J'espère que tout le monde va bien, après ce confinement et déconfinement ! Vous devez vous demander ce que je fais là, non ?
Et bien, je reviens fureter sur le forum, à la recherche de la fiche de Darren Holmes. Oui, bon, en m'en allant vers d'autres horizons, j'aurais dû partir avec sa fiche... Mais voilà, je pensais pas reprendre le rp. (Ce confinement à eu du bon au final).
Donc, je viens gracieusement demander s'il serait possible de pouvoir avoir la fiche de Darren Holmes, que je ne parviens pas à trouver. S'il vous plaît !
Voilà, voilà. Merci d'avance !
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite une bonne journée et bon courage pour la suite !
Présentation Liens Journal des RP Messages : 907 Localisation : Niflheim (à défaut de faire original ! ^^) Métier : Co-gérant de la Taverne Onirique, comédien. Pouvoir : Hybridation entre un homme et un ouistiti Humeur : La bonne humeur est aussi contagieuse que la rougeole, selon Baden-Powell. Je suis d'accord !
Double(s) compte(s) : /
Joshua Grimgorson
Le pokémon "Ouistifarceur" vient d'apparaître sur ton écran. Veux-tu l'attraper ?
Ven 3 Juil - 9:00
Salutations sur toi, Darren !
J'espère que tout va bien aussi de ton côté ! ^^
En ce qui concerne la fiche de Darren Holmes, elle se trouve juste ici : clique sur moi. Comme je ne sais pas si les invités ont accès ou non aux archives du forum, n'hésite pas à me le dire si tu n'arrives pas y accéder. Je te ferais un copier / coller de la fiche dans ce sujet.
Je te souhaite également une bonne journée !
Bonne continuation à toi et bonne reprise du rp ! ^^
Grimy
Invité
Lun 6 Juil - 0:18
Hey hey hey !
Ca va bien aussi de mon côté, merci !
Ecoute, non, les invités n'ont pas accès aux archives, hélas. Alors, je veux bien que tu me las copies-colles, si tu veux bien !
Merci d'avance !
Présentation Liens Journal des RP Messages : 907 Localisation : Niflheim (à défaut de faire original ! ^^) Métier : Co-gérant de la Taverne Onirique, comédien. Pouvoir : Hybridation entre un homme et un ouistiti Humeur : La bonne humeur est aussi contagieuse que la rougeole, selon Baden-Powell. Je suis d'accord !
Double(s) compte(s) : /
Joshua Grimgorson
Le pokémon "Ouistifarceur" vient d'apparaître sur ton écran. Veux-tu l'attraper ?
Lun 6 Juil - 9:33
Salutations sur toi !
Voilà donc ta fiche, comme promis ! ^^
Darren Holmes
I'm not dead, I'm just broken
Nom : Holmes (pas aussi futé que le détective) Prénom : Darren Surnom : Aucun Âge : Tout juste 20 ans Plutôt : Uke (à supposer que vous parvenez à le mettre dans votre lit)
Origine(s) : Anglais Métier : Avant sa mort, il était livreur. Vous savez, le livreur colissimo qui vous hurle dessus au téléphone et balance vos cartons contre la porte même s'il y a écrit fragile, et qui dépose un avis de passage dans la boite aux lettres alors qu'il n'a même pas sonné chez vous ? Oui, c'était lui. Il s'est fait renvoyer quelques jours avant de mourir et en tant que Reload, il est maintenant livreur de pizza et n'est pas plus aimable qu'une porte de prison Groupe : Reload : Physic
Pouvoir et description : Passe muraille - Darren peut passer à travers n'importe quel obstacle (muret, porte, mur, etc). De n'importe quelle matière ou épaisseur. Il peut choisir de n'y passer qu'une partie de son corps ou tout le reste. De ce fait, il se dématérialise, ou dématérialise une partie de son corps. Son corps entier ou une partie de son corps devient complètement translucide et il peut passer à travers les murs. Pour l'activer, il lui suffit de penser très fort au fait qu'il veut se rendre transparent, ou rendre sa jambe transparente, par exemple. Ses vêtements deviennent aussi transparents, sans qu'il ne parvienne à l'expliquer. Il peut aussi rendre des petits objets transparents (bibelots, bijoux, billets) Malus : En un sens, Darren contrôle très bien son pouvoir. Il décide quand devenir transparent et c'est censé suffire. Sauf que son pouvoir est en parti aléatoire et bien qu'il soit parfaitement capable de décider quand ne plus être transparent, son pouvoir décide parfois par lui-même et reprend forme normale. Par exemple... S'il veut passer à travers un mur, il peut ne parvenir qu'à passer une partie et l'autre moitié rester bloquée. Par chance, c'est sans douleur et au bout de cinq à dix minutes, il reprend forme normale. Lorsqu'il est fatigué, c'est de plus en plus aléatoire. C'est la même chose avec les petits objets qu'il peut rendre transparent, lorsqu'il passe le mur, ils peuvent ne pas suivre et il se retrouve bien embêté. Lorsqu'il est malade... Ce sont uniquement ses vêtements qui deviennent transparents, le mettant dans des situations assez cocasses. Ce qu'il aime dans son pouvoir, c'est qu'il peut se rendre transparent en courant et donc passer rapidement les murs... Sauf quand ça ne marche pas et qu'il se prend un mur en pleine tronche. Certains l'appellent Harry Potter, parce que quand ça rate, il ne devient tout bonnement pas transparent, et ressemble juste à un dingue qui fonce dans un mur, ce qui le met en rogne Position de la marque et description : En bas du dos, à gauche : Une barre verticale avec un bonhomme en bâton entre les deux. Il la déteste, la trouvant très laide Âge de la mort : 19 ans Cause(s) de la mort : Accident de scooter (après qu'il ai volé le-dit scooter)
►►
Mon pseudo sur le net : Grimy Âge : 23 ans Présence sur le forum : 5 / 7 jours Que pensez-vous du forum : Je l'aime, je l'adore, je vous aime !
Le personnage sur mon avatar est : Katusuki Bakugou de My Hero Academia Le code est :
Caractère
Darren Holmes, tu es un être détestable. Ta colère qui se lit à travers ton regard rouge, aussi ardent que le feu qui brûle en toi, repousse et fait peur. Ta hargne transparaît à travers tous les pores de ta peau et toi-même, tu ne sais pas comment éteindre l'incendie qui te consume. Il brûle tes entrailles constamment, contracte tes muscles et te rend parfois tremblant lorsque tu la contiens trop longtemps. Avec le dessin, elle est ta seule et unique manière de t'exprimer. Tu ne sais communiquer que par ça. Par la violence. Mais tu ne te rends pas compte que tu repousses les gens, que tu les force à te fuir et tu crées toi-même le rejet dont tu as si peur... Chaque jour, tu épaissis les parois de cette bulle dans laquelle tu t'enfermes toi-même. Bientôt, plus personne n'entendra plus tes cris de terreur, toi petit être qui déteste la solitude. Est-ce donc pour cela que tu te mets toujours en danger ? Que tu joues les délinquants ? Pour te faire remarquer, et attirer les regards sur les autres ?
