L'ENFINITÉ
Niflheim est une ville située en Angleterre qui, je vous le rappelle, fait partie de ces nombreuses villes qui ne comptent plus la moindre forme de vie féminine. Une maladie nommée «
Enfinité » les a emportées
en 1966. Forte fatigue, toux, incapacité à se mouvoir... Cette année n'a pas été la plus facile pour elles. Et malheureusement, l'Enfinité ne s'arrête pas là.
Ce virus touche exclusivement le chromosome X, propre à la femme, qui le rend plus faible et lui donne moins d'importance lors de la pro-création. Ainsi, depuis 1966, les seules femmes ayant survécu dans quelques villes et pays donnent la plupart du temps naissance à des garçons. À peu près dix-neuf bébés sur vingt sont des hommes. La population mondiale alors de 3 322 495 000 habitants (approximatif), comptant alors 1 920 000 000 femmes, s'est vu redescendre à 1 483 000 000, ne comptant alors plus que 80 505 000 femmes. Dans ce chiffre, il faut compter les jeunes filles, les femmes âgées, les malades, les stériles... Pour arriver à 40 000 000 de femmes qui, je le rappelle, ne font qu'une fille sur vingt naissances.
Ainsi, de par le monde, la population mondiale s'est vue en chute libre, marquant le début d'une nouvelle ère pour la planète. Pour plus de détails, voici un zoom par continent sur certains pays :
- AFRIQUE:
Algérie.
Population totale : 40 969 000, dont 120 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Egypte.
Population mondiale : 94 700 000, dont 180 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Maroc.
Population mondiale : 35 280 000, dont 130 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
- AMÉRIQUE:
Canada.
Population mondiale : 36 290 000, dont 185 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
États-Unis.
Population mondiale : 324 000 000, dont 420 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Mexique.
Population mondiale : 127 100 000, dont 200 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Pérou.
Population mondiale : 31 770 000, dont 120 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
- ASIE:
Afghanistan.
Population mondiale : 34 060 000, dont 100 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Chine.
Population mondiale : 1 369 000 000, dont 460 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Corée (Nord - Sud).
Population mondiale : 76 620 000, dont 300 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Inde.
Population mondiale : 1 324 000 000, dont 450 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Japon.
Population mondiale : 127 000 000, dont 280 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
- EUROPE:
Allemagne.
Population mondiale : 82 070 000, dont 270 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Belgique.
Population mondiale : 11 350 000, dont 95 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Espagne.
Population mondiale : 49 560 000, dont 110 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
France.
Population mondiale : 66 900 000, dont 320 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Italie.
Population mondiale : 60 600 000, dont 280 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Russie.
Population mondiale : 144 300 000, dont 250 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
- OCÉANIE:
Australie.
Population mondiale : 24 130 000, dont 82 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : active.
Nouvelle-Zélande.
Population mondiale : 4 693 000, dont 40 000 femmes ;
Politique du sexe féminin en premier enfant par couveuse : inactive.
Et voici un rapide zoom sur la vision de l'homosexualité par les religions les plus pratiquées :
- RELIGIONS:
Christianisme.
Le christianisme a toujours vu l’homosexualité comme un péché, et celui-ci l’est toujours. Cependant, au vu de la situation mondiale, provoqué selon eux par l’unique bon vouloir de Dieu, beaucoup d‘églises catholique différencient le plaisir désordonné du plaisir amoureux et mettent alors en avant leur intention de ne pas procéder à des discriminations à l’égard des homosexuels. En général, le christianisme ne condamne pas l’homosexualité, mais ne l’accepte pas non plus.
Bouddhisme.
Si l’on aime avec sincérité, tous les sexes peuvent êtres aimés. Le Dalaï-lama ne déclare aucune objection contre le mariage homosexuel depuis 2014, contrairement à ce que disent les textes anciens, rejetant l’amour pour le plaisir et non pour la pro-création.
Hindouisme.
Pour les hindous, le plaisir charnel inter-sexe n’est pas interdit tant que le consentement est mutuel. En aucun cas l’homosexualité n’est tabou, au contraire, puisque les homosexuels sont considérés purs, et les hétérosexuels impurs.
Judaïsme.
Le judaïsme interdit toute relation homosexuelle, qu’elle soit par recherche unique du plaisir ou consentante sur le plan amoureux, quel que puisse être le degré d'amour ressenti. C'est en tous cas l'attitude des rabbins orthodoxes, même si les positions sont en fait souvent beaucoup plus complexes. Les courants libéraux du judaïsme acceptent l'homosexualité, y compris pour les rabbins dans le cas du judaïsme réformé américain.
Islam.
L’islam condamne toujours sévèrement l’homosexualité. L’être n’est plus tabou mais est toujours considéré comme une maladie, la pratique est donc punie par Allah.
ZOOM SUR L'ANGLETERRE
En Angleterre, il est possible de trouver des femmes à Londres, et uniquement là-bas. Niflheim a été une des premières villes gravement touchée par ce fléau, et s'est donc vu privée de sa gent féminine bien plus tôt que les autres.
Au fil des années, les jeunes adolescents et ceux débutant la vie active, ceux qui n'avaient pas connu cette présence féminine durant leurs premières années, se virent attirés par les hommes. Ils trouvaient ça logique, inscrit dans leurs gènes, et surtout agréable. L'homosexualité qui faisait tabou jusque-là ne fut plus vue comme un interdit ou une raison de se cacher. Les couples uniquement masculins se montraient, et surtout s'imposaient au pays.
Bien évidemment le pays a dû s'adapter à cette nouvelle ère. La discrimination sur orientation sexuelle fut sévèrement interdite en
Janvier 1974, et
le mariage homosexuel fut approuvé en
1975, marquant également
le droit à l'adoption et la création de couveuses artificielles pour permettre aux couples d'avoir leurs propres enfants. La politique du sexe féminin en premier enfant par voie artificielle est active.
ET LES FEMMES, DANS LE FUTUR ?
Suite aux recherches effectuées, il fut découvert que l'Enfinité n'avait touché la population féminine qu'entre 1966 et 1968 ; mais que comme expliqué auparavant, le virus continuait de s'attaquer au chromosome X, le rendant plus faible. Ainsi, le nombre de femmes sur Terre continuait de décroître à une allure beaucoup trop inquiétante.
C'est finalement en 2006, année marquant la fin d'une hécatombe, qu'un vaccin fut enfin trouvé aux États-Unis pour éradiquer définitivement la maladie. Ce vaccin unique a été réalisé sur toutes les femmes existantes encore, et c'est en 2007 que les premiers résultats tombent. Désormais, cinq naissances sur vingt sont des filles. Bien évidemment, le vaccin est aussi réalisé sur les jeunes filles à l'âge de cinq ans pour leur permettre de renforcer leurs chromosomes dans le but de pouvoir enfanter une fille.
Le monde espère désormais une repopulation des femmes tout en gardant une vision positive des relations homosexuelles.