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○○ khalel holloway | take is easy ○○

Khalel Holloway
R:Psychic
○○ khalel holloway | take is easy ○○ 722500feels

(TC) Fondatrice

Climb up the H,
Of the Hollywood sign.
In these stolen moments,
The world is mine.

000
Messages : 30
Métier : Vétérinaire.
Pouvoir : Contrôle des émotions.
Humeur : Joyeuse.

Double(s) compte(s) : Shiro Miyazaki ; Randy Goldstein ; Ivan Miller.
Khalel Holloway
R:Psychic
Sam 6 Mai - 1:24

KHALEL
'Cause I'm a lost river
that'll never reach the sea
• Nom : Holloway.
• Prénom : Khalel.
• Surnom : Khal', Kha'.
• Âge : 26 ans.
• Plutôt : Ambivalent.

• Origine(s) : Anglaises.
• Métier : Vétérinaire NAC.
• Groupe : Reload Psychic.

• Pouvoir et description :
Contrôle des émotions d'autrui.

Ils sont le reflet de l’âme. Ils sont votre vrai visage derrière votre façade. Une vérité impossible à cacher. Tantôt lumineux et bruyants, la seconde suivante noirs et répugnants. Ils font un parfait allié, et à la fois un horrible ennemi. Ils font un partenaire de confiance, mais également un traître de la pire espèce. Les sentiments. Khalel les manipule ; soyez assurés qu’il en fait des esclaves à son service. Votre peine d’amour n’est plus qu’un lointain souvenir, tout comme votre joie fera place à une sombre dépression. La peine, le rire, l’amour, les pleurs, la luxure… Votre esprit est à sa merci du moment où ses yeux croisent les vôtres.

S’ils sont ennemis pour le commun des mortels, ils le sont au quintuple pour le jeune perceur. Son cœur s’est déjà brisé une centaine de fois, son sourire n’est pas une légende, et ses dépressions chroniques l’empêchent de mener une vie sociale lambda. Autant bienveillants que néfastes, ils provoquent en lui une chaleur immense qui tord ses boyaux et l’empêche de respirer.

[ Khalel fait vaciller vos sentiments, s’il le décide, du moment où vos regards sont croisés. La liaison faite, il peut contrôler ceux-ci pour vous faire ressentir tout autre chose alors que la situation ne s’y prête pas forcément. Votre colère devient joie, votre tristesse devient amusement, il n’a qu’à le décider pour tout changer. En contrepartie, il se voit souvent avoir des piques de nervosité, de tristesse ou de joie à n’importe quel moment. Il fait également des dépressions chroniques. À côté de ça, il n’est également pas rare de le voir être pris d’affreuses migraines dont il n’arrive pas à se débarrasser. ]

• Position de la marque et description : Un masque souriant, yeux clos, situé sur le dessus de sa fesse droit.
• Âge de la mort : 20 ans.
• Cause(s) de la mort :
Fibrose pulmonaire idiopathique.

►►

Mon pseudo sur le net : Millaby / Kitty / Agneau.
Âge : 21 ans.

Présence sur le forum : ♥ / 7 jours.
Que pensez-vous du forum : Vraiment ?

Le personnage sur mon avatar est : Kassim ▬ MAGI.
ϟ F*cked Up Mind ϟ
through the madness and chaos

Tu es bien. Tu te sens bien. Une boule d’énergie, une pile électrique ; un rayon de lumière qui s’est échappé du soleil. Et tu te laisses aller, au gré du vent, tu te plies à la vie et l’écoutes aveuglément comme un gamin. T’es juste heureux de vivre, de respirer, de voir, d’entendre… Et pourtant, tu n’es pas quelqu’un de très souriant, il faut le dire. Enfin, disons plutôt que ton sourire n’est pas honnête. Tu affiches en général cet air nonchalant qui ne donne pas envie de t’approcher. Bien loin d’être méchant, tu rêverais pourtant d’avoir de l’attention au quotidien. Et pleins d’amis ! Ouais. Tu en as, mais tu aimes en avoir plus. Plus de personnes avec qui rigoler et discuter… Tu n’es pas très bavard, tu ne parles pas souvent de toi, mais tu aimes papoter autour d’un verre, quelques cacahuètes, du beau temps d’hier et de la pluie de demain. Par-contre, et c’est très important, tu es un vrai pitre. Car avec tes amis, la donne change littéralement. Déjà plus jeune, tu enchaînais les bêtises et les cascades, rigolant de bon cœur ; et ça n’a pas changé. Tu es un peu fou sur les bords en fait, mais ça seul eux le savent. Blagueur, tu as toujours le petit jeu de mots ou la petite farce qui fera rire tout le monde, quitte à risquer des dommages collatéraux.