Ainsi, les gens parlent toujours de toi... Qu'importe que ce soit en bien ou en mal, du moment que tu n'es pas oublié. Mais ce n'est pas comme ça que cela marche, Darren. Les gens vont te haïr progressivement et te forceront à vivre en marge de la société... Il ne faudra pas t'en étonner, surtout lorsque tu leur hurle dessus dès que l'on te critique. Ce que tu peux être susceptible ! Tu détestes l'on t'attaque et la moindre petite remarque à ton sujet... Les autres pensent que c'est parce que tu te crois supérieur aux autres, mieux que tout le monde. Mais nous savons tous les deux ce que n'est pas le cas, n'est-ce pas Darren ? C'est parce que tu n'as absolument pas confiance en toi. Tu penses que tu dessines mal, tu es sûr que tu ne réaliseras jamais ton rêve et que personne ne t'aime... En même temps, si tu arrêtais de jouer aux délinquants, et taguer les murs pour « t'exprimer »...
Tu es plein de haine, Darren, elle te bouffe et je sais bien qu'elle est uniquement dirigée sur une seule et unique personne : Dorian, ton frère jumeau. Celui qui réussi tout, qui te devance en tout, qui est aimé de tous. Ah, tu ne l'aime pas, hein ? Tu détestes lorsque tes parents te demandent de prendre exemple sur lui, quand on parle de toi comme étant le frère de Dorian et pas comme une personne entière. Tu te sens diminué... Et ça, ça nourri ta haine. Tu es pourtant calme, n'est-ce pas ? Dans l'obscurité de ta chambre, sous les étoiles que tu aimes regarder par-dessus tout. Lorsque plus personne n'est là pour te voir, tu te reposes enfin. Tu te plonges dans tes dessins, dans un monde que tu crée et qui t'accepte enfin comme tu es, où Dorian et tes parents n'existent pas. Un monde fait d'espace et de supers-héros. Tu les adores, ceux-là, hm ? Un vrai gamin qui aime par dessus tout suivre leurs aventures et idéalise toutes les personnes qui correspondent à cette description. Tu es capable de les suivre discrètement - ou non - pour les dessiner sous toutes leurs coutures pour avoir un maximum de ressources pour les inclure dans tes bandes dessinées. Tu sais être très observateur, quoi qu'un peu bizarre... A regarder toutes les personnes que tu croises dans le bus ou dans la rue, à les dépeindre sur tes carnets pour les réutiliser plus tard. Tu n'as donc aucune notion de droit à l'image ?
Tes dessins cachent une très grande sensibilité que tu refuses de montrer à quiconque... Ces larmes qui percent parfois ta carapace lorsque tu es seul, ou que tu dissimules en tabassant tes congénères. Ta solitude parfois forcée qui te rend malade... Tu es très sensible au fond de toi, mais pourquoi tu n'as pas plus d'amis ? Déjà parce que tu les fais fuir mais surtout parce que tu refuses de t'attacher davantage... Parce que jadis tu t'es fait trahir. Par de nombreuses personnes, parce enfant bien que déjà très turbulent, tu te donnais tout entier. Tu t'es donné tout entier à lui dont tu es tombé amoureux, à la fin du collège. Il était similaire à toi. Brutal, délinquant dans l'âme... Il avait tout pour te plaire, tu craignais de te donner davantage... Et tu as bien fait parce qu'il t'as trahis. Il a quitté l'établissement que vous fréquentiez et il ne t'a plus jamais donné aucune nouvelle. Volatilisé. Tu t'es senti abandonné.
Cette blessure, tu la conserves au fond de toi et tu ne la montres à personne. Ce manque de confiance aux autres, qui reflète ton complexe d'infériorité... Tu le dissimules. Parfois, je sais que tu te demandes si tu n'aurais pas dû le laisser te toucher. Peut-être que l'amour platonique que tu consentais à lui donner avant de lui donner ton corps ne lui plaisait plus... Peut-être que si tu avais été moins timide, que si tu ne te transformais pas en véritable tomate à la moindre énonciation du mot sexe, l'aurait fait rester, auprès de toi. Peut-être que tu lui as fait peur en t'attachant à lui comme si ta vie en dépendait, en ayant toujours un regard pour lui... Mais maintenant, on ne t'y trompera plus. Tu refuses d'ouvrir ton coeur, préférant faire fuir que de prendre des risques. Et si un jour, tu retrouvais confiance ? Non ? Tu ne veux plus y croire ?
Tu voudrais que je m'en aille, n'est-ce pas ? Moi, ta petite voix qui te souffle constamment que tu n'es rien... Que tu ne mérites rien... Mais comment voudrais-tu que je m'en aille, alors que je ne suis rien d'autre que ta simple conscience ?
Physique
« Hey, Darren, tu t'es coiffé avec un pétard ? » « T'es vachement petit. » « T'es albinos, avec tes yeux rouges ? »
Tu entends souvent ça, hein ? En même temps, il faut dire qu'avec tes cheveux blonds, tu ne passes pas inaperçu. C'est vrai que tu ne te coiffes jamais... On dirait surtout que tu y as mis un pétard dedans. Tu les aime blonds, plus que tout et tu te les teints depuis ton entrée au collège. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu détestais ressembler à ton frère. Ils ont été bruns tout ton primaire et puis brusquement, tu as changé. Tu as tenu à les rendre blonds pour te différencier correctement de ton jumeau. La musculation est venue après. Probablement pour te rendre plus viril... Mais je sais que c'est pour mieux taper sur ton frère sur lequel tu te défoulais très souvent quand tu étais frustré. A la fin du collège, tes yeux sont devenus rouges. Ils étaient marrons auparavant et tu as choisi de mettre des lentilles pour complètement te différencier de lui. Pourquoi rouge ? Tu ne l'explique pas toi-même. Sûrement parce que c'est une couleur qui te plaît et te rend peut-être un peu plus intimidant. Tu complexes un peu sur ta taille (tu complexes sur beaucoup de choses). Tu fais 1m73 et tu n'aimes pas qu'on se moque de celle-ci. Alors tu frappes, souvent. C'est pour cela que tes jointures sont souvent abîmées, on se moque souvent de toi - selon toi. A force, tes muscles se sont bien développés et tu t'entretiens parfois en faisant de la musculation. Parfois, on peut te voir sans tes lentilles et avec une perruque noire. Pourquoi mettre des lentilles et teindre tes cheveux pour te différencier de Dorian, si c'est pour choisir de lui ressembler à nouveau ? Ah oui, c'est quand tu commets des mauvais coups, ça... Pour lui faire porter le chapeau. Tu aimerais bien, un jour, te faire prendre afin de pouvoir l'accuser et l'envoyer en prison. Ta jalousie te rend monstrueux. Concernant tes vêtements, tu portes de tout... Et on peut parfois te voir avec des vêtements à la mode. Tu portes aussi souvent des casquettes et beaucoup de rouge. Ta couleur préférée.
Histoire
A la naissance, Darren et Dorian étaient la face d’une même pièce. Semblables physiquement, caractériellement, c’était le jour et la nuit. Premièrement, Dorian est né quelques minutes avant son frère, ce qui a toujours fait de lui le grand frère… De toute manière, vu l’attitude de son jumeau, cela n’a guère étonné grand monde. Bébé, Darren était pourtant le plus calme. Il dormait beaucoup, souriait aussi beaucoup et était bien portant… Tandis que Dorian était plus faible. Il a souffert de quelques maladies ce qui a mené ses parents à passer beaucoup de temps à l’hôpital. Jusqu’à ce qu’ils entrent en primaire, son « aîné » passa de nombreux examens médicaux. Il avait une constitution fragile et mis plus de temps que Darren à marcher et parler. Par rapport à lui, son jumeau était précoce et nécessita donc beaucoup moins d’attention. Malgré une attitude turbulente et constamment à la recherche du regard des autres, il était davantage délaissé par ses parents.
