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Simon J. Addams [Terminé ♫]

Simon J. Addams
R:Divers
Simon J. Addams [Terminé ♫] GAXgv

Messages : 37
Localisation : Sur sa chaise °^°
Métier : Prof de droit / Consultant en criminologie
Pouvoir : Papoter avec les corbeaux (crôôa~)
Humeur : Lunaire o/

Simon J. Addams
R:Divers
Mer 29 Avr - 0:03




Simon J. Addams


« On dit que je suis né le jour le plus froid du monde »

Nom : Addams
Prénoms : Simon, Jeremy
Surnom : Jem (diminutif de son deuxième prénom)
Âge : 31 ans (né le 7 janvier 1989)

Origine(s) : Anglaise & française
Métier : Professeur d'Université (droit pénal ; criminologie), consultant en crimonologie.
Groupe : Reload Divers

Pouvoir et description : [Corvus corax] Ou plus simplement la communication avec les corbeaux. Simon est en effet capable de les comprendre et de leur parler. Il peut aussi voir au travers de leurs yeux s'il le décide, à condition de se trouver dans un endroit parfaitement calme non loin d'un de ces oiseaux. Par ailleurs, si Simon ne peut pas les dresser ou les soumettre à sa guise, il parvient à faire obéir certains corbeaux à des demandes ponctuelles ce qui lui permet de faire appel à eux dans le cadre de ses missions de consultant en criminologie. Comme ils sont particulièrement intelligents, il est possible, par exemple, de leur demander de rechercher ou suivre quelqu'un, de signaler sa position, d'aller croasser à une fenêtre particulière, etc.  Bien sûr, si le corbeau accepte de lui-même de rendre service, il n'est nul besoin de recourir à une manipulation pour l'y contraindre - ne nous fâchons pas, n'est-ce pas ? Une dernière part du pouvoir de Simon est qu'il est capable d'appeler les corbeaux qui se trouveraient perchés à proximité, tout comme d'écouter leurs conversations, à condition d'être suffisamment proche.
Malus : Depuis qu'il peut papoter avec ces volatiles de mauvaise réputation, Simon est sujet à de l'angoisse plus ou moins profonde selon les moments. Elle ne cesse jamais vraiment car les corbeaux sont nombreux en ville et dispersés un peu partout, si bien qu'il les entend une très grande part de son temps. Dans le pire des cas, cette angoisse donne lieu à de fortes crises qui surviennent pendant la nuit. Aussi, une migraine s'empare de Simon après chaque utilisation de son pouvoir, dont le degré de douleur est proportionnel à la complexité de l'acte accompli. Hors de question de se balader où que ce soit sans un paquet de paracétamol ! Et surtout, ne jamais ô grand jamais oublier de porter ses lunettes, d'autant plus utiles que les céphalées peuvent migrer dans ses yeux et entraîner la cécité temporaire de l'un d'entre eux. C'est toujours ce qui arrive lorsque Simon regarde au travers des pupilles d'un corbeau, ou lorsqu'un service a été demandé. Ces inconvénients, déjà pour le moins pénibles en eux-mêmes, ont pour conséquence de plonger Simon dans une certaine morosité dont il est difficile de se départir.
Position de la marque et description : Au niveau de son cou, juste sous son oreille, la marque prend la forme d'une longue plume verticale qui n'est pas sans rappeler celle d'un corbeau...
Âge de la mort : 20 ans
Cause(s) de la mort : Simon s'est noyé dans l'eau glacée de la mer.
►►


Mon pseudo sur le net : Sally
Âge : 25 ans

Présence sur le forum : Au moins le week-end et en soirée ;) Je dois moduler avec ma profession. Promis, si ça coince je préviens, et en avance !
Que pensez-vous du forum : C'est un p'tit coup de cœur ! Le contexte m'a tout de suite donné envie de m'inscrire car il est très original mais absolument pas prise de tête, la qualité du contenu montre que vous y avez mis beaucoup de soin (vos textes sont nickels !). Et ce qu'il est joliiii <3 Surtout avec ce petit Robert qui danse, huhu.