Dans le même registre, tu fais preuve d’un grand sens du sarcasme et tu excelles dans l’art de la métaphore. Bien sûr, la plupart des personnes détestent ça… Mais au fond qu’est-ce que t’en a à faire ? Tes vrais amis apprécient eux, ils en rigolent tout autant que toi, car t’es un peu le drôle de la bande. Tu aimes sortir de chez toi, voir le monde, ce qui t’entoure. Découvrir. On t’a donné des yeux, c’est fait pour voir. Alors tu es rarement chez toi, toujours en vadrouille ; sauf quand il faut s’occuper des bestiaux qui font tes compagnons de vie. Oh comme tu les aimes ! Tu leur voues un amour sans fin, un peu comme s'ils faisaient partie de ta famille. Ce n’est pas rare d’ailleurs que, lorsque tu es seul chez toi, tu les laisse se promener à leur guise dans le salon, bien qu’ils aient une place réservé spécialement pour eux. D’ailleurs, ton compte Instagram est rempli de ces bêtes ; sur tes épaules, ton crâne... Ta famille, ouais.

En général, tu es très social, mais tu n’aimes pas trop partager ta vie à des inconnus. Tu aimes poster quelques photos de temps à autre, mais tu évites d’afficher ton visage ou ceux de tes proches. Bien entendu, tu possèdes une petite page facebook pour montrer ton travail, mais ça s’arrête là. Tu n’es pas tatoueur, non, mais tu touches à toutes les parties du corps et tu fais également jouer ton scalpel sur celles-ci ; c’est ainsi que certaines de tes œuvres finissent sur internet. Tu restes modeste, mais tu es fier de ce que tu fais. Ton travail est un peu comme une évasion, ton moment de paix où tu ne penses à rien d’autre qu’à ta passion, c’est juste toi et ton client. Et tu es très sérieux dans ce que tu fais, car il s’agit là d’une forme d’art comme une autre, un moyen d’expression puissant.

Tu es un passionné. Mais t’es aussi un brin monomaniaque. T'occuper des animaux sera toujours ta passion, mais tu as des périodes où autre chose t’attire pour une courte durée. C’est comme la guitare que tu as achetée, tu te voyais déjà professionnel de la gratte, et regardes la, toute penaude, maintenant simple élément de décoration au dessus de ton canapé. Pendant un temps, tu avais même était fan de lecture. Tu aimes lire en général, mais t’as eu un pic soudain où tu ne pensais plus qu’à ça ! Tu as littéralement rempli ta bibliothèque de romans policiers, fantastiques… Tout ça pour quoi ? Pour lire tous les jours pendant un mois, avant de te prendre d’affection pour la pâtisserie.

Altruiste, tu tendras toujours la main pour aider la personne en face de toi. Tu ne vas pas jusqu’à déplacer des montagnes, assécher des lacs, mais tu es plein de générosité et d’humanité. Tu ne demandes évidemment rien en retour, mais il ne faut pas trop abuser de ta gentillesse. Tu n’es pas né de la dernière pluie. De plus ta patience à tendance à vite dépasser la barre limite. Et tu es très rancunier, alors attention. Bon, tu ne vas pas non plus couper les ponts avec une personne qui te fait un reproche, mais tu sais reconnaître les vrais des faux, et tu sais surtout reconnaître ceux qui sont avec toi, de ceux qui profitent de toi. Oui, tes pieds sont bien sur terre et tu as une vision assez réaliste du monde, un peu comme du pessimisme. L’homme n’est rien de plus qu’un animal comme un autre, tout n’est pas rose, rien n’est acquis, et les paillettes ne brillent pas éternellement comme on voudrait le croire. Alors malgré ton physique atypique, tu sais que tu fais partie du peuple, tu es cet « autre » quand on dit que ça n’arrive qu’a eux, et tu as donc parfaitement conscience du malheur qui peut te tomber dessus à tous moment.

Malgré tout, tu ris. Tu ris beaucoup. C’est un don chez toi. Tes sauts d’humeurs dus à ton pouvoir ne sont que passages gris, alors tu ris. Tes dépressions chroniques, encore une fois à cause de cette foutue créature, sont temporaires. Alors tu ris, encore. Jamais tu ne te laisseras abattre par quoi que ce soit. À terre, blessé, tu te relèveras toujours. Pire, tu en redemanderas, car tu veux vivre. Ces moments de souffrance, de joie, de tristesse et de bonheur sont ce qui fait qu’aujourd’hui, tu te sens vivant encore plus qu’avant. De toute évidence si tu as été ramené sur cette planète, c’est que tu peux encore servir à quelque chose, et tu comptes bien l’emmerder la face d’os.