Par la suite, en entrant en primaire, les choses se stabilisèrent pour la santé de Dorian. Il était plus mince, un peu plus grand que son « cadet », absolument pas sportif et davantage porté sur les études que son frère. Très vite, les deux bruns aux yeux noisette devinrent l’attraction de leurs petits camarades, aux grands damnes de Darren parce qu’on ne lui parlait uniquement que de son frère, et d’à quel point il était cool. On aurait pu croire que le futur blondinet serait le plus populaire… Mais son attitude turbulente, hargneuse et jalouse en repoussait plus d’un. Il détestait perdre, n’aimait pas être le dernier et était très compétiteur… De part sa peur d’être délaissé, il était bien trop étouffant et se retrouvait seul.
Tandis que Dorian, étonnamment, avait bien plus d’amis. Pourquoi ? Parce qu’il était bon élève, très gentil, avenant et rendait service à tout le monde. Ce n’était pas un horrible monsieur-je-sais-tout comme le décrivait pourtant son jumeau, et qui justifiait de le frapper dans la cour de récré ou chez eux. Il avait tout pour plaire selon les autres. Bien plus tard, il deviendrait le parfait gendre, l’homme à marier à tout prix, celui que tout le monde admire de part sa réussite. Dorian quant à lui, à toujours essayé de se rapprocher de Darren, sans succès. Il tendait de le modérer et de le ramener sur le droit chemin tout en le craignant viscéralement. Il était toujours sur ses gardes, ne se reposait jamais et avait constamment peur que Darren s’en prenne à lui. A raison… Les parents de Darren lui firent consulter un psychologue. Il fut prit pour un borderline, un hyperactif, ou une teigne avec des troubles du comportement. On ne comprenait pas la jalousie qui le dévorait à l’égard de son frère qui avait tout, y compris l’amour de ses parents… Et on préférait lui rabâcher combien Dorian était doué au piano, à la calligraphie, en mathématiques, ou en histoire.
On lui répétait de prendre exemple sur lui. Chaque fois que l’on venait le voir… C’était pour pouvoir rencontrer Dorian. Quand les garçons s’approchaient de Darren, et que ce dernier croyait enfin intéresser quelqu’un, ce n’était simplement que pour qu’il fasse passer un message à son frère. Lui, il se faisait le plus souvent disputer parce qu’il jouait dans la boue sans prendre vraiment garde à ses vêtements. On le punissait parce qu’il gribouillait sur ses feuilles au lieu de faire ses exercices et préférait regarder le ciel plutôt que d’écouter les leçons. Marginalisé, il se renferma davantage et se mit à brutaliser ses camarades. Il leur volait leur goûter, les persécutaient dans la cour de récréation et devenait une vraie terreur. Chaque fois, il hurlait plus fort, il frappait plus fort pour enfin attirer l’attention… En vain. Puis, vint le collège.
D’abord, Dorian et Darren partagèrent le même établissement, mais pas la même classe avant que son frère ne se fasse renvoyer. Puis, il alla dans un autre collège… Encore renvoyé. Le troisième fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Ses parents ne savaient plus quoi faire et décidèrent, alors qu’il allait entrer en quatrième, de l’envoyer dans un pensionnat qui faisait collège et lycée. Une pension très spéciale pour élèves difficiles et en marge de la société. Là-bas, Darren pu affirmer son identité. Il commença à se teindre les cheveux et à porter des lentilles. Être loin de ses parents, ne rentrant que pendant les vacances, lui permis de souffler un peu, même s’il continuait d’être au fait des petits exploits de son cher jumeau et des espérances de ses parents.
A Londres, il s’amusait bien le petit Dorian, à ravir papa et maman. Son père le voyait déjà dans l'ingénierie spatiale, tandis que sa mère le voyait déjà médecin. Elle espérait qu’il participerait activement aux recherches contre l’Enfinité. Grande chanceuse contre cette maladie, ce ne fut pas le cas de sa cousine dont elle avait été très proche et avait été emportée par la maladie, comme sa mère avant elle et de nombreuses autres de ses amies. Elle dédiait sa vie à la recherche médicale, tandis que son mari, lui, préférait tourner son regard vers les étoiles… C’est de lui que Darren eut sa passion pour l’espace. Leur seule passion en commun. Avant son entrée en primaire, Darren s’était vu offrir un télescope qu’il chérissait plus que n’importe quoi. Son père voulait qu’il travaille lui aussi dans l’espace, qu’il devienne astronaute, ou autre chose.
Pour eux, on ne pouvait réussir sa vie si on n’était pas avocat, scientifique, médecin ou un autre métier considéré comme prestigieux. Dorian semblait suivre cette voie… Mais pas Darren, jamais. Lui sa passion, c’était le dessin. Il n’avait pas de romans sur ses étagères, mais des bandes dessinées sur l’espace et les super-héros. Albator ? Il adorait. Star Wars ? Il connaissait l’œuvre par cœur. Il gribouillait, encore et encore, des centaines de planches toutes achevées. As du crayon, il délaissait la peinture. Chaque fois ses mains étaient tâchées de feutre, de traits de crayon ou de fusain.
On le voyait se balader avec des feuilles aux coins abîmées et il dessinait tout ce que son regard croisait. Son rêve ? Devenir illustrateur de bandes dessinées et créer sa propre bd. Mais bien sûr, ce n’était pas au goût de ses parents qui chaque fois, disputaient Darren au téléphone lorsqu’il leur était rapporté qu’il avait préféré dessiner plutôt que de faire ses contrôles. Ils condamnaient sa passion, le traitant de saltimbanque, et que le dessin n’était rien d’autre qu’un hobby dont il ne ferait jamais son métier. Dès qu’il le pouvait, Darren évitait ces appels téléphoniques, préférant passer du temps avec les quelques amis qu’il était enfin parvenu à se faire.
Ils étaient tous plus ou moins excentriques… Tatoués, brutaux, hargneux. Des délinquants avec lesquels Darren faisaient les 400 coups. Ils s’enfuyaient parfois du pensionnat en pleine nuit pour vandaliser les rues et taguer sur les murs. Il tomba amoureux, aussi… A ses yeux, la plus grosse erreur de toute son existence. Un camarade de classe, de sa bande d’amis. Il se nommait William et Darren avait craqué sur lui. Il taguait les murs comme personne et n’avait même pas besoin d’ouvrir la bouche pour se faire respecter. Il était bien plus grand que le blond, tatoué, percé, et il avait son style bien à lui. Il prenait souvent Darren par les épaules pour le serrer contre lui et se montrait protecteur avec lui… Il l’apprit à fumer, le fit un peu toucher à la drogue, et l’apprit à boire.
Avec lui, Darren passa les meilleures années de sa vie. Ils s’étaient embrassés derrière un mur, sans que cela n’aille jamais plus loin. Dès qu’il posait la main sur lui, Darren devenait rouge tomate et s’énervait brusquement. Il y eut une fois où ils avaient même dormi ensemble mais jamais il n’y eut de sexe entre eux. Au bout de deux ans d’amitié, William disparu à leur entrée au lycée dans le même pensionnat. C’était après les vacances d’été. Durant deux mois, il ne lui avait plus envoyé de messages, rien. Il apprit son déménagement de la part de ses camarades qui eux, continuaient de discuter avec lui. Profondément blessé, Darren ne chercha jamais à reprendre contact avec lui. Il fit S, à la demande de ses parents, mais eu des notes catastrophiques au bac qu’il parvint tout de même à avoir aux rattrapages.