Le personnage sur mon avatar est : C'est un O.C, dégoté sur Pinterest (mais l'image n'était pas légendée, sur ce site comme sur le blog d'origine >.<)
Le code est :


Caractère
[Thomas Claus, étudiant] « Ce que je pense du professeur Addams ? Oh, c'est difficile à dire, on n'a cours avec lui que depuis un mois. Pour ce qui est de ses compétences de prof, je n'ai rien à dire. Il est très pédagogue, ça se voit qu'il a le souci de nous transmettre son savoir et qu'il veut que l'on réussisse. Après pour ce qui est de l'homme derrière tout ça... Disons que la première fois que je l'ai vu, je l'ai trouvé un peu bizarre. Il avait l'air renfrogné, comme si quelque chose le contrariait. J'ai d'abord cru que ce n'était pas son jour, mais comme il a continué à faire cette tête-là à chaque cours, j'ai compris que c'était sa tête ordinaire. Pour ça non, il n'est pas d'un tempérament très souriant. Il n'a pas non plus l'air de quelqu'un de bavard, il est si austère... Très sincèrement, je le trouve plutôt froid. Oh et une dernière chose chelou : parfois, il cause tout seul. Comme s'il était un peu "toqué"... »

[William Mayson, étudiant] « J'avais des préjugés sur lui, parce qu'il n'a pas une aura très engageante. Mais on en était arrivé à un point du cours que je ne comprenais absolument pas. Même si j'étais un peu impressionné par son air ultra sérieux méga sévère, j'ai pris mon courage à deux mains et suis allé lui poser des questions à la fin du cours. Le professeur Addams a changé de visage ! Il m'a accueilli en me souriant poliment, puis il a répondu à chacune de mes questions avec une patience infinie. Je lui ai tenu la jambe un bon moment, pourtant il est resté parfaitement disponible et ne m'a pas du tout pressé. Il m'a même encouragé à le contacter si j'avais encore des difficultés, et je dois dire que je ne m'attendais pas à cette bienveillance. Comme quoi il ne faut pas juger un livre à sa couverture ! »

[Terrence Lockwood, chargé de td] « Il arrive souvent qu'il laisse la porte de son bureau ouverte. Quand je passe, je le surprend parfois à regarder par la fenêtre, d'un air profondément triste. Je ne pense pas me tromper en affirmant que c'est un homme qui doit facilement déprimer. Pour autant il n'a pas l'air de s'y complaire, en tout cas à l'université. Il est ponctuel, appliqué, rigoureux, disponible pour ses étudiants... Qu'il ait des problèmes ou non, il semble savoir parfaitement faire la part des choses. »

[Vince Amaretto, professeur] « A chaque fois que je vois ce collègue, il est en train de chercher son chemin. Je me rappelle d'une fois où il s'était pris les pieds sur une marche alors qu'il regardait les panneaux indicateurs à la recherche de sa salle de cours. Il avait l'air complètement paumé, surtout quand il s'est retrouvé étalé par terre au milieu de ses papiers. Je me suis dépêché d'aller l'aider car il est resté un peu interdit quelques secondes. Le plus comique, c'est que malgré le ridicule de la situation, il n'a rien laissé paraître et m'a remercié le plus poliment du monde. Et une fois redressé sur ses deux jambes, il est reparti, le nez en l'air... »

[Damien Sauvignac, lieutenant de police] « S'il est maladroit ? Ah bah je veux, oui ! On le voit souvent au commissariat, quand on fait appel à lui comme consultant. Quand il ne renverse pas son café, il fait tomber son stylo, son carnet... Un jour je l'ai vu se précipiter sur un énième objet qu'il a fait chuté et cet andouille s'est cogné dans la fenêtre ouverte en se redressant. Un autre truc très agaçant chez lui c'est qu'il a du mal à vous regarder dans les yeux quand vous lui parlez - apparemment il n'a pas ce souci quand il est face à des élèves, quand il est dans son élément quoi. A croire qu'il est timide. Si je ne le savais pas perspicace et méthodique, je le prendrai pour un parfait empoté. Ceci dit à chaque fois qu'on l'a appelé à la rescousse, il ne nous a jamais déçus. Je ne connais peut-être pas suffisamment le monde, mais c'est l'un des hommes les plus intelligents que je connaisse. Bon, c'est pas Sherlock Holmes non plus, hein, soyons sérieux ! »

[Sébastien Addams, frère de Simon] « Jem, c'est le grand frère que je devrais détester, parce que j'ai l'impression qu'il est toujours au-dessus de moi quoi que je fasse. Il a toujours été brillant pendant ses études, il assure dans son métier, il est cultivé, n'en jetez plus la cour est pleine. Mais je ne pourrai jamais ne pas l'aimer, même si j'y mettais toutes mes forces, parce qu'il est incroyablement gentil. Aussi il a toujours été là pour moi. Et je sais qu'il le sera toujours, même s'il donne rarement de ses nouvelles – fatalement, il est un peu secret... c'est sans doute pour ça qu'il a du mal à se sociabiliser. Surtout depuis qu'il a dépassé la vingtaine. Quand j'y pense, c'est à la même époque qu'il a commencé à souffrir d'angoisse chronique. Mais bon, c'est sans doute l'âge adulte qui parle, les responsabilités et tutti quanti, haha ! »