Mais tu n’es pas non plus invincible, tu auras beau te donner force et courage, certains aléas de la vie font que parfois, tu préfères rester assis sur ta chaise que de passer en premier. Par exemple, tu es un piètre danseur. En fait, t’as pas vraiment d’équilibre. Tu sais pas trop pourquoi, c’est comme ça, et Dieu sait que tu es loin d’être dans la lune. Comment diable faisais-tu plus jeune pour escalader les murs de briques ou t’échapper par la fenêtre de ta chambre sans te tuer ? Un grand mystère, encore une fois. Dans la continuité, tu es un très mauvais dragueur. Tu n’es pas timide, non, mais tu ne sais pas parler en présence d’une âme agréable. T’es un peu brut de décoffrage pour tout dire, soit tu y vas franco, soit tu n’y vas pas du tout. Autant ne rien faire que de faire les choses à moitié ; mais forcément, dans l’inconnu, tu parles un peu crûment. Tu évites donc de parler tout court. De toute façon, pour toi, l’amour est quelque chose d’éphémère. Jamais tu n’as rencontré la perle rare, celui qui faisait battre ton cœur à en perdre haleine, et tu es persuadé que jamais tu ne vas le rencontrer. Mais ce n'est pas grave, ce n’est pas ta priorité.

Tu es cet humain. Cette personne dont le sourire cache une dure réalité. Tu es cet homme qui a rencontré la Mort. Tu es l’autre. Tu es le meneur. Tu acceptes la vie malgré ses mensonges, tu l’acceptes malgré sa réalité amère. Tu la vis, avant qu’elle ne se lasse une seconde fois de toi. Ouais, t’es humain. Presque.
ϟ What a Sheep u R ϟ
the vultures are up, but still i rise

Quand on te voit gambader dans la rue, en général, on te colle pas vraiment l’étiquette du vétérinaire en blouse bleue. Tu pourrais faire n’importe quel métier, comme vendeur, peut-être même plombier qui sait, mais t’as choisi une tout autre vocation. Ca choque pas les gens, là n’est pas le problème,  disons plutôt que ce n’est pas l’impression que tu donnes avec ton style quotidien.

Faut dire aussi que t’en imposes déjà pas mal avec ta crinière ! On te voit venir de loin avec tes dreadlocks. Tu les as maintenant depuis un bon bout de temps, alors forcément elles sont longues. Châtain foncé, elles arrivent à peu près au milieu de ton dos, en prime de quelques courtes qui, elles, composent une sorte de mèche qui retombe parfois sur ton visage. Bon, pour bosser c’est pas le grand luxe, tu ne peux pas vraiment te permettre de les laisser importuner ton travail… Alors tu varies. En queue de cheval, haute ou tombante, souvent un chignon, tu aimes changer chaque jour. Ah ça non, tu ne te raserais la tête pour rien au monde ! Les avoir courts ? Et puis quoi encore. L’avantage c’est qu’ils se marient très bien à tes yeux marrons -ceux de cochon, comme on dit- en amande, décorés de lunettes, ainsi qu’à ta peau légèrement matte.

Peau que tu as garnie de bijoux en tout genre. Pourquoi ? T’as pas vraiment de raison particulière à vrai dire… C’est beau, c’est tout. Alors tu fais. Pourquoi faudrait-il une raison ? Tu comptabilises au total quatre piercings ; un septum, un labret centré, une boucle à ton oreille gauche et un écarteur à ta droite. Tu choisis en général des pièces noires, car tu penses que l’argenté ne colle pas à ta peau café crème. Bien entendu, par souci d’hygiène, tu retires le tout avant de travailler, comme on retirerait un bracelet. Ce que tu ne peux pas retirer en revanche, ce sont tes tatouages. Outre la marque de la mort au dessus de ta fesse droite, un tiliqua à langue bleue vient arpenter ta nuque sous ta masse de cheveux, tout comme un serpent parcours ta cheville gauche. Il n’y a pas de but précis dans ces encrages, juste l’envie de t’embellir. Tu les caches tout de même aisément sous tes vêtements. Ce que tu caches moins bien, c’est ta langue de reptile que tu as fait couper en deux par un perceur à Londres. Pourquoi ? Parce-que. Oh tu es loin de dire que le processus a été facile, mais ça en valait la peine. Et forcément, pour parler, t’es bien obligé d’utiliser ce muscle.

De gabarit, tu mesures environs entre un mètre quatre-vingt et un mètre quatre-vingt cinq ; ce qui suit parfaitement à ton poids qui oscille entre soixante-quinze et quatre-vingt kilos. T’es pas bien musclé, tu ne l’as jamais été, et ce n’est pas le fait que tu sois guéri qui te donne envie de te mettre au sport. Au fond t’es pas bien gros, et tu fais attention à ce que tu manges, donc tu n’en vois pas la nécessité. Tu cherches quand même à garder une certaines endurance et a entretenir ta respiration, et pour ça ton fidèle Berlioz te prêtera toujours patte forte le dimanche matin après un bon petit-déjeuner.
Peu de gens le savent, mais tu possèdes une cicatrice à l’intérieur de ton poignet droit. Tu remercieras ton iguane, Mr. FluffyGrin, de t’avoir fait profiter de la longueur de ses griffes. La plaie était tellement profonde, tu savais que tu allais en garder un souvenir éternel. C’est comme le point noir que tu possède à ton majeur gauche. On ne le répétera jamais assez, mais vermifuger un chat, ce n’est pas de tout repos. Ca a d’bonnes dents ces bêtes là ! Bon après, c’est pas comme si tu faisais vraiment attention à tes mains… D’ailleurs tu te ronges les ongles, tes doigts sont abimés.