A la sortie du lycée, il fit tout pour que ses parents acceptent de l’envoyer dans une école d’art : A Niflheilm. Pourquoi ? Parce que Dorian se rendait lui aussi là-bas dans une université, en tant qu’ingénieur. Il était d’abord convenu que lui et son frère vivraient ensemble. Ils ne tinrent que trois mois et finalement, les parents de Darren lui payèrent un petit studio juste pour lui. Malgré tout, ils continuaient de payer énormément de choses à leur fils, alors qu’il était ignoble avec eux et les détestait au plus haut point… Refusant toujours de venir aux repas de famille et aux rencontres qu’il fuyait comme la peste. On aurait pu croire que désormais en école d’art, Darren se calmerait… Mais non. Au bout de deux ans, il se fit renvoyer suite à un très mauvais comportement. A 19 ans, il se retrouvait chômeur et ses parents acceptèrent de payer en parti son loyer, ainsi que son permis. A côté, Dorian essayait toujours de se rapprocher de son frère, tandis que ses études se poursuivaient et qu’il se destinait à une carrière d’ingénieur.
Mais Darren refusait tout contact avec lui, ignorant ses appels et l’envoyant se faire voir quand il passait chez lui à l’improviste. Le permis fut passé avec une certaine assiduité – malgré une attitude verbale assez violente avec les usagers. Cela lui permit de devenir livreur pour une célèbre entreprise (chronopost). Durant un an il travailla pour eux, poursuivant ses dessins, à taguer les murs aussi, et à se battre…. Il n’était pas un bon livreur. Il ne livrait parfois même pas les colis, les maltraitaient et était un enfer avec les clients. Au bout de très nombreuses plaintes, il fut renvoyé. De nouveau chômeur, deux jours avant ses 20 ans. En colère contre le monde entier, il tomba sur un scooter laissé contre un poteau, que son conducteur avait jugé bon de ne pas attacher parce qu’il se contentait de faire un saut à la boulangerie.
Darren, sans réfléchir, sauta dessus et s’enfuit, faisant pétarader l’engin. Le conducteur le poursuivit sur quelques mètres avant de lâcher l’affaire. Darren quant à lui, lui montra son majeur en ricanant et partit à toute berzingue à travers les rues. Il fit une roue arrière mais se ravisa de recommencer en constatant qu’il n’était pas très doué. Il slaloma entre les voitures à toute vitesse, les cheveux aux vents.
Et puis, c’est là qu’il le vit… Sur le trottoir d’en face, William. Il ne rêvait pas, il était bel et bien là. Il passait tranquillement, ses écouteurs dans les oreilles, il avait bien changé. Toujours tatoué, il ne portait plus ses piercings. Il portait une chemise à carreaux rouge, rentrée dans un pantalon slim noir, ainsi que des chaussures montantes sombres. Il avait un sac en bandoulière et… était plus beau que jamais. Ce fut un terrible choc pour Darren que de le revoir. Les yeux rivés sur lui, sa main maintenant l’accélérateur à fond, il n’entendit pas la voix qui lui somma de faire attention, il ne vit pas la camionnette qui passait devant lui et puis… plus rien.
Le karma avait frappé, ou bien sa connerie.
••••
Ça fait mal… Terriblement mal. Je crois que j’ai le nez écrasé, je ne sens plus mes jambes, ni mes bras. Plus rien en fait. Une lumière vive plane au dessus de moi, j’entends des voix étouffées, je pousse un râle guttural mais j’ai l’impression que personne ne m’entends. Je voudrais lever la main, pleurer… Aussi je crois. Oui, je veux pleurer, de tout mon soule, ne plus m’arrêter. En fait, je crois que cette douleur cuisante que je ressens, elle ne vient pas de mon visage boursouflé, de mes bras et mes jambes cassées… Elle vient de mon cœur. J’ai l’impression qu’on me le tort dans une broyeuse, je peine à respirer… Est-ce que je pleure vraiment ? Je n’en sais rien. De toute manière, j’ai davantage envie de dormir, maintenant… La lumière faiblit, lentement et puis… Tout est noir. Au bout de quelques secondes, pourtant, je rouvre les yeux, et devant moi, se trouve une silhouette. Un crâne de loup, des ramures au-dessus et un corps dissimulé sous un long drap noir. Je n’ai le temps de ne rien dire, elle parle avant et de toute manière, mes tripes sont trop tordues pour que je parvienne à dire quoi que ce soit… L’angoisse me tenaille.
« Souhaites-tu y retourner ? »
Quoi ? C’est quoi cette question ? De quoi est-ce qu’elle parle ? Mais je n’ai le temps de ne rien dire que l’ombre étrange continue sa tirade. Je comprends peu à peu que dans dix minutes, je suis mort.
« Personne ne se rappelle de ta mort, tu seras le seul à savoir. Je t’ai également fait un cadeau… Mais je te préviens, homme, n’en parle à personne. Tu ne souhaites pas me revoir une seconde fois. »
Un cadeau ? Quoi ? De quel cadeau est-ce qu’elle parle ? C’est elle la mort ?
« Divertis-moi, Reload. »
Et puis soudain, elle disparaît.
Un peu plus tard, je rouvre les yeux. Sous mes iris se dessine un plafond, blanc cassé. J'entends un « bip » régulier et je comprends que je suis rattaché à plusieurs perfusions. Il me faut un peu de temps pour reprendre conscience et me souvenir que j'ai vu la mort. Soudain, une infirmière s'approche et constate que je suis réveillé. Elle fonce chercher un docteur qui revient et on s'assure que je vais bien... Puis, on m'explique ce qu'il s'est passé. Une seconde d'inattention et je percutais une voiture. J'ai eu un réflexe qui m'a probablement sauvé - selon le médecin -, c'est de brusquement braquer le guidon sur la droite tout en freinant. J'ai perdu l'équilibre, le scooter s'est explosé contre le rail de sécurité et j'ai glissé sous les roues de la camionnette qui m'a littéralement écrasé le bas du corps. Ma tête à percuté le pare-choc et puis plus rien. Le médecin estime que c'était une chance que je m'en sorte, voire-même un miracle. Au final, je n'avais qu'un traumatisme crânien et les jambes cassées, ainsi que les deux bras. Un miracle, ou plutôt la mort en personne qui m'a ramenée. Les jours qui suivirent, mes parents et Dorian vinrent me voir mais je parvins à leur passer l'envie de me rendre davantage visite. Ils me laissèrent seul pour les quatre semaines qui suivirent mon hospitalisation. Et moi, dans la pénombre de ma chambre... Je chialais, toutes les larmes de mon corps... Comme une pauvre merde. Je n'avais pas mal aux jambes ni aux bras, mais bel et bien au coeur que j'avais l'impression que l'on broyait. William était là, à Niflheim et bien portant...
Ma vie était merdique jusqu'au bout... Le karma avait frappé presque immédiatement, et n'avait même pas rendu son scooter au pauvre bougre.
Constamment, je repense à la mort, ma discussion avec elle et au fait que je ne comprends toujours pas quel est ce pouvoir… C’est après quelques jours, que je le comprends et que je remarque aussi la marque. J’avais tagué en pleine nuit, un mur de la police, et m’était fait poursuivre par eux. En bifurquant dans une ruelle, j’avais pensé à combien il aurait été parfait de pouvoir traverser les murs, alors que je me plaquais contre l’un deux en essayant de me cacher. Brusquement, j’avais traversé le mur et me retrouvais dans un hangar désaffecté.