[Narrateur] « Une dernière chose que personne ne vous a dit : Simon adore l'humour noir et la musique classique ! »

Physique
Quelque part dans les couloirs du département juridique de l'Université, le professeur Addams était à la recherche de l’amphithéâtre où il devait dispenser son prochain cours. Quelques étudiants curieux observaient avec amusement sa haute silhouette efflanquée tourner et virer un peu partout depuis une dizaine de minutes. Vêtu d'habits sobres qui paraissaient flotter un peu sur son corps, il portait sur ses épaules un manteau qui semblait trop lourd pour elles. Cet homme était si grand qu'ils étaient tous obligés de lever la tête pour voir son visage lorsqu'il passait près d'eux – il devait mesurer, quoi, un bon mètre quatre-vingt-dix ? Sa nuque, couverte d'un foulard sombre, était légèrement courbée vers l'avant, ce qui témoignait de son habitude de baisser la tête pour s'adresser à ses interlocuteurs.

Après un nouvel aller-retour infructueux, le professeur remarqua le groupe d'étudiants qui le regardait avec incrédulité se perdre dans ce bâtiment dont l'architecture n'était pourtant pas bien complexe. Un seul pas de ses longues jambes maigres lui suffit pour s'approcher d'eux. Il se pencha légèrement vers eux avant de prendre la parole. Le teint laiteux de son visage aux joues creuses laissait penser que sa santé n'était pas au beau fixe. Les petits cernes encerclant son regard quant à elles évoquaient un sommeil peu reposant. Malgré cette allure fragile, au-delà de la maigreur de cette  figure émaciée, on pouvait déceler une discrète délicatesse qui ne manquait pas de chic. D'ailleurs sa peau était certes pâle, mais impeccable – et visiblement imberbe. Ce professeur était plus élégant qu'on ne pouvait le croire en jetant un bref coup d’œil à son physique d'intello. Qu'il rebute ou flatte la vue du petit groupe, chacun remarqua la couleur de ses yeux, dont le vert profond rappelait des nuances de jade. Il était presque dommage qu'il doive les cacher derrière cette paire de lunettes métallique, d'autant plus que des mèches souples de sa chevelure noire se mêlaient à la monture.

Les lèvres minces de Simon Addams s'étirèrent en un sourire gêné tandis qu'un doigt de sa main de pianiste gratta sa tempe.

- Sauriez-vous m'indiquer où se trouve l’amphithéâtre C ? Je suis un peu perdu, je ne suis jamais venu dans cette partie du département.

Sa voix grave, rauque, presque tendre, surprit ses potentiels informateurs. A croire qu'ils s'étaient attendu à entendre une voix de gringalet, ou à tout le moins fragile. Devant leur silence qui dura quelques secondes, Simon haussa ses fins sourcils, ce qui décida l'un des étudiants à lui indiquer le chemin. Un sourire sincère illumina le visage du professeur pour monter jusque dans ses yeux.

- Je vous remercie.

Il salua ses sauveurs d'un léger signe de tête, puis s'éloigna pour ne pas prolonger son retard.
Histoire
« Jem, descends, arrête de courir ! »

Je me souviens. A cette époque, je menais une vie paisible de petit garçon. Je portais des baskets, j'adorais jouer dans le jardin qu'il pleuve ou qu'il vente, et je ne me souciais pas de quoi demain serait fait.

Landermay était notre foyer. Ce majestueux manoir, calfeutré derrière une forêt de grands pins, sa pierre aussi grise que le grès des falaises qu'il surplombait, ses fenêtres à meneaux reflétant la pelouse verte et la terrasse. Landermay, notre foyer secret et silencieux, au bout d'une grande allée sinueuse jonchée çà et là de racines et de cailloux. A son issue s'ouvrait le jardin, où surgissaient des massifs de végétaux et de buissons colorés, près de parterres de fleurs que le vent avait semées.
Haut comme trois pommes, allongé dans l'herbe tendre, j'avais pour habitude de respirer à plein poumons les effluves marines provenant de la plage et des criques en contrebas. Deux chemins longeant des ormes torturés ou des hêtres couverts de lierre nous permettaient de s'y rendre. Là-bas, le sable était fin et blanc, parsemé de quelques galets que mon frère aimait à peindre. Un petit port de pêche avait été ouvert dans le giron de la baie, à la limite séparant le domaine des portes du village.
J'aimais me rendre là-bas pour courir le long du muret qui surplombait une crique où la mer brillait quand il faisait beau et se déchaînait par mauvaise météo. Taillé d'une pierre sèche et basse, je m'amusais à le dévaler sur la centaine de mètre qui bordait la côte. Mes parents n'aimaient pas m'y voir courir, car leur prudence d'adulte leur dictait – à juste titre – de se méfier de la hauteur de la falaise.