Au niveau de ton style vestimentaire, le foncé te convient à merveille. Pull, t-shirt, en général tu optes pour le col en V qui laisse entrevoir tes clavicules. Tes jeans ? Ils sont troués la plupart du temps. Bleus, noirs, tu risques même le blanc de temps en temps. Pour ton travail, tu t’habilles de couleurs claires et tu enfiles ta blouse, tantôt verte pâle, tantôt lilas, parfois avec décoré de petits lézards. Tu les collectionne un peu, les enfants trouvent ça amusant.


ϟ Nothing but a weed ϟ
andyou're still rising, again and again


05 JUIN. 92
« I won't just survive »

Ce fut la première fois. La première de toutes tes premières fois d’ailleurs. Ça n’a pas été facile, ça a pris du temps, ils ont bien cru que tu n’allais pas la laisser t’imprégner. Tu t’y refusais, étrangement. Comme si tu savais. Et puis, tu t’abandonnas. Et tu la laissas creuser ton petit corps, battre tes poumons et donner un rythme à ton cœur. Elle était définitivement là, comme promise. Elle t’accompagnera dans le meilleur comme dans le pire, tu lui jureras fidélité pour l’éternité, jusqu’à ce que la Mort vous sépare. La voici. La vie.

Elle t’a offert son premier cadeau dès le départ : une malformation des poumons. Rien de grave si ce n’est que le système immunitaire qui englobe toute ta respiration est plus fragile que la normale. Dès lors, tu fus déjà refusé toute activité sportive et affublé d’un diététicien pour le restant de tes jours, alors que tu n’avais que quelques heures.

11 JUIL. 92
« Oh, you will see me thrive »

Le Yorkshire. Bradford. Une ville comme une autre, baignée par la Beck. Le temps y est gris, les visages y sont gris, le ciment y est… Sale. Tes deux pères n’ont jamais apprécié les grandes villes, elles sont, disent-ils, froides. La différence est flagrante c’est évident. Toi t’aurais plutôt dit qu’elles sont grises. Mais c’est ici que tu naquis, à l’aide d’une couveuse artificielle. Tes parents donnèrent le nom Holloway à la mère. C’est excitant. Comme tes parents, tu allais rejoindre le troupeau, mouton parmi les moutons ; l’université t’attend déjà, toi futur manager, avocat ou ingénieur. Plutôt strictes, aimant le style de vie bourgeois, mais ne pouvant que la frôler des doigts, ils aspirent déjà à une grande vie pour le petit être que tu es. Ton premier père, Henry, est chirurgien. Son mari, Isaac, est professeur de philosophie dans le lycée de la ville d’à côté.

Tu as à peine un mois quand ils te font garder pour la première fois. L’envie de t’offrir un futur fait de satin était plus forte que celle de te tenir chaud. C’est ainsi donc que tu connus les bras d’un inconnu, payé juste ce qu’il faut pour s’occuper de ta bouche baveuse et de tes poignets boudinés. Il te berçait, te chouchoutait, un peu comme son vrai fils, et toi, tu te laissais faire. Tu pouvais pas faire autrement bien sûr, mais le lien se formait comme la corde retient le navire, et quelques années plus tard ton premier sourire fut tout naturellement offert à Wesley. Cette nounou d’enfer.

Tes parents ne comprenaient pas.
Alors Wesley dut trouver un autre travail.

24 NOV. 97
« Can't write my story »

Tu n’es pas issu d’une famille de riches fortunés qui se pavane, arborant fièrement le dernier Marc Jacobs ou dégustant son whisky pur, peignoir léopard, avec un seul glaçon pour compagnie. Comment ça des préjugés ? A à peine quatre ans, tu étais déjà un enfant pourri gâté, et pas grave si le mois se finissait sur des sachets de pâtes pour le couple, l’important était de te savoir bien dans tes petites chaussures Louis Vuitton. Tu comprenais pas trop pourquoi ils te grondaient quand tu rentrais le soir après l’école couvert de boue. Arthur n'avait pas fait exprès de te pousser. Mais apparemment, c’était grave. Alors le lendemain, tu avais dit à Arthur de faire attention.

Du haut de ta tête brune, la main de ton maître d’école repose. C‘est fou comme tu apprends vite, comme tu retiens bien les choses. Tes parents sont fiers. Ta famille est fière. Mamie t’offre des sous pour te féliciter. Tu demandes ce que c’est, innocent. S’en suit un long débat sur ton futur, sur la politique, sur la valeur de la monnaie ; plein de mots qui sonnent comme du charabia à tes oreilles d’enfant. Le superficiel. Alors tu t’échappes dans ta chambre, entouré de tes mille jouets, loin de valoir l’amour de tes parents. Tu attrapes ton lion en peluche et tu le serres contre toi, très fort.