Ce don prenait tout son sens et je ne comprenais déjà pas pourquoi je ne pouvais pas m’en servir aux yeux de tous, et surtout… Est-ce que j’étais seul ? Est-ce qu’il y en avait d’autres comme moi ? Je devais en avoir le cœur net. Je me prenais pour un super héro, bien que je décide d’utiliser mon pouvoir à mauvais escient. Je découvris aussi tous ses malus et surtout, son côté aléatoire, lorsque je me retrouvais à plusieurs reprises le bras coincé dans le frigo. Mais cela n’avait pas d’importance pour moi, si je parvenais à contrôler mon don… A moi l’argent à foison ! Et je pourrais quitter mon travail de livreur de pizza que j’avais trouvé quelques jours plus tôt.
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<center><img src="https://zupimages.net/up/18/35/zdac.png"/><div class="FbackPR"> <div class="FfiblockPR"><img src="https://zupimages.net/up/18/35/s7og.png" class="FimgPR"/> <div class="FnamePR">Darren Holmes</div> <div class="FsubPR">I'm not dead, I'm just broken</div> </div> <div class="FseblockPR"><span>Nom :</span> Holmes (pas aussi futé que le détective) <span>Prénom :</span> Darren <span>Surnom :</span> Aucun <span>Âge :</span> Tout juste 20 ans <span>Plutôt :</span> Uke (à supposer que vous parvenez à le mettre dans votre lit)
<span>Origine(s) :</span> Anglais <span>Métier :</span> Avant sa mort, il était livreur. Vous savez, le livreur colissimo qui vous hurle dessus au téléphone et balance vos cartons contre la porte même s'il y a écrit fragile, et qui dépose un avis de passage dans la boite aux lettres alors qu'il n'a même pas sonné chez vous ? Oui, c'était lui. Il s'est fait renvoyer quelques jours avant de mourir et en tant que Reload, il est maintenant livreur de pizza et n'est pas plus aimable qu'une porte de prison <span>Groupe :</span> Reload : Physic
<span>Pouvoir et description :</span> Passe muraille - Darren peut passer à travers n'importe quel obstacle (muret, porte, mur, etc). De n'importe quelle matière ou épaisseur. Il peut choisir de n'y passer qu'une partie de son corps ou tout le reste. De ce fait, il se dématérialise, ou dématérialise une partie de son corps. Son corps entier ou une partie de son corps devient complètement translucide et il peut passer à travers les murs. Pour l'activer, il lui suffit de penser très fort au fait qu'il veut se rendre transparent, ou rendre sa jambe transparente, par exemple. Ses vêtements deviennent aussi transparents, sans qu'il ne parvienne à l'expliquer. Il peut aussi rendre des petits objets transparents (bibelots, bijoux, billets) <span>Malus :</span> En un sens, Darren contrôle très bien son pouvoir. Il décide quand devenir transparent et c'est censé suffire. Sauf que son pouvoir est en parti aléatoire et bien qu'il soit parfaitement capable de décider quand ne plus être transparent, son pouvoir décide parfois par lui-même et reprend forme normale. Par exemple... S'il veut passer à travers un mur, il peut ne parvenir qu'à passer une partie et l'autre moitié rester bloquée. Par chance, c'est sans douleur et au bout de cinq à dix minutes, il reprend forme normale. Lorsqu'il est fatigué, c'est de plus en plus aléatoire. C'est la même chose avec les petits objets qu'il peut rendre transparent, lorsqu'il passe le mur, ils peuvent ne pas suivre et il se retrouve bien embêté. Lorsqu'il est malade... Ce sont uniquement ses vêtements qui deviennent transparents, le mettant dans des situations assez cocasses. Ce qu'il aime dans son pouvoir, c'est qu'il peut se rendre transparent en courant et donc passer rapidement les murs... Sauf quand ça ne marche pas et qu'il se prend un mur en pleine tronche. Certains l'appellent Harry Potter, parce que quand ça rate, il ne devient tout bonnement pas transparent, et ressemble juste à un dingue qui fonce dans un mur, ce qui le met en rogne <span>Position de la marque et description :</span> En bas du dos, à gauche : Une barre verticale avec un bonhomme en bâton entre les deux. Il la déteste, la trouvant très laide <span>Âge de la mort :</span> 19 ans <span>Cause(s) de la mort :</span> Accident de scooter (après qu'il ai volé le-dit scooter)
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<span>Mon pseudo sur le net :</span> Grimy <span>Âge :</span> 23 ans <span>Présence sur le forum :</span> 5 / 7 jours <span>Que pensez-vous du forum :</span> Je l'aime, je l'adore, je vous aime !
<span>Le personnage sur mon avatar est :</span> Katusuki Bakugou de My Hero Academia <span>Le code est :</span> [hide]J'entends pas les rageux[/hide]<br></div> </div> <div class="FfondtitrePR">Caractère</div><div class="FCphysPR"><div class="FphysPR"> Darren Holmes, tu es un être détestable. Ta colère qui se lit à travers ton regard rouge, aussi ardent que le feu qui brûle en toi, repousse et fait peur. Ta hargne transparaît à travers tous les pores de ta peau et toi-même, tu ne sais pas comment éteindre l'incendie qui te consume. Il brûle tes entrailles constamment, contracte tes muscles et te rend parfois tremblant lorsque tu la contiens trop longtemps. Avec le dessin, elle est ta seule et unique manière de t'exprimer. Tu ne sais communiquer que par ça. Par la violence. Mais tu ne te rends pas compte que tu repousses les gens, que tu les force à te fuir et tu crées toi-même le rejet dont tu as si peur... Chaque jour, tu épaissis les parois de cette bulle dans laquelle tu t'enfermes toi-même. Bientôt, plus personne n'entendra plus tes cris de terreur, toi petit être qui déteste la solitude. Est-ce donc pour cela que tu te mets toujours en danger ? Que tu joues les délinquants ? Pour te faire remarquer, et attirer les regards sur les autres ?
Ainsi, les gens parlent toujours de toi... Qu'importe que ce soit en bien ou en mal, du moment que tu n'es pas oublié. Mais ce n'est pas comme ça que cela marche, Darren. Les gens vont te haïr progressivement et te forceront à vivre en marge de la société... Il ne faudra pas t'en étonner, surtout lorsque tu leur hurle dessus dès que l'on te critique. Ce que tu peux être susceptible ! Tu détestes l'on t'attaque et la moindre petite remarque à ton sujet... Les autres pensent que c'est parce que tu te crois supérieur aux autres, mieux que tout le monde. Mais nous savons tous les deux ce que n'est pas le cas, n'est-ce pas Darren ? C'est parce que tu n'as absolument pas confiance en toi. Tu penses que tu dessines mal, tu es sûr que tu ne réaliseras jamais ton rêve et que personne ne t'aime... En même temps, si tu arrêtais de jouer aux délinquants, et taguer les murs pour « t'exprimer »...