« C'est dangereux Jem, ne reste pas là-dessus ! »

Papa détestait me voir sauter comme un cabri au bord de cette crique. J'entends encore sa voix inquiète me priant de revenir sur le chemin. Lorsque je me montrait têtu, il venait me saisir par la taille et me reposai à terre. Il ne me laissait repartir qu'après avoir lissé mes vêtements, comme pour s'assurer que j'étais toujours en un seul morceau. Cependant, lorsqu'il était l'heure de rentrer à la maison, il me prenait par la main. Je crois que si l'adolescence ne m'avait pas rendu si revêche, il aurait continué à le faire pour s'assurer que je ne me perde pas dans ce domaine que je connaissais pourtant par cœur.

Mon petit frère Sébastien, ma grande sœur Juliette et moi-même avons vécu la plus grande partie de notre jeune à Landermay, que l'un de mes pères avait reçu en héritage d'un oncle. Daddy ne parlait jamais de sa famille, qui portait quelque chose comme un petit titre de noblesse dont il ne s’enorgueillissait pas. Il était d'autant moins enclin à les évoquer que les membres de ce clan aristocratique avaient vécu l'arrivée de Papa parmi eux avec la même stupeur que l'Europe en son temps avait appris l'annexion des Sudètes. Certains nobles Anglais ont cela de particulier qu'ils peuvent être témoins des plus grandes évolutions du monde autour d'eux sans qu'aucune idée moderne ne vienne altérer leur snobisme. La famille de Daddy était de ceux-ci. Ils furent ulcérés de voir leur fils, magistrat tout ce qu'il y avait de plus estimable, faire entrer dans leur digne lignée « un Monsieur Personne », un français qui ne possédait rien, un éducateur de bas étage.

Je pense que Papa était blessé que sa belle-famille ait décidé d'être en froid avec lui sans même chercher à le connaître. Je sais néanmoins qu'il se consola, plus tard, de voir ses enfants être tout de même accueillis de temps en temps chez leurs grands-parents à l'occasion de vacances. Papa était un homme doux qui faisait passer le bonheur d'autrui avant le sien. D'ailleurs il ne s'estimait pas du tout malheureux, pour vivre avec l'homme qu'il aimait, pour avoir fonder une famille avec lui et vivre, tous ensemble, au superbe domaine de Landermay.

Mon frère, ma sœur et moi n'avons manqué de rien pendant notre enfance. Ni d'amour, ni de tendresse, ni d'éducation. Daddy nous prenait souvent avec lui dans la bibliothèque ou dans son bureau, pour nous lire des histoires ou nous aider à comprendre et apprendre nos leçons. Quand nous fûmes en âge de mieux connaître le monde qui nous entoure, il nous racontait ce qu'il voyait dans sa vie de juge, sa manière de se mettre à la hauteur des gens qui passaient dans son prétoire, la peur qu'il ressentait parfois de mal décider et de ruiner leurs vies. Je revois son visage aux traits tirés par une longue journée d'audience, au-dessus d'un livre d'histoires qu'il nous lisait quand nous étions petits, ou derrière une tasse de café que nous prenions avec lui quand nous fûmes suffisamment grands pour en partager un avec lui. Il était patient, posé, et ne s'énervait jamais de rien. Ce qui ne l'empêchait pas de tirer les bretelles lorsque c'était nécessaire, bien entendu...

Quant à Papa, il était d'un tempérament plus inquiet, mais s'il était moins calme que notre autre père, il était d'une bonté de cœur que je n'ai jamais retrouvée chez quiconque depuis. Certains soirs de la semaine il restait au foyer où il travaillait, pour veiller sur les adolescents en difficulté qui leur était confiés. Ces jeunes, à la vie bien trop compliquée compte tenu de leur âge, s'attachaient à lui et lui faisaient confiance. C'est ce que Papa aimait faire, réparer les gens.

« Jem, tu sais que tu es né le jour le plus froid du monde ? » aimait-il me dire à chacun de mes anniversaires. Apparemment, cette année-là aucun hiver plus rude ne s'était abattu sur Landermay depuis des décennies. Effrayés par la perspective de ne pas se trouver à temps près de la couveuse, mes pères avaient passé cinq nuit dans un hôtel si miteux qu'ils étaient revenus à la maison les vêtements mangés par les insectes d'armoire – mais les bras plein d'un bébé qui avait leurs yeux.