14 MAI. 00
« I'm beyond the archetype »

Tes lèvres se posent timidement sur les siennes. Et rapidement, tu les retires et, d’un revers de manche, tu les essuies brusquement. Tu pensais que c’était la meilleure chose à faire quand Emile t’as dit qu’il était amoureux, car tu voulais lui faire plaisir ; et c’est ce que tes papas font, puisqu’ils sont amoureux. Mais à sept ans, on trouve ça un peu dégoutant. Où est le but ? Et puis c’est quoi être amoureux ? Tu devines aisément qu’il s’agit de quelque chose qu’on ne partage qu’à deux, et qu’il faut tout le temps être ensemble, ou en tout cas, la plupart du temps. Les autres enfants autour de vous criaient de recommencer de leurs voix aigües, et toi, tu voulais simplement t’en aller pour jouer avec tes amis de ton côté.

Tu faisais déjà partie de ceux qui aiment se salir. Les mains dans la terre, un pansement sur le museau, les genoux abîmés, un sale gosse qui ne rentrait jamais chez lui sans un nouveau trophée de chasse. Tu avais piqué des tupperwares à ton père et tu en faisais des cages pour les divers insectes et petits reptiles que tu ramenais dans ta chambre. Tu les cachais bien entendu, car tu savais que tu allais te faire gronder si jamais tes parents l’apprenaient. Au début, tu étais triste, car tes lézards et autres arachnides ne vivaient jamais plus longtemps que quelques jours -grand maximum- dans tes boites. Ce n’est que plus tard que tu compris le système de boite hermétique. Alors tu picoras des trous aux ciseaux pour laisser l’air pénétrer. Tes bestioles vivaient un peu plus longtemps. Tu te pris rapidement d’affection pour le lézard dans la boite au couvercle vert pomme, un petit gecko qui avait perdu sa queue. Il était un peu comme toi, vous étiez différents. L’un par une perte, l’autre par la maladie.

Tu le nommas « Titus ».
Il mourut huit jours après sa capture.

C’est là que tu compris également que, pour qu’ils vivent, il fallait les nourrir. Alors ta chasse s’accentua, et d’un collectionneur de bêtes tu devins passionné de reptiles. Les araignées ? Elles ne te servaient plus qu’à les nourrir.

30 SEPT. 03
« Oh, ye of so little faith »

L’école n’était pas ce que tu préférais le plus, mais tu y allais, et tu apprenais. Toujours aussi bon élève, tu étais également délégué de classe. Une fierté de plus pour tes parents qui te voyaient alors leader d’une grande multinationale. Un jeu pour toi, qui soutenais bravement l’interdiction des légumes à la cantine le vendredi. Mais tes pères avaient raison sur un point : tu es un meneur. Tu ne prends pas les décisions pour tout le monde, mais le monde suit celles que tu prends. Et c’était d’une importance capitale… Car oui, il fallait souvent trancher entre foot ou basket pendant la pause de treize à quatorze heures le mercredi. Déjà à cette époque, tu avais beaucoup d’amis, tu n’avais pas à essayer de t’en faire puisque de toute façon, ils venaient à toi d’eux-mêmes. Bien sûr, tu ne participais pas bien longtemps. Car même si tu voulais jouer, les professeurs te savaient malade. Tu toussais un peu le mercredi après-midi, sans savoir pourquoi.

Tes parents découvrirent quelques jours avant tes dix ans tes petites manigances. Dans l’excès, ils pensaient presque que tu étais en train de créer ton propre zoo. Furieux, tes petits animaux durent regagner le chemin de la liberté, et tu fus sévèrement réprimandé. Mais c’est également ainsi que ton cadeau d’anniversaire fut trouvé. Tu appelas ton premier chien « Berlioz ». Un golden retriever tout ce qu’il y a de plus banal, loin de valoir les écailles de tes feux reptiles, mais tu apprécias très vite sa compagnie. Ce chien avait la fâcheuse habitude de courir partout, faire des allers-retours du jardin vers le salon. Il bavait, aboyait ; un vrai sauvage. Alors tu courais avec lui, tu aboyais aussi. Et tu toussais, sans savoir pourquoi. Malgré toutes les bêtises que vous faisiez ensemble, Berlioz devint rapidement un membre de votre petite famille.

31 OCT. 09
« Don't doubt it, don't doubt it »

T’avais plus l’âge pour ces conneries, vraiment. Mais vous en aviez pas grand-chose à faire ; toi le médecin fou, accompagné du Comte Chocula, Freddy, le Cousin Machin et Maya l’abeille. Oui, t’avais déguisé Berlioz en Maya l’abeille, et tu trouvais ça génial. Sans laisse, il te suivait toi et tes amis comme le bon toutou adulte qu’il était. Presque, vous auriez pu lui faire tenir un sot de bonbons dans la gueule ; mais faut pas rêver on n’est pas dans un disney. Alors après avoir fait le tour du quartier et ramasser des sacs entiers, vous vous êtes assis tous les cinq sur un banc de la rue adjacente. Vous les avez comptés, puis vous en avez mangé. Cousin Machin, Charly pour les intimes, avait quelque chose de particulier qui t’intriguait. Quand tu lui parlais, tu ne regardais que ça. Et fait t’aurais voulu avoir le même piercing à la lèvre. Mais tes parents te tueraient.