Tu es plein de haine, Darren, elle te bouffe et je sais bien qu'elle est uniquement dirigée sur une seule et unique personne : Dorian, ton frère jumeau. Celui qui réussi tout, qui te devance en tout, qui est aimé de tous. Ah, tu ne l'aime pas, hein ? Tu détestes lorsque tes parents te demandent de prendre exemple sur lui, quand on parle de toi comme étant le frère de Dorian et pas comme une personne entière. Tu te sens diminué... Et ça, ça nourri ta haine. Tu es pourtant calme, n'est-ce pas ? Dans l'obscurité de ta chambre, sous les étoiles que tu aimes regarder par-dessus tout. Lorsque plus personne n'est là pour te voir, tu te reposes enfin. Tu te plonges dans tes dessins, dans un monde que tu crée et qui t'accepte enfin comme tu es, où Dorian et tes parents n'existent pas. Un monde fait d'espace et de supers-héros. Tu les adores, ceux-là, hm ? Un vrai gamin qui aime par dessus tout suivre leurs aventures et idéalise toutes les personnes qui correspondent à cette description. Tu es capable de les suivre discrètement - ou non - pour les dessiner sous toutes leurs coutures pour avoir un maximum de ressources pour les inclure dans tes bandes dessinées. Tu sais être très observateur, quoi qu'un peu bizarre... A regarder toutes les personnes que tu croises dans le bus ou dans la rue, à les dépeindre sur tes carnets pour les réutiliser plus tard. Tu n'as donc aucune notion de droit à l'image ?
Tes dessins cachent une très grande sensibilité que tu refuses de montrer à quiconque... Ces larmes qui percent parfois ta carapace lorsque tu es seul, ou que tu dissimules en tabassant tes congénères. Ta solitude parfois forcée qui te rend malade... Tu es très sensible au fond de toi, mais pourquoi tu n'as pas plus d'amis ? Déjà parce que tu les fais fuir mais surtout parce que tu refuses de t'attacher davantage... Parce que jadis tu t'es fait trahir. Par de nombreuses personnes, parce enfant bien que déjà très turbulent, tu te donnais tout entier. Tu t'es donné tout entier à [b]lui[/b] dont tu es tombé amoureux, à la fin du collège. Il était similaire à toi. Brutal, délinquant dans l'âme... Il avait tout pour te plaire, tu craignais de te donner davantage... Et tu as bien fait parce qu'il t'as trahis. Il a quitté l'établissement que vous fréquentiez et il ne t'a plus jamais donné aucune nouvelle. Volatilisé. Tu t'es senti abandonné.
Cette blessure, tu la conserves au fond de toi et tu ne la montres à personne. Ce manque de confiance aux autres, qui reflète ton complexe d'infériorité... Tu le dissimules. Parfois, je sais que tu te demandes si tu n'aurais pas dû le laisser te toucher. Peut-être que l'amour platonique que tu consentais à lui donner avant de lui donner ton corps ne lui plaisait plus... Peut-être que si tu avais été moins timide, que si tu ne te transformais pas en véritable tomate à la moindre énonciation du mot sexe, l'aurait fait rester, auprès de toi. Peut-être que tu lui as fait peur en t'attachant à lui comme si ta vie en dépendait, en ayant toujours un regard pour lui... Mais maintenant, on ne t'y trompera plus. Tu refuses d'ouvrir ton coeur, préférant faire fuir que de prendre des risques. Et si un jour, tu retrouvais confiance ? Non ? Tu ne veux plus y croire ?
Tu voudrais que je m'en aille, n'est-ce pas ? Moi, ta petite voix qui te souffle constamment que tu n'es rien... Que tu ne mérites rien... Mais comment voudrais-tu que je m'en aille, alors que je ne suis rien d'autre que ta simple conscience ? </div> </div><div class="FfondtitrePR">Physique</div><div class="FCphysPR"><div class="FphysPR">[b]« Hey, Darren, tu t'es coiffé avec un pétard ? » « T'es vachement petit. » « T'es albinos, avec tes yeux rouges ? »[/b]
Tu entends souvent ça, hein ? En même temps, il faut dire qu'avec tes cheveux blonds, tu ne passes pas inaperçu. C'est vrai que tu ne te coiffes jamais... On dirait surtout que tu y as mis un pétard dedans. Tu les aime blonds, plus que tout et tu te les teints depuis ton entrée au collège. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu détestais ressembler à ton frère. Ils ont été bruns tout ton primaire et puis brusquement, tu as changé. Tu as tenu à les rendre blonds pour te différencier correctement de ton jumeau. La musculation est venue après. Probablement pour te rendre plus viril... Mais je sais que c'est pour mieux taper sur ton frère sur lequel tu te défoulais très souvent quand tu étais frustré. A la fin du collège, tes yeux sont devenus rouges. Ils étaient marrons auparavant et tu as choisi de mettre des lentilles pour complètement te différencier de lui. Pourquoi rouge ? Tu ne l'explique pas toi-même. Sûrement parce que c'est une couleur qui te plaît et te rend peut-être un peu plus intimidant. Tu complexes un peu sur ta taille (tu complexes sur beaucoup de choses). Tu fais 1m73 et tu n'aimes pas qu'on se moque de celle-ci. Alors tu frappes, souvent. C'est pour cela que tes jointures sont souvent abîmées, on se moque souvent de toi - selon toi. A force, tes muscles se sont bien développés et tu t'entretiens parfois en faisant de la musculation. Parfois, on peut te voir sans tes lentilles et avec une perruque noire. Pourquoi mettre des lentilles et teindre tes cheveux pour te différencier de Dorian, si c'est pour choisir de lui ressembler à nouveau ? Ah oui, c'est quand tu commets des mauvais coups, ça... Pour lui faire porter le chapeau. Tu aimerais bien, un jour, te faire prendre afin de pouvoir l'accuser et l'envoyer en prison. Ta jalousie te rend monstrueux. Concernant tes vêtements, tu portes de tout... Et on peut parfois te voir avec des vêtements à la mode. Tu portes aussi souvent des casquettes et beaucoup de rouge. Ta couleur préférée. </div></div><div class="FfondtitrePR">Histoire</div><div class="FChistoirePR"> A la naissance, Darren et Dorian étaient la face d’une même pièce. Semblables physiquement, caractériellement, c’était le jour et la nuit. Premièrement, Dorian est né quelques minutes avant son frère, ce qui a toujours fait de lui le grand frère… De toute manière, vu l’attitude de son jumeau, cela n’a guère étonné grand monde. Bébé, Darren était pourtant le plus calme. Il dormait beaucoup, souriait aussi beaucoup et était bien portant… Tandis que Dorian était plus faible. Il a souffert de quelques maladies ce qui a mené ses parents à passer beaucoup de temps à l’hôpital. Jusqu’à ce qu’ils entrent en primaire, son « aîné » passa de nombreux examens médicaux. Il avait une constitution fragile et mis plus de temps que Darren à marcher et parler. Par rapport à lui, son jumeau était précoce et nécessita donc beaucoup moins d’attention. Malgré une attitude turbulente et constamment à la recherche du regard des autres, il était davantage délaissé par ses parents.
Par la suite, en entrant en primaire, les choses se stabilisèrent pour la santé de Dorian. Il était plus mince, un peu plus grand que son « cadet », absolument pas sportif et davantage porté sur les études que son frère. Très vite, les deux bruns aux yeux noisette devinrent l’attraction de leurs petits camarades, aux grands damnes de Darren parce qu’on ne lui parlait uniquement que de son frère, et d’à quel point il était cool. On aurait pu croire que le futur blondinet serait le plus populaire… Mais son attitude turbulente, hargneuse et jalouse en repoussait plus d’un. Il détestait perdre, n’aimait pas être le dernier et était très compétiteur… De part sa peur d’être délaissé, il était bien trop étouffant et se retrouvait seul.