Dire que j'ai été heureux auprès d'eux relève de l'euphémisme. Je sais que c'est grâce à eux, à ma si gentille et bienveillante famille que j'ai toujours réussi dans mes études et qu'a vingt ans, j'avais une licence de droit à mon actif. Je sais aussi que sans cette adorable famille, j'aurais laissé les autres me convaincre que je n'étais qu'un étrange garçon qui ne sait que se mésallier à autrui.

Tout semblait si parfait.

Un soir d'été, un policier que Daddy connaissait bien – pour le croiser au palais de Justice – sonna à la porte du manoir. Je le revois entrer dans le hall, ôter son couvre-chef et nous considérer d'un air grave. Au foyer, un jeune homme récemment arrivé, particulièrement instable psychologiquement pour avoir été violenté par sa famille toute sa vie, s'en était pris à Papa. Ils ignoraient encore comment, mais ce garçon avait réussi à se procurer une arme à feu. Alors qu'il était en proie à une explosion de rage que personne n'avait anticipée, Papa s'était approché de lui afin de le calmer.

« D'après les témoins, il s'est approché lentement approché en levant les mains devant ce garçon, tenait le dortoir en joue avec son arme. Il lui a dit ''doucement, mon petit, doucement'' pour l'apaiser. Le gamin lui a répondu ''je ne suis pas ton petit'', puis il a... ».

Le jour des obsèques de Papa, le soleil brillait si insolemment que je trouvais cela scandaleux. Je ne tolérais pas que le monde tourne encore après sa disparition. Daddy eut peu de temps après plein de cheveux blancs qui donnaient l'impression qu'il avait vieilli de dix ans d'un seul coup. Sébastien continuait ses peintures sur galet, sur tableau, sur les murs sans jamais s'arrêter. Juliette n'a eu de cesse d'essayer de les aider tous les deux. Quant à moi, savoir que le garçon qui avait fait cela à Papa dormait en prison ne me consola guère. Je sentais l'ombre de mon père dans chaque corridor du manoir, derrière chaque pin de la forêt de Landermay.

« Je ne m'y fais pas », me dis-je quelque chose comme six mois plus tard, alors que je m'étais jeté, encore vêtu, sur mon lit désordonné. J'ignorai comment faire pour vivre sans jamais le revoir.

Je me levai et sortais peu avant l'aube. Mes pieds nus sur la terrasse glacée par l'hiver me portèrent jusqu'à la crique de mon enfance. Le vent, que je n'avais encore jamais senti si froid, hurlait comme un fantôme, et la rumeur marine mêlait le grondement des eaux du large aux vagues qui se brisaient contre les roches noires et acérées en contrebas. Seul au cœur de cette effrayante nature qui m'avait vu grandir, je montai sur le muret ébréché par les années et commençai à marcher dans le noir. Dans les grands arbres, juste à côté, j'entendais croasser des corbeaux.
Le froid engourdit rapidement mes membres qui se firent gauches. Mes pas se firent incertains. Je ne baissais pas les yeux de l'horizon obscur balayé par ces vents dévastateurs, où un faible rai de lumière poignait petit à petit.  

« Descends Jem, c'est dangereux »

La pierre fragilisée par l'iode et le temps rompit sous mon poids. Ma cheville se tordit et je tombai, mais pas sur le chemin. Mon corps, lourd comme du plomb, bascula dans la crique. La surface glacée de la mer claqua contre ma chair et je fus bientôt ballotté par les courants, qui m'empêchèrent de remonter. Pris au piège par ces eaux si froides qu'elles me paralysaient, je lâchais prise sans avoir jamais eu l'intention de me battre.

Étrangement, j'entendis quelqu'un rire peu après. Quelqu'un qui avait le visage le plus affreux qu'il m'a été donné de voir. Cette entité hilare et drapée de noir tourna vers moi son masque d'os couronné de ramures imposantes. Ses yeux brillants me toisèrent un moment.

« Souhaites-tu y retourner ? »

Où ça ? aurais-je voulu demander, car je ne comprenais plus rien de ce qui m'arrivait. Tout depuis que j'étais sorti de ma chambre pouvait aussi bien avoir été un très long cauchemar que cela ne m'aurait pas étonné. Mon esprit devait être bien plus tordu que je ne le pensais, pour avoir créé un pareil monstre. A supposer que j'en fus capable. Était-ce mon inconscient qui parlait aussi, au travers du discours que le monstre m'a tenu ensuite ? Ces mots étaient tout aussi incohérents que les absurdités dont sont peuplés les rêves. Et pourtant...

Je me réveillai brusquement sur la plage de sable fin où les vagues m'avaient finalement recraché. Je toussai et expulsai l'eau salée qui me brûlait les poumons. A bout de force et à bout de souffle, je vomissais à plusieurs reprises, tremblant de faiblesse. Entre deux hoquets douloureux, yeux hagards cherchaient des points de repères. Je vis la plage, des rochers, des grands pins et un homme se précipiter vers moi en criant.

