Le sourire de Noah était littéralement son arme. C’était son astuce, son moyen ultime pour se sortir de toute situation. Il avait une façon bien à lui de sourire, éclatant, moqueur, séducteur -plus rare il n’empêchait qu’il était très pratique-, professionnel, ou bien encore un sourire qui passait des messages, mais celui-là avait besoin du soutien des yeux. Vous voyez, son sourire c’était son moyen parfait pour manipuler les gens, leur faire dire que finalement, c’était quelqu’un de gentil, qu’il ne méritait pas que les foudres s’abattent sur lui, qu’on lui pardonnait.
Malheureusement pour lui, ce sourire ne fonctionnait pas à tous les coups et présentement, alors qu’il s’était rattrapé avec l’élégance d’un phoque à la chemise de quelqu’un, ce quelqu’un n’avait définitivement pas été touché par la grâce et la sincère désolance sur ses lèvres. Au contraire, il sembla plus énerver que jamais et avant même que Noah ne puisse s’expliquer, il fut attrapé par le col et secoué comme un prunier. Il grimaça, râla, essaya tant bien que mal de prononcer quelques mots -dont il ne savait pas vraiment quelle était la phrase initiale- puis se dit qu’essayer de respirer était mieux. Lorsque finalement l’homme le relâcha, Noah n’eut même pas le temps de s’excuser à nouveau, ou bien de râler sur sa cravate complétement défaite, qu’il avait déjà filer.
Pantois, le jeune gérant observa la foule à la recherche de sa victime/agresseur mais lâcha vite l’affaire. Il hausa les épaules et entrepris finalement de retourner vers le buffet. Il n’avait jamais été très accro aux énigmes et retrouver la mort avec la présente malchance qu’il avait était peine perdue. Résigné, il se dit qu’une coupe de champagne lui irait bien mieux que se retrouver à nouveau en face à face avec sa Sauveuse. Nouvelle quête en tête, il glissa tranquillement entre les personnes.
Ce fut à ce moment-là qu’il senti son pantalon se détendre un peu mais n’y prêta pas attention. Erreur fatale. Alors même qu’il faisait un pas de plus, il senti le morceau de tissus glisser sur ses hanches, mettre ses reins à nu, et dévoiler sans aucune pitié son sous-vêtement. En un pas, son pantalon se retrouva sur ses genoux, le prenant par surprise tant par l’improbabilité de l’action que par le froid qui venait de saisir son fessier. Il sursauta et attrapa rapidement les pans de son vêtement. Il n’avait cependant encore une fois pas prévu le liquide dangereux et inconnu sur lequel il glissa, s’étalant cette fois de tout son long sur le sol froid de la salle. Une exclamation d’horreur plus tard, il se rattrapa comme il put avec ses mains et ses genoux, grimaçant à la douleur du choc. Littéralement mort de honte et au bout de sa vie, il laissa sa tête enfouie contre le sol, prêt à pleurer et prier pour que le cauchemar s’arrête.
Pourquoi avait-il décidé à un moment qu’il ne remettait même pas, qu’il allait mettre CE boxer rose.
Invité
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Sam 11 Fév - 21:34
C'est... La... Fête !Y'a pas de cafard, y'a pas de déprime, Quand les assiettes sont des copines ! J'ai la côte pour jongler, Avec mes potes chandeliers.- Dommage beau gosse, tu t'es fait avoir !
Te voilà indigné. Tu viens de te faire avoir par une vulgaire table, une table qui t'a volée ta dignité. Qu'est-ce qui pourrait être pire, franchement ?
L'agacement te gagne alors, et tu ignores ce qui te retient de mettre un coup de pied contre la table, ou de renverser quelque chose dessus, en signe de vengeance. Un long soupir s'échappe de tes lèvres, et tu décides finalement de garder la tête haute : tant pis, tu n'as plus qu'à aller glaner des infos ailleurs. Sans plus de formalités, tu fais demi-tour, et c'est seulement à ce moment là que tu remarques l'homme situé tout près de toi.
Depuis quand est-il là, au juste ?
Un frisson de crainte te parcoure à l'idée qu'il puisse t'avoir vu pendant que tu étais en partie sous la table. Tu aimerais bien lire une quelconque réaction sur son visage afin d'avoir une idée de ce qu'il sait, mais le masque t'en empêche complètement.