C’est cette année-là aussi où tu revis une vieille connaissance. Tu avais seize ans, Wesley trente-quatre. Il était devenu gérant du cinéma du coin d’la rue marchande. Tu ne l’avais pas reconnu, mais lui oui grâce à ta carte étudiante qui te procure moins dix pourcent sur ta place le samedi soir, et un paquet de pop-corn gratuit pour deux achetés. Alors évidemment, vous avez discuté, vous avez même bu un verre ensemble, plusieurs sujets ont été soulevés. Ça te paraissait bizarre au début de faire ami-ami avec celui qui t’avait gardé pendant que tu étais bébé. Il t’avait vu nu, pardi. Mais au final, c’était un homme simple, facile à parler avec. Vous échangez vos numéros pour voir revoir.

18 AOU. 11
« Victory is in my veins »

Il était temps. Il était temps pour toi de rejoindre la prestigieuse université de Bradford. Tu ne savais pas ce que tu voulais faire comme métier plus tard, alors tu suivais les traces de papa Henry et tu choisis la médecine. Tu t’étais dit que ça pouvait être intéressant comme cursus. Jusqu’à maintenant, tu avais tout réussi haut la main, alors pourquoi pas ici aussi ? Ton choix eu pour effet, évidemment, de réjouir tes parents que tu avais déçus le mois dernier. Car oui, après maintes mûres réflexions, tes cheveux mis-longs furent transformés en dreadlocks. L’allure de petit garçon qu’ils s’étaient tués à te donner était loin derrière eux. Tes oreilles aussi avaient changé, elles étaient percées, un trou à chacune d’entre elles. Tu avais fait ça au perceur plutôt qu’à un bijoutier lambda, utilisant alors plutôt une aiguille qu’un pistolet. Ça faisait pas mal, et tu trouvais ça assez original de se faire percer la peau.

Tu allais donc en cours du lundi au vendredi, le samedi matin était le moment révision avec ton père, tu voyais tes amis dans l’après-midi, dimanche matin grasse matinée, et l’après-midi, tu promenais Berlioz avec Wesley. Vous étiez devenus de grands amis, peut-être même un peu plus. Rien ne te dérangeait dans la différence d’âge que vous aviez. Vous partagiez les mêmes points de vue, les mêmes valeurs, et soyons honnêtes, il est plus que beau. Alors petit à petit, vous aviez commencé à vous fréquenter plus intimement, plus sérieusement, sans jamais officialiser votre relation.

Entre-temps, tu étais allé voir un médecin sous conseil de ton diététicien. Visite banale pour toi qui avait l’habitude d’aller chez lui. Après quelques examens, ils te prescriront un nouveau régime alimentaire. Tu perdais l’appétit. Tu perdais du poids. Et il ne fallait surtout pas.

02 DEC. 12
« And I will not negotiate »

Pour te féliciter de ta première année réussie, tes parents t’offrirent ton tout premier reptile. Et par tout premier, ils voulaient dire le tout premier que tu allais garder en vie longtemps. Te voilà donc en possession d’un tiliqua -et non pas tequila-, ou scinques à langue bleu. Excité à l’idée d’élever ton animal préféré, tu avais absolument tout fait pour lui prodiguer un habitat adapté.

Tu l’appelas « Skinkh ».

Mais malheureusement, tu n’allais pas pouvoir profiter de lui bien longtemps.

La cadence que Berlioz prenait été surement trop rapide pour toi, mais tu t’en fichais un peu. Pourtant, tes poumons n’en pensaient pas moins. Alors tu t’arrêtas un instant, appelant ton fidèle compagnon pour qu’il se stoppe à son tour avant d’aller trop loin. Ta respiration se faisait haletant, beaucoup trop rapide à ton goût ; et surtout, tu ne savais pas où était passée ton endurance. Et la douleur te frappa soudainement, violente, sans aucune indulgence pour ta poitrine qui se resserrait comme une cage sur tes poumons. L’air te manque, Khalel.
Tu te retrouvas très vite à l’hôpital, les urgences t’ayant tiré de la chaussée grâce à un passant qui les avait alertés. Berlioz était à l’accueil. Wesley avait prévenu tes parents. Et toi, tu respirais par des tuyaux.

Quelques jours plus tard, après beaucoup -trop- d’examens, le bilan tombe, tout comme ta bonne humeur, qui se rétame littéralement au sol. Tu es atteint d’une fibrose pulmonaire idiopathique. Pourquoi ? Car tu ne prenais pas en compte les avertissements des médecins quand ils te disaient de ne pas faire de sport, car tu ne suivais pas à la lettre près le livre de recettes que ton diététicien t’avait recommandé. Mais ce n’est pas la seule nouvelle. Ta maladie est arrivée bien trop tôt, pour être découverte bien trop tard. Aucun remède n’est possible, mis à part ceux qui te soulageront un temps. Une greffe des poumons ? Ton corps ne le supporterait pas.