« Monsieur ! Qu'est-ce qui vous arrive Monsieur ? »
« C'est lui qui est tombé ! C'est lui qui est tombé ! »
« L'humain a voulu faire le beau avec la marée ? »
« Les courants l'ont ramené ici ! »
« Attention aux œufs, il est peut-être venu les voler ! »

Ces voix... d'où venaient toutes ces horribles voix ?

Je dû m'évanouir à force de ne pas réussir à respirer car je ne me souviens plus du tout de la manière dont j'ai été emmené à l'hôpital d'York. Je m'y réveillai sonné, alité, perfusé. Un aide-soignant souriant, qui se trouvait dans la pièce au même moment, se précipita vers moi pour procéder à un rapide examen. Avant d'appeler le médecin, il m'informa que j'avais été retrouvé sur la plage par un pêcheur de crevettes. Il n'y avait plus d'eau dans mes poumons, mais j'avais besoin de repos et mon état nécessitait encore une certaine surveillance. Je me redressai dans mon lit malgré ses avertissements, ce qui causa me causa une telle quinte de toux que ma gorge sévèrement irritée crachota quelques gouttes de sang. Cet homme prévenant voulut m'éviter ce qu'il appelait « l'angoisse de la solitude » et demeura à mes côtés jusqu'à ce que le médecin arrive. Il devait craindre que j'aie peur et me faisait la conversation comme pour me détendre. J'étais avant tout confus, incapable de dire si j'avais effectivement rêvé ou non. Je lui adressais des réponses monocordes, bien malgré moi.

« Il est joli, votre tatouage. Vous l'avez depuis longtemps ? »

Je lui affirmai que je n'en possédais pas. Il s'obstina au point de me présenter un miroir afin que je constate de mes propres yeux qu'il ne mentait pas. Dans la petite glace qu'il me tendait, je découvrit, sous mon oreille droite, une longe et fine trace noire qui ressemblait à une plume pointue.

« Qu'est-ce que c'est que ça ?! »

La panique qui s'était emparée de moi laissa place à la vision du masque osseux aux grandes ramures. Personne ne se souviendra de ta mort, tu seras le seul à savoir. Je t'ai fait un cadeau, n'en parle à personne. C'est alors que je vis, de l'autre côté de la fenêtre, un volatile noir taper la vitre avec de son gros bec qu'il ouvrait et fermait en croassant. Mais je ne l'entendais pas croasser...

« Voleur d’œufs, voleur d’œufs, voleur d’œufs ! »

Je compris enfin, avec horreur, ce qui m'était arrivé. Lorsque le médecin arriva dans la chambre, je dus prendre sur moi de paraître le moins affolé possible. Cependant le récit de l'aide soignant concernant le tatouage que j'avais oublié me valut de passer toute une batterie d'examens pour s'assurer que je n'avais subi aucune amnésie. Il me fut demandé ce que j'avais fabriqué pour me retrouver à moitié étouffé sur une plage à près de quatre heures et demi du matin. Lorsque je répondis que je n'avais pas réfléchi à ce que j'avais fait, j'eus droit à une expertise psychiatrique complète visant à exclure tout risque suicidaire. Tout cela dans la même journée. Ce fut pénible, humiliant et particulièrement anxiogène.

Daddy arriva pour me sortir de cet enfer hospitalier. Au moment de me ramener à la maison, il avait posé sa main sur la mienne.

« Dieu merci, on ne m'aura pas ôté mon fils la même année que mon conjoint. D'ailleurs Jem, si tu pouvais faire en sorte que je n'aie jamais à t'enterrer, je t'en serai reconnaissant ».

Je pense qu'il était persuadé que ce jour-là j'avais essayé de mettre fin à mes jours. Je ne saurais moi-même dire ce qui m'a traversé l'esprit. Au lieu de laborieuses et inutiles explications, je lui présentai des excuses. Les plus sincères qui soient. J’eus la même attitude envers mon petit frère, qui du haut de ses quinze ans était loin d'être armé pour faire face aux bêtises de son aîné. Quant à Juliette, je crois qu'elle ne m'a jamais pardonné ce qu'elle a qualifié de démonstration d'égoïsme qui ne me ressemblait pas.

Quelques temps plus tard, je décidai de m'établir seul à York pour terminer mes études de droit. J'y obtenais tous mes diplômes, ainsi que mon agrégation de professeur. La veille de mes trente et un ans, je décidai de m'en aller ailleurs, dans un lieu inconnu où je n'avais aucun souvenir avec qui que ce soit. J'étais engagé à l'université de Niflheim, où je devais mener le reste de ma vie. Ou ma deuxième vie. Je ne l'ai jamais bien compris. Peu importe ce qu'il advient, du moment que je suis loin, très loin de Landermay.