Tandis que Dorian, étonnamment, avait bien plus d’amis. Pourquoi ? Parce qu’il était bon élève, très gentil, avenant et rendait service à tout le monde. Ce n’était pas un horrible monsieur-je-sais-tout comme le décrivait pourtant son jumeau, et qui justifiait de le frapper dans la cour de récré ou chez eux. Il avait tout pour plaire selon les autres. Bien plus tard, il deviendrait le parfait gendre, l’homme à marier à tout prix, celui que tout le monde admire de part sa réussite. Dorian quant à lui, à toujours essayé de se rapprocher de Darren, sans succès. Il tendait de le modérer et de le ramener sur le droit chemin tout en le craignant viscéralement. Il était toujours sur ses gardes, ne se reposait jamais et avait constamment peur que Darren s’en prenne à lui. A raison… Les parents de Darren lui firent consulter un psychologue. Il fut prit pour un borderline, un hyperactif, ou une teigne avec des troubles du comportement. On ne comprenait pas la jalousie qui le dévorait à l’égard de son frère qui avait tout, y compris l’amour de ses parents… Et on préférait lui rabâcher combien Dorian était doué au piano, à la calligraphie, en mathématiques, ou en histoire.
On lui répétait de prendre exemple sur lui. Chaque fois que l’on venait le voir… C’était pour pouvoir rencontrer Dorian. Quand les garçons s’approchaient de Darren, et que ce dernier croyait enfin intéresser quelqu’un, ce n’était simplement que pour qu’il fasse passer un message à son frère. Lui, il se faisait le plus souvent disputer parce qu’il jouait dans la boue sans prendre vraiment garde à ses vêtements. On le punissait parce qu’il gribouillait sur ses feuilles au lieu de faire ses exercices et préférait regarder le ciel plutôt que d’écouter les leçons. Marginalisé, il se renferma davantage et se mit à brutaliser ses camarades. Il leur volait leur goûter, les persécutaient dans la cour de récréation et devenait une vraie terreur. Chaque fois, il hurlait plus fort, il frappait plus fort pour enfin attirer l’attention… En vain. Puis, vint le collège.
D’abord, Dorian et Darren partagèrent le même établissement, mais pas la même classe avant que son frère ne se fasse renvoyer. Puis, il alla dans un autre collège… Encore renvoyé. Le troisième fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Ses parents ne savaient plus quoi faire et décidèrent, alors qu’il allait entrer en quatrième, de l’envoyer dans un pensionnat qui faisait collège et lycée. Une pension très spéciale pour élèves difficiles et en marge de la société. Là-bas, Darren pu affirmer son identité. Il commença à se teindre les cheveux et à porter des lentilles. Être loin de ses parents, ne rentrant que pendant les vacances, lui permis de souffler un peu, même s’il continuait d’être au fait des petits exploits de son cher jumeau et des espérances de ses parents.
A Londres, il s’amusait bien le petit Dorian, à ravir papa et maman. Son père le voyait déjà dans l'ingénierie spatiale, tandis que sa mère le voyait déjà médecin. Elle espérait qu’il participerait activement aux recherches contre l’Enfinité. Grande chanceuse contre cette maladie, ce ne fut pas le cas de sa cousine dont elle avait été très proche et avait été emportée par la maladie, comme sa mère avant elle et de nombreuses autres de ses amies. Elle dédiait sa vie à la recherche médicale, tandis que son mari, lui, préférait tourner son regard vers les étoiles… C’est de lui que Darren eut sa passion pour l’espace. Leur seule passion en commun. Avant son entrée en primaire, Darren s’était vu offrir un télescope qu’il chérissait plus que n’importe quoi. Son père voulait qu’il travaille lui aussi dans l’espace, qu’il devienne astronaute, ou autre chose.
Pour eux, on ne pouvait réussir sa vie si on n’était pas avocat, scientifique, médecin ou un autre métier considéré comme prestigieux. Dorian semblait suivre cette voie… Mais pas Darren, jamais. Lui sa passion, c’était le dessin. Il n’avait pas de romans sur ses étagères, mais des bandes dessinées sur l’espace et les super-héros. Albator ? Il adorait. Star Wars ? Il connaissait l’œuvre par cœur. Il gribouillait, encore et encore, des centaines de planches toutes achevées. As du crayon, il délaissait la peinture. Chaque fois ses mains étaient tâchées de feutre, de traits de crayon ou de fusain.
On le voyait se balader avec des feuilles aux coins abîmées et il dessinait tout ce que son regard croisait. Son rêve ? Devenir illustrateur de bandes dessinées et créer sa propre bd. Mais bien sûr, ce n’était pas au goût de ses parents qui chaque fois, disputaient Darren au téléphone lorsqu’il leur était rapporté qu’il avait préféré dessiner plutôt que de faire ses contrôles. Ils condamnaient sa passion, le traitant de saltimbanque, et que le dessin n’était rien d’autre qu’un hobby dont il ne ferait jamais son métier. Dès qu’il le pouvait, Darren évitait ces appels téléphoniques, préférant passer du temps avec les quelques amis qu’il était enfin parvenu à se faire.
Ils étaient tous plus ou moins excentriques… Tatoués, brutaux, hargneux. Des délinquants avec lesquels Darren faisaient les 400 coups. Ils s’enfuyaient parfois du pensionnat en pleine nuit pour vandaliser les rues et taguer sur les murs. Il tomba amoureux, aussi… A ses yeux, la plus grosse erreur de toute son existence. Un camarade de classe, de sa bande d’amis. Il se nommait William et Darren avait craqué sur lui. Il taguait les murs comme personne et n’avait même pas besoin d’ouvrir la bouche pour se faire respecter. Il était bien plus grand que le blond, tatoué, percé, et il avait son style bien à lui. Il prenait souvent Darren par les épaules pour le serrer contre lui et se montrait protecteur avec lui… Il l’apprit à fumer, le fit un peu toucher à la drogue, et l’apprit à boire.
Avec lui, Darren passa les meilleures années de sa vie. Ils s’étaient embrassés derrière un mur, sans que cela n’aille jamais plus loin. Dès qu’il posait la main sur lui, Darren devenait rouge tomate et s’énervait brusquement. Il y eut une fois où ils avaient même dormi ensemble mais jamais il n’y eut de sexe entre eux. Au bout de deux ans d’amitié, William disparu à leur entrée au lycée dans le même pensionnat. C’était après les vacances d’été. Durant deux mois, il ne lui avait plus envoyé de messages, rien. Il apprit son déménagement de la part de ses camarades qui eux, continuaient de discuter avec lui. Profondément blessé, Darren ne chercha jamais à reprendre contact avec lui. Il fit S, à la demande de ses parents, mais eu des notes catastrophiques au bac qu’il parvint tout de même à avoir aux rattrapages.
A la sortie du lycée, il fit tout pour que ses parents acceptent de l’envoyer dans une école d’art : A Niflheilm. Pourquoi ? Parce que Dorian se rendait lui aussi là-bas dans une université, en tant qu’ingénieur. Il était d’abord convenu que lui et son frère vivraient ensemble. Ils ne tinrent que trois mois et finalement, les parents de Darren lui payèrent un petit studio juste pour lui. Malgré tout, ils continuaient de payer énormément de choses à leur fils, alors qu’il était ignoble avec eux et les détestait au plus haut point… Refusant toujours de venir aux repas de famille et aux rencontres qu’il fuyait comme la peste. On aurait pu croire que désormais en école d’art, Darren se calmerait… Mais non. Au bout de deux ans, il se fit renvoyer suite à un très mauvais comportement. A 19 ans, il se retrouvait chômeur et ses parents acceptèrent de payer en parti son loyer, ainsi que son permis. A côté, Dorian essayait toujours de se rapprocher de son frère, tandis que ses études se poursuivaient et qu’il se destinait à une carrière d’ingénieur.