Et quoi après ?
Tu étais d'ores et déjà condamné.

12 DEC. 12
« I will transform »

Tu t’éteins quelques jours plus tard, tes parents à ton chevet. Wesley avait préféré te dire au revoir avant, laissant tes pères pour seule compagnie. T’aurais bien voulu que Berlioz et Skinkh soient là aussi, mais c’est un hôpital, pas une ménagerie. Ton dernier souffle, ou celui que la machine eut bien voulu te donner, fut celui d’un homme ravagé par une maladie qui n’avait pas lieu d’exister.

C’est donc ainsi que la rupture se prononce, ainsi que la vie te plante un couteau dans le dos et t’arrache à la terre, laissant derrière toi des parents aux yeux rouges, aux joues humides, aux vies détruites.


1͊̉̽2 ͧ͐̽̉ͧͧDͬE͋ͪCͧ̈͐.̉ 1́̋̂͊̇ͭ̑2͑
ͨ̍̈͗̚« ̃̀̓T̎͊his̏ͧ̈̑́̈ͭ ̽ͬiͧ͂̓͆̿ͪs̽̿̋͒̑ ̊̃ͫ͆͊ͤnͫ͐̚o̾ͭͫ ͧͬ̎m̿ͩ̓̐i̽͛̌̏̀́͛s̄̽̋̎ͨẗ̃̈́aͤ̍̔̀k̄ͭͫ̂͊ͨͣe̅̈́ͧ,̒ ̒͒̍̾͊̈ͣn̈́̆o͛͂̍͒̈ ̇a͛ͭ̆c̊ͦ̌̓̽cͫ͌̊ͮ̍iͭ̇d̒̓͐̎̓èͭ͗̇̓ͦ̔nt̉ͣ̋̉ ͩ̃͌̑̐»̎͛͛͆̃́

La tête basse, les mains et les genoux à terre, le goût de l’innocence dans la bouche ; des souvenirs amers te revinrent à l’esprit. L’espace d’un instant, ta famille traverse tes pensées. Ton parcours indécis, tes amis, tes animaux. Qu’est-ce que tu faisais de ta vie … ? Pas grand-chose quand on y pense bien. Pas grand-chose. Alors tu relèves la tête, ne sachant pas vraiment à quoi t’attendre. Quand tu étais petit, tu t’imaginais un homme avec une tête de lézard, habillé de blanc, un gros livre sous l’bras. Ouais, tu pousses un peu le vice parfois… Quelle ne fut pas ta surprise en voyant tout l’inverse se présenter devant toi. Apeuré, tu recules, ne sachant pas comment réagir fasse à l’inconnu. C’est quand sa mâchoire, toute de dents vêtue, s’ouvrit pour prendre la parole que tu tombas en arrière.

Elle te confronta à la dure réalité : tu es mort. La vie t’a bel et bien abandonné. Ça sonnait un peu comme un divorce d’ailleurs. Soit. La façon dont cette créature te parlait, c’était presque comme de la pitié, mais qui était-elle ? Tu n’osais absolument rien dire. Lui demander serait-il un crime ?

« Veut-tu y retourner ? »

Y retourner ? Où ? Sur terre ? Comment serait-ce possible ? Alors tout à coup, la créature à tes yeux devint Dieu. Tu étais surement entrain de rêver. Est-ce qu’on rêve lorsqu’on meurt ? Qui pourrait le confirmer… Mais tu ne te réjouis pas pour autant ; tes fesses toujours contre le sol, au même endroit, tu secouas bêtement la tête de haut en bas, deux fois.

« Parfait.
Amuse-toi bien avec mon cadeau dans ce cas. Et surtout, n’en parle à personne. »


Sur ses paroles, le décor commença à s’effondrer autour de vous. Tu allais tomber,dans le vide, dans le néant. Était-ce réellement la fin ? Tu n’avais rien pour t’accrocher, si ce n’est le sol lisse de cette pièce digne d’un hôpital psychiatrique. Alors quand celui-ci s’effrita à son tour pour ne laisser que de la poussière entre tes doigts mattes, tu te laissas avaler par la noirceur.

12 DEC. 12
« When you think the final nail is in »

Quand tu te réveillas, tu eus la surprise de te retrouver alité. Et tu t’étouffas, essayant de retirer ce foutu truc qui manquait de te faire vomir. Tes parents sursautèrent à tes gigotements, appelant aussi rapidement un médecin pour venir te l’enlever. Ceci fait, tu pris une grande bouffée d’air. Tes parents t’expliquèrent que tu as fait un malaise sur ton lit et que tu eus besoin d’une assistance respiratoire minime, ce qui explique le tuyau qui était dans ta gorge. Encore sous le choc, tu ne savais pas quoi dire. Tu te pinças, agar. Mais tu étais bien vivant. Tu respires, tu parles, tu sens ton cœur battre sous tes cotes. Et pourtant, tu l’as bien vu, cette créature ignoble aux allures de faux Dieu.