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Gareth Nightingal
Moi c'est Gaufrette, trempez-moi dans du lait
Modérateur

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Gareth Nightingal
Moi c'est Gaufrette, trempez-moi dans du lait
Mer 29 Avr - 13:05
Bienvenue parmi nous Simon ! i kno ow 2 sing

Très bel avatar et ton pouvoir ainsi que sa description sont bien pensés, il est classe. Yawn Et le métier aussi. Sneaky En tout cas je peux déjà te dire qu'il n'y a pas de souci avec cette partie ça contrebalance bien entre pouvoirs/malus. J'tassure !

Merci pour tes compliments ça fait plaisir, j'espère que tu te plairas sur le forum. Bonne chance pour la suite de ta fiche ! ♥
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Mephisto Lightwood
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Henri, Kochanie

¤ Etat d'esprit ¤ Thème ¤ Souvenirs d'Henri ¤ Kochanie ¤ <3 ¤

Liens ¤ Rps ¤ Présentation
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Mephisto Lightwood
R:Psychic
Mer 29 Avr - 21:04
Coucou et Bienvenue !!

Petit homme qui a l'air intéressant au premier coup d'oeil (avec la partie physique et tout, c'était drôle faut rire xD) j'aime aussi son pouvoir Yawn

Bon courage pour l'écriture du reste de ta fiche Yaaas

Love you ♥
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Simon J. Addams
R:Divers
Simon J. Addams [Terminé ♫] GAXgv

Messages : 37
Localisation : Sur sa chaise °^°
Métier : Prof de droit / Consultant en criminologie
Pouvoir : Papoter avec les corbeaux (crôôa~)
Humeur : Lunaire o/

Simon J. Addams
R:Divers
Jeu 30 Avr - 0:18
Bonjour bonjour ! Ou bonsoir bonsoir, vu l'heure qu'il est, huhu !

Merci beaucoup, Gareth et Lucifer, pour vos mots de bienvenue, ainsi que pour vos gentils compliments et encouragements ♥ Ça donne envie de faire de son mieux =3

Je vais à présent entamer l'histoire, ce qui ne sera pas une mince affaire, mais j'espère que cela vous plaira :D

La bonne biz <3
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Charlie Gardner
Human
Simon J. Addams [Terminé ♫] Hgy8pq10

Un gamin de 22 ans qui se cherche encore. Préférerait avoir des regrets plutôt que des remords.
Messages : 45
Métier : Serveur à l'Agate
Humeur : Souriant

Double(s) compte(s) : Adam Black
Charlie Gardner
Human
Jeu 30 Avr - 15:48
Bienvenue à toi ! Elmo

J'ai vraiment hâte de voir ton histoire, j'aime beaucoup comment tu as écrit le reste ! La maladresse de ton personnage est vraiment attachante je trouve, ça rajoute un charme à ce bel homme huhuhu
Le pouvoir est vraiment intéressant aussi. :o

En tout cas bon courage pour finir ta fiche ! Hâte de te voir validé ♥
(Et surtout, il faut dormir la nuit vilain garnement)
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Simon J. Addams
R:Divers
Simon J. Addams [Terminé ♫] GAXgv

Messages : 37
Localisation : Sur sa chaise °^°
Métier : Prof de droit / Consultant en criminologie
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Humeur : Lunaire o/

Simon J. Addams
R:Divers
Lun 4 Mai - 17:25
Hello o/

Merci beaucoup Charlie <3 Ton petit mot me fait très plaisir :3 (mais-euh, la nuit je suis inspirée T-T)

J'en profite pour dire que j'ai enfin posté mon histoire, ma fiche est donc terminée :D J'espère ne pas avoir fait trop de bêtises >.< Et c'est beaucoup plus long que je ne l'aurais cru, j'espère donc que cela ne sera pas trop pénible à lire !
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Konrad Maslo
Human
Simon J. Addams [Terminé ♫] Eeeee10

Je ne prends plus de rp pour le moment

Fiche de liens / rp
Présentation

35 ans / 1m75 / 79 kg
Messages : 157
Métier : Inspecteur de police
Humeur : ಠ_ಠ

Double(s) compte(s) : Dylan Dunn
Konrad Maslo
Human
Lun 4 Mai - 18:12
Bienvenue Chapeau !
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Joshua Grimgorson
Le pokémon
Simon J. Addams [Terminé ♫] Gzdi

Présentation
Liens
Journal des RP
Messages : 907
Localisation : Niflheim (à défaut de faire original ! ^^)
Métier : Co-gérant de la Taverne Onirique, comédien.
Pouvoir : Hybridation entre un homme et un ouistiti
Humeur : La bonne humeur est aussi contagieuse que la rougeole, selon Baden-Powell. Je suis d'accord !