Mais Darren refusait tout contact avec lui, ignorant ses appels et l’envoyant se faire voir quand il passait chez lui à l’improviste. Le permis fut passé avec une certaine assiduité – malgré une attitude verbale assez violente avec les usagers. Cela lui permit de devenir livreur pour une célèbre entreprise ([size=8]chronopost[/size]). Durant un an il travailla pour eux, poursuivant ses dessins, à taguer les murs aussi, et à se battre…. Il n’était pas un bon livreur. Il ne livrait parfois même pas les colis, les maltraitaient et était un enfer avec les clients. Au bout de très nombreuses plaintes, il fut renvoyé. De nouveau chômeur, deux jours avant ses 20 ans. En colère contre le monde entier, il tomba sur un scooter laissé contre un poteau, que son conducteur avait jugé bon de ne pas attacher parce qu’il se contentait de faire un saut à la boulangerie.
Darren, sans réfléchir, sauta dessus et s’enfuit, faisant pétarader l’engin. Le conducteur le poursuivit sur quelques mètres avant de lâcher l’affaire. Darren quant à lui, lui montra son majeur en ricanant et partit à toute berzingue à travers les rues. Il fit une roue arrière mais se ravisa de recommencer en constatant qu’il n’était pas très doué. Il slaloma entre les voitures à toute vitesse, les cheveux aux vents.
Et puis, c’est là qu’il le vit… Sur le trottoir d’en face, William. Il ne rêvait pas, il était bel et bien là. Il passait tranquillement, ses écouteurs dans les oreilles, il avait bien changé. Toujours tatoué, il ne portait plus ses piercings. Il portait une chemise à carreaux rouge, rentrée dans un pantalon slim noir, ainsi que des chaussures montantes sombres. Il avait un sac en bandoulière et… était plus beau que jamais. Ce fut un terrible choc pour Darren que de le revoir. Les yeux rivés sur lui, sa main maintenant l’accélérateur à fond, il n’entendit pas la voix qui lui somma de faire attention, il ne vit pas la camionnette qui passait devant lui et puis… plus rien.
[i]Le karma avait frappé, ou bien sa connerie. [/i]
[center]••••[/center]
Ça fait mal… Terriblement mal. Je crois que j’ai le nez écrasé, je ne sens plus mes jambes, ni mes bras. Plus rien en fait. Une lumière vive plane au dessus de moi, j’entends des voix étouffées, je pousse un râle guttural mais j’ai l’impression que personne ne m’entends. Je voudrais lever la main, pleurer… Aussi je crois. Oui, je veux pleurer, de tout mon soule, ne plus m’arrêter. En fait, je crois que cette douleur cuisante que je ressens, elle ne vient pas de mon visage boursouflé, de mes bras et mes jambes cassées… Elle vient de mon cœur. J’ai l’impression qu’on me le tort dans une broyeuse, je peine à respirer… Est-ce que je pleure vraiment ? Je n’en sais rien. De toute manière, j’ai davantage envie de dormir, maintenant… La lumière faiblit, lentement et puis… Tout est noir. Au bout de quelques secondes, pourtant, je rouvre les yeux, et devant moi, se trouve une silhouette. Un crâne de loup, des ramures au-dessus et un corps dissimulé sous un long drap noir. Je n’ai le temps de ne rien dire, elle parle avant et de toute manière, mes tripes sont trop tordues pour que je parvienne à dire quoi que ce soit… L’angoisse me tenaille.
[b]« Souhaites-tu y retourner ? »[/b]
Quoi ? C’est quoi cette question ? De quoi est-ce qu’elle parle ? Mais je n’ai le temps de ne rien dire que l’ombre étrange continue sa tirade. Je comprends peu à peu que dans dix minutes, je suis mort.
[b]« Personne ne se rappelle de ta mort, tu seras le seul à savoir. Je t’ai également fait un cadeau… Mais je te préviens, homme, n’en parle à personne. Tu ne souhaites pas me revoir une seconde fois. »[/b]
Un cadeau ? Quoi ? De quel cadeau est-ce qu’elle parle ? C’est elle la mort ?
[b]« Divertis-moi, Reload. »[/b]
Et puis soudain, elle disparaît.
Un peu plus tard, je rouvre les yeux. Sous mes iris se dessine un plafond, blanc cassé. J'entends un « bip » régulier et je comprends que je suis rattaché à plusieurs perfusions. Il me faut un peu de temps pour reprendre conscience et me souvenir que j'ai vu la mort. Soudain, une infirmière s'approche et constate que je suis réveillé. Elle fonce chercher un docteur qui revient et on s'assure que je vais bien... Puis, on m'explique ce qu'il s'est passé. Une seconde d'inattention et je percutais une voiture. J'ai eu un réflexe qui m'a probablement sauvé - selon le médecin -, c'est de brusquement braquer le guidon sur la droite tout en freinant. J'ai perdu l'équilibre, le scooter s'est explosé contre le rail de sécurité et j'ai glissé sous les roues de la camionnette qui m'a littéralement écrasé le bas du corps. Ma tête à percuté le pare-choc et puis plus rien. Le médecin estime que c'était une chance que je m'en sorte, voire-même un miracle. Au final, je n'avais qu'un traumatisme crânien et les jambes cassées, ainsi que les deux bras. Un miracle, ou plutôt la mort en personne qui m'a ramenée. Les jours qui suivirent, mes parents et Dorian vinrent me voir mais je parvins à leur passer l'envie de me rendre davantage visite. Ils me laissèrent seul pour les quatre semaines qui suivirent mon hospitalisation. Et moi, dans la pénombre de ma chambre... Je chialais, toutes les larmes de mon corps... Comme une pauvre merde. Je n'avais pas mal aux jambes ni aux bras, mais bel et bien au coeur que j'avais l'impression que l'on broyait. William était là, à Niflheim et bien portant...
Ma vie était merdique jusqu'au bout... Le karma avait frappé presque immédiatement, et n'avait même pas rendu son scooter au pauvre bougre.
Constamment, je repense à la mort, ma discussion avec elle et au fait que je ne comprends toujours pas quel est ce pouvoir… C’est après quelques jours, que je le comprends et que je remarque aussi la marque. J’avais tagué en pleine nuit, un mur de la police, et m’était fait poursuivre par eux. En bifurquant dans une ruelle, j’avais pensé à combien il aurait été parfait de pouvoir traverser les murs, alors que je me plaquais contre l’un deux en essayant de me cacher. Brusquement, j’avais traversé le mur et me retrouvais dans un hangar désaffecté.
Ce don prenait tout son sens et je ne comprenais déjà pas pourquoi je ne pouvais pas m’en servir aux yeux de tous, et surtout… Est-ce que j’étais seul ? Est-ce qu’il y en avait d’autres comme moi ? Je devais en avoir le cœur net. Je me prenais pour un super héro, bien que je décide d’utiliser mon pouvoir à mauvais escient. Je découvris aussi tous ses malus et surtout, son côté aléatoire, lorsque je me retrouvais à plusieurs reprises le bras coincé dans le frigo. Mais cela n’avait pas d’importance pour moi, si je parvenais à contrôler mon don… A moi l’argent à foison ! Et je pourrais quitter mon travail de livreur de pizza que j’avais trouvé quelques jours plus tôt.
<br><br></div> </center>
Je te souhaite bon retour dans le monde du rp et bonne continuation à toi ! ^^
Grimy
Invité
Lun 6 Juil - 20:36
Aaah ! Merci beaucoup Joshua, t'es une petite crème !
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