Quelques jours plus tard, tu sors de l’hôpital. Miraculeusement, ta fibrose pulmonaire s’est envolée, effacée. Bien sûr, trouvant ça étrange, les médecins ont eu le loisir de te voler beaucoup de sang ; prenant également ton numéro personnel pour te faire revenir s’ils avaient du nouveau. C’est avec une joie immense que Berlioz te saute dans les bras à ton retour, heureux de revoir ton copain de tous les jours qui lui avait manqué. Skinkh aussi eu une réaction adorable, celle de demander à sortir de la cage pour rester sur ton épaule, ce qu’il ne faisait pas souvent, étant un reptile.

Le soir, tes parents invitèrent Wesley. La différence d’âge les gênait, mais ils étaient tellement heureux de te savoir en bonne santé qu’ils se fichaient bien des principes. Ravi, tu en profitas pour leur annoncer que tu voulais devenir vétérinaire. Car t’avais quand même pris le temps de penser un peu à ton avenir, maintenant que tu avais goûté à la mort.

16 JANV. 13
« Think again »

Tu venais de lui annoncer la terrible nouvelle. Pour devenir vétérinaire, tu devais t’en aller pour la « Royal Veterinary School » de Londres, et tu voulais donc mettre fin à votre relation. Elle était loin d’être idyllique, tu étais loin d’être amoureux, mais tu t’étais attaché à cet homme qui t’avait accompagné durant des moments compliqués. Evidemment, alors que toi tu voulais que tout se passe pour le mieux, il se mit à pleurer à chaudes larmes, comme si on lui apprenait un décès. Peiné, te voyant comme le vilain de l’histoire, tu le regardas dans les yeux un court instant, comme pour lui faire comprendre que malgré tout, vous garderiez contact en tant qu’amis. Et étrangement, ses yeux séchèrent aussi vite. Comme s’il n’avait jamais pleuré. Tu trouvas même ça étrange. Il te prit dans ses bras dans une étreinte presque douloureuse tellement elle était forte, te demandant quoi qu’il arrive de lui donner des nouvelles de ta nouvelle vie.

Et cette sensation étrange revint plusieurs fois. Avec tes parents, tes amis, et tu compris. Tu compris qu’en échange de ton retour à la vie, tu devais porter sur tes épaules un poids obligatoire. Au fil des jours, tu appris à t’en servir. Et c’est ainsi que, la veille de ton départ à Londres, tes parents étaient tout sourires quand en réalité, ils étaient bien tristes.

19 OCT. 17
« Don't be surprised, I will still rise »

Te voilà adulte. Quand on a vingt-six ans, on a envie de croquer la vie à pleines dents, et c’est bien ce que tu comptais faire. En cinq ans, tu t’étais fait ton propre parcours, un diplôme de vétérinaire en mains, de l’expérience grâce à des cabinets qui avaient bien voulu te prendre à Londres durant tes quelques vacances, tu étais fin prêt. Tu n’avais pas pris la peine de rentrer sur Bradford le temps de tes études, voulant t’immerger complètement dans celles-ci ; alors qu’elle ne fut par leur surprise en te voyant revenir couvert de tatouages et de piercings. Tes trous étaient visibles, tes tatouages un peu moins ; par-contre ce qui les choquèrent réellement fut ta séparation de langue, ce qu’on appelle communément un tongue split. En gros, on t’a charcuté la langue pour séparer les deux muscles, ce qui fait que maintenant tu r’ssemble un peu à un serpent.

Mais tu ne restas pas à Bradford pour autant. Tu pris tes clics et tes clacs, ton Berlioz et ton Skinkh, et tu partis habiter à Niflheim avec tes petites économies. Tu ouvris ton propre cabinet vétérinaire en centre ville, payé par tes parents, tout seul comme un grand, prêt à accueillir tous les animaux de la ville. T’as entendu dire qu’il y avait peu de cliniques comme la tienne, et tu te ravis donc de savoir que tu auras presque le monopole du métier.

Entre-temps, et comme tu t’étais installé dans un grand appartement, tu t’étais permis de t’offrir de nouveaux compagnons. Ainsi, tu pus accueillir « Mr. FluffyGrin », un iguane bleu de quatorze kilos et « Seth » le petit serpent des sables du Kenya. Tu les installas tous, Skinkh y compris, dans une chambre faite spécialement pour eux. Dans leurs vivariums, évidemment.

Et c’est ainsi que commença ton histoire à Niflheim.





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Nathaniel Okigaara
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Sam 6 Mai - 5:51
Bienvenue ^O^
Hâte de voir la suite de ta fiche et au plaisir de te voir sur la cb on mord presque pas
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