Double(s) compte(s) : /
Joshua Grimgorson
Le pokémon "Ouistifarceur" vient d'apparaître sur ton écran. Veux-tu l'attraper ?
Lun 4 Mai - 18:33
Salutations sur toé, Simon ! Chapeau !

Bienvenue parmi nous ! ♥

Félicitations pour avoir terminé ta fiche ! SQUEE

Ne sachant pas si tu as vu le sujet, mais je t'invite à poster sur ce sujet là en indiquant que tu as terminé ta fiche pour que nous puissions passer sur ta fiche et la modérer. ^^
Ce sujet nous permet de savoir si tu as fini définitivement ta fiche. ^^

Je te remercie par avance. ♥

Des bisous et des câlinous chouchous ! Love you ♥
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Simon J. Addams
R:Divers
Simon J. Addams [Terminé ♫] GAXgv

Messages : 37
Localisation : Sur sa chaise °^°
Métier : Prof de droit / Consultant en criminologie
Pouvoir : Papoter avec les corbeaux (crôôa~)
Humeur : Lunaire o/

Simon J. Addams
R:Divers
Lun 4 Mai - 18:47
Merci Konrad ! :D

Et merci Joshua, je dois dire que je ne l'avais pas vu du tout x.x

Edit : Je viens de capter qu'en raison de la politique des couveuses (que j'avais interprétée comme un manche n'est-ce pas J'tassure ! ) Simon est censé avoir une grande sœur ! J'ai donc procédé à la modification (ce jour à 22h13, huhu).
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Gareth Nightingal
Moi c'est Gaufrette, trempez-moi dans du lait
Modérateur

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Récap' Chrono'
Messages : 715
Localisation : Bijouterie - The Glow
Métier : Bijoutier
Pouvoir : Manipulation des peurs
Double(s) compte(s) : Nolan Redfield, Baylen Wells
Gareth Nightingal
Moi c'est Gaufrette, trempez-moi dans du lait
Mar 5 Mai - 15:47


 
Tu es validé ! Bravo !

 
« Bonjour Simon ! Yaaas

Le temps est venu de te valider ! Tout d’abord laisse moi t’informer que je serais ton parrain sur le forum, je suivrais tes p’tites aventures de temps en temps et si tu as la moindre question n’hésite pas à me poker ! J'tassure !

Commençons à analyser ta petite fiche, j’ai beaucoup aimé ta façon de présenter le caractère de Simon grâce aux commentaires des élèves et de ses collègues ! Et le portrait dressé je l’aime tout autant. :3 Il a l’air adorable et je suis plutôt triste qu’il ait un tel pouvoir qui joue sur ses émotions et lui donne des angoisses malgré le fait qu’il l’aide dans son métier de consultant. Heureusement qu’il existe des endroits sans corbeaux. J’ai hâte de voir cet humour noir en action !

Celle qui se déroule dans la description du physique aide également à mieux se le représenter et j’apprécie ta plume. Le professeur un peu gringalet en apparence mais charismatique et chic ! J'tassure !

Passons à ton histoire, tout d’abord c’est appréciable d’avoir toi-même corrigé par rapport au contexte ! J’aime bien ta plume elle est calme et facile à lire, à l’image de Simon. On ressent le côté british avec les problèmes de famille liés à la noblesse du Papa et le manoir. *-* Malheureusement, il a bien fallut qu’un événement tragique arrive, arrêtez de me faire ça. i cri everitim Je sentais déjà que ce muret allait revenir dans l’histoire et qu’il allait finir par en tomber !

La partie à l’hôpital avec tous les test psychologique est très réaliste, et on imagine ce que sa famille a pu imaginer, le fait qu’il ait voulu se suicider. Sa soeur a l’air de toujours le croire d’ailleurs, j’espère qu’elle finira par le croire et lui pardonner le pauvre. i cri everitim On souhait en tout cas du courage à Simon pour sa deuxième vie je confirme. Yawn

Bienvenue dans la Team Gaufrette, Jemy ! Yawn »

 
• Tu peux dans un premier temps recenser ton avatar (et ton pouvoir si tu en as un), c'est très important ;
  • Tu peux faire une demande d'habitation et/ou de lieu spécial si tu souhaites que ton personnage possède un endroit bien à lui;
  • Et tu peux maintenant t'occuper de tes Rps, liens et autres carnets de bord dans cette section du forum !

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