Alors tu restes là, silencieux, et suspect.
- Bonsoir... Hm... Vous allez bien ?
Tu prends une grande inspiration, comme si tu venais de réapprendre à respirer ; il ne mentionne pas ton petit numéro sous la table et ça te rassure. Néanmoins, tu as l'impression que sa question n'est pas anodine ; tu en es sûr, il t'a vu faire quelque chose, mais quoi ?
Tu tentes d'avoir l'air naturel, mais ta tension plus qu'évidente fini par te faire balbutier :
- Moi ? Oh, euh oui, très bien même, je cherchais simplement... ma lentille... Par terre. J'ai cru la faire tomber mais hum... En fait non ?
Evidemment, tu ne souffres d'aucun problème de vue, mais c'est l'excuse la plus crédible qui te vient sur le moment. Tu souhaites éviter toute question afin d'éviter de t'enfoncer dans ton mensonge, alors très vite, tu changes de sujet :
- Enfin peu importe, hum. Est-ce que vous passez une bonne soir-... Oh. Euh.
Et c'est seulement à ce moment là que tu distingues enfin le détail qui caractérise ton interlocuteur, et tu en viens à te demander comme tu as fait pour ne pas le voir avant. Tu étais sur le point de te réjouir de parler enfin à quelqu'un d'humain -et non pas à un objet- mais les oreilles et la queue de chat qui habillent ton interlocuteur t'interpellent.
Tu te retiens de faire une remarque, car tu tiens à rester poli ; même si l'envie de commenter le mouvement des oreilles ou de poser des questions sur la particularité de ce physique te brûle les lèvres.
Tu t'apprêtes alors à te reprendre, et éventuellement à partir en lui souhaitant une bonne soirée, car tu ne veux pas t'éloigner de ta quête principale : retrouver la mort... Mais c'était sans compter sur l'inconnu face à toi, et à ses attributs félins.
La queue du jeune homme, que tu voyais se balancer dans son dos jusqu'à maintenant, vient rencontrer ton corps : d'humeur taquine, elle se glisse sur ton ventre, descend sur tes jambes, s'enroule autour de ta cuisse, et tu ignores quel est le sens de tout ce cinéma, mais ton interlocuteur ne semble pas complètement responsable. Tu commences à bouger pour te dégager, mais il est déjà trop tard, un de tes secrets les plus inavouables vient d'être avoué au grand jour :
Tu es chatouilleux.
Et de manière incontrôlable, tu te mets à rire : tu te dandines sur place de manière ridicule en tentant d'échapper à l'emprise qu'on a sur toi, en vain. Les larmes aux yeux, tu remercies l'hôte de ce bal d'avoir imposé des masques, car c'est ce dernier qui finit par camoufler les rougeurs sur tes joues, signes de ton malaise, mais aussi de ton hystérie.
Tu tentes d'articuler quelques mots, mais l'embarras et tes éclats de rire ne rendent pas le dialogue facile ; déjà, quelques invités commencent à vous dévisager, et tu te sens de plus en plus honteux.
- Haha ! C'est embarrassant... Hahaha ! Hum vous... tu as du mal à t'exprimer, tu te balances pour tenter d'éviter la queue taquine qui te chatouille Vous pouvez arrêter, haha ! S'il vous plaît ?
"Ta gueule le poête ! C'est bon, elle est partie la voix off ?*
Les rimes sont devenues mon dada. Mon dieu aidez moi. Serait-ce ma fin que j'aperçois ? Pourquoi pourquoi, tout ça n'arrive qu'à moi ? Mais merde, c'est pas une chanson ça ?
- Et maintenant tu as récupéré ton caleçon si tu veux savoir.
- Oh ? Et bien je suis ravi d’avoir retrouvé quelque chose que j’avais sur moi depuis le début ! Mais toi tu as l’air un peu déçu…
Il se colle doucement contre lui, passant ses bras autour de son cou pour chuchoter doucement à son oreille.
- Ça t’avait manqué de me mater hein ? Avoues…
Décidément, le taquiner comme ça était un vrai bonheur. Et il fallait voir les regards des gens autour, c’était franchement amusant. Son regard se pose sur un homme à l’air timide qui rougit comme le ferait une tomate au soleil. Il ne résiste pas à la tentation de lui faire un clin d’œil, ne serait-ce que pour le gêner un peu plus. Kalen se retient d’exploser de rire, l’homme est maintenant rouge jusqu’aux oreilles et c’est décidément trop chou ! Il se reconcentre sur Haine et vient mordiller le lobe de son oreille. Certaines personnes diraient que c’est indécent de faire ça en public, mais Kalen s’en carre comme de sa première pipe, voilà tout. Et c’est encore moins choquant quand on sait que ce n’est pas ce que Kalen pourrait faire de pire. C’est vrai, c’est gentillet pour l’instant.
Il se décolle sans préavis d’Haine et le regarde comme s’il avait mis le doigt sur une évidence, les mains sur les hanches, il se penche un peu en avant, une expression malicieuse sur le visage.
- Mais ou avais-je la tête, c’est vrai que si ça se trouve ça ne te plait pas du tout ! Mais excuses pour tout ça, je ne te toucherais plus de cette manière… sauf si tu me le demandes expressément bien sûr.
« Abandonne tout espoir de conserver intact ta fierté de mal dominant Haine. Tu es d’ores et déjà foutu. ~ »
Kalen jubile, sans doute la perspective de voir le masque d’Haine se fissurer doucement qui le met en joie.
- Il faudrait plus sérieusement se concentrer pour trouver l’intrus, tu ne penses pas ?
Il n’en montre rien, mais il est plus intéressé par le fait de s’amuser avec Haine la tout de suite. La mort peut bien attendre non ? De son point de vue c’est juste un gosse qui s’ennuie et qui veut s’occuper.
- Tu sais ce qu’on dit, plus tu cherches et moins tu trouves, mais il suffit que tu arrêtes de chercher pour tomber dessus. Donc je vais plutôt aller me balader moi !
Il lui lance un dernier regard électrisant, comme s’il lui demandait de le suivre, et c’était sans doute le cas en fait. C’était bien le genre de Kalen de lancer ce genre d’invitation à la luxure.
« I'm falling down into a burning circle of fire. »
†
Sa furie soudaine avait été inutile, transporté une nouvelle fois dans une pièce inconnue, chavirant ses organes tel un manège à sensations. C'était très loin d'être agréable. D'une part parce-qu'il ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait, d'une autre part parc-qu'il n'était aucunement libre de ses mouvements, ayant la simple impression de régresser à chaque instant. Et pour finir, il se sentait comme un torchon qu'on secoue dans tous les sens.
Ivan reprit pieds dans une pièce inconnue, vacillant et tombant en arrière comme un enfant apprenant à marcher. La situation était plus que pénible et commençait à l'énerver alors qu'il en fallait déjà peu pour perdre son calme. C'est donc les mâchoires bien accrochées et une main sur son crâne qu'il s'attela à visualiser le lieu dans lequel il s'était retrouvé. Il eu juste le temps d'entendre un bruit sourd, celui d'une cassure, avant de poser ses yeux sur une tête qu'il connaissait bien. Finalement, ça n'avait pas que du mal. Mais quant-il ouvrit la bouche pour parler il retira très vite ce qu'il venait de penser.
Sa voix refusait de sortir de sa gorge ; l'air était pesant, odorant... Le matou tremblait, ses chevilles ne répondaient plus à son cerveau et son corps était prit de violentes bouffées de chaleur. Alex se présentait devant lui apeuré, très certainement par les hommes devant la porte qui cherchaient à l’attraper. Dommage pour eux. Ivan avait déjà marqué son territoire ; et il allait certainement ajouter sa touche personnelle dès aujourd'hui. C'est hésitant qu'il fit un pas en avant, n'essayant même pas de retenir sa respiration pour bloquer cette odeur qui le rendait fou. Au contraire, il en humait chaque particule, comme s'il ne voulait rien laisser aux énergumènes qui tambourinaient la porte, sachant pertinemment que ça ne marcherait pas. Ses gènes de chat étaient simplement en ébullition.
Certain de ce qu'il voulait, ses gestes se firent bien moins timides, attrapant Alex par les poignets pour le plaquer contre cette même porte qui vibrer sous les coups. Ses poumons n'arrivaient plus à contenir cet air dégoulinant de luxure, sa respiration était chaude et saccadé, comme s'il venait de courir le marathon de sa vie.
« A... Alex... »
L'un de ses mains caressa un instant sa joue, maintenant fermement l'autre contre le bois pour empêcher une fuite. Puis elle traça son chemin vers son menton, tournant celui-ci pour donner à ses lèvres un accès illimité au cou du jeune étudiant, dont il ne se fit pas prier pour l'attaquer à coups de baisers brulants. Il pressa également son corps contre le sien, cherchant inlassablement le contact. Le brun n'arrivait pas à se reconnaître. Il était complètement possédé, et si il avait cette habitude de se comparer à un carnivore en mal de nourriture, l'expression était plus que propice à l'utilisation, à la fois dominant et dominé.
Ayant pris correctement possession de la peau d'Alex, espérant qu'il se laisse faire et surtout qu'il ne se prête pas une gifle en pleine figure, ses doigts s'atelèrent à caresser ses hanches, soulevant légèrement le tissu du pantalon. À lui demander il voulait lui arracher ses vêtements aussi vite que possible et l'entendre gémir son prénom jusqu'à en perdre connaissance... Mais phéromones ou pas, Ivan s'était prit assez de râteaux de la part d'Alex pour savoir qu'il fallait le prendre avec des pincettes.
You can't escape.
Death is the end of all.
Messages : 479 Localisation : Partout.
DeathKing
Dieu de La Mort
Mar 7 Mar - 16:46
« Bien le bonsoir mes chers petits ! Vous me connaissez tous, ma réputation n'est plus à faire, c'est bien moi, La Mort.
Je vais vous compter une histoire, qui je suis sûre, vous intéressera fortement.
Nous étions la veille de ce que les humain appel "Noël" et j'ai décidé de mettre mon grain de sel dans tout ça. Voyez vous, Nameless a bien tenté de m'expliquer à quoi servait cette fête, mais je n'y voyais toujours aucun intérêt après son exposé de trois heures. Alors il était de mon devoir de vous aidez à vous amusez et de m'amuser moi aussi.
J'ai donc créé ce merveilleux château dans lequel vous vous trouvez tous, en ce moment même. Et je vous ai même fait un nouveau cadeau, dans le but de varier les plaisirs, vous vous êtes tous retrouvé avec un nouveau pouvoir. Même les humains y ont eu droit. Ne suis-je donc pas un hôte généreux ?
Pendant cette soirée je vous aies regardé danser, parler, tomber, et ce fut un véritable bonheur ! Il y a même un de vous qui s'est fait avoir par ma table préféré. Elle a toujours été un peu polissonne, que voulez vous ! Il ne fallait pas la croire sur paroles, si vous ne vouliez pas lui montrer vos fesses pour rien.
J'ai également été surpris de l'excellent travail dont l'un de vous à fait preuve. Si ce château était déjà propre avant, maintenant il brille ! Je ne me moque absolument pas voyons, ce n'est pas du tout mon genre...
J'avais aussi un espion parmi vous, même si ce dernier n'était pas tout à fait consentant. N'est-ce pas mon petit chat ? Dommage pour vous cependant, vous ne m'avez pas trouvé sous ses traits. Je ne vais pas trop le taquiner, c'est que ça mord fort ces petites bêtes la.
Je vous remercie donc d'avoir participé à cette petite fête, ce noël restera à jamais dans ma mémoire. Vous êtes plein de surprises, vous, les mortels. Jouer avec vous n'est décidément pas une perte de temps. Tout du moins c'est une perte de temps extrêmement agréable. Je vous reprends donc les pouvoirs que je vous avais donné cette nuit et vous redonne ceux que vous possédiez déjà grâce à moi.
Comment ? Vous avez sommeil ? Oh, ne vous en faites pas, c'est bien normal. Demain vous vous réveillerez en vous demandant si tout cela était réel. Rêve ou Réalité ? Vous ne le saurez probablement jamais. »
Cet évent spécial Noël est à présent terminé ! Mais ne vous en faites pas, la