 1:52
Merci beaucoup pour votre accueil !
Et un bisou à toué, ex de mon cœur ;D
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 14 Mai - 2:29
Coupain "rital" :yay:
on se fera un rp hein ?
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Nathaniel Okigaara
R:Psychic
Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel [TERMINÉE] Aesthetic

Fiche | Profil
Thème 1
Thème 2
Thème 3
Ma voix c'est:
[Aesthetic

Messages : 885
Localisation : Chez moi, en tournage ou dans un bar
Métier : acteur
Pouvoir : Connaissance illimité
Double(s) compte(s) : Akemi, Ezechiel, Geir, Reita
Nathaniel Okigaara
R:Psychic
Dim 14 Mai - 6:55
Akemi: *roule un patin à son ex* Héhé Yawn i kno ow 2 sing
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 14 Mai - 12:44
Bienvenue !!!

Au début j'ai pâli devant la longueurs de la fiche, mais j'ai tout de suite beaucoup aimé ta façon de présenter ton personnage et j'ai tout lu d'une traite !
J'espère que tu te plairas bien ici :D
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Stefan Allesia
R:Element
Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel [TERMINÉE] 7eo0

Ma fiche ~ Mes liens ~ Mes rps
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Double(s) compte(s) : Natsuo Wilde ; Ulysse Tabarly
Stefan Allesia
R:Element
Dim 14 Mai - 13:18

Inno > ma que, évidemment ;D

Nath > Mraaawr =w=

Merci beaucoup Milo, content d'apprendre que c'était plaisant à lire malgré la longueur ^///^
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 14 Mai - 15:05


Tu es validé ! Bravo !

« Rolalala j'suis si ému, t'es ma toute première validation, tu seras mon filleul préféré (ou pas). En tout cas j'aime beaucoup ta fiche et ta manière d'écrire, je parle au nom de tout le staff en te disant qu'on a apprécié que tu intègres aussi bien le contexte des femmes dans ton histoire ! Je te souhaite une bonne continuation, si t'as des questions ou envie de RP viens me voir  Love you ♥  »

• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ;
• Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui;
• Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !

Et surtout n'oublie pas de venir passer un coucou sur la ChatBox !
Amuses-toi bien parmi nous, au plaisir de te voir sur le forum ! ♥️

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Tino Silveira
R:Psychic
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Tino Silveira
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Sam 27 Oct - 19:44


   
Tu es validé ! Bravo !

   
« Ça y est, tu es le premier ! Sneaky Je suis sur téléphone pour te valider, je suis folle ! yaya Je regrette de n'avoir pas laissé de message de bienvenue quand tu t'es inscrit alors je vais me rattraper aujourd'hui. Je trouve que tu t'es très très bien approprié le prédéfini, on dirait même que tu as créé Stefan de toutes pièces. J'tassure ! J'aime beaucoup Stefan, il est attachant et très touchant. Il méritait pas de mourir !! J'ai hâte de savoir la suite de ses aventures en tout cas, je suis ton parrain officieusement allez, je pense qu'Elliot n'y voit aucun inconvénient. Yawn »

   
• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ;
   • Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui;
   • Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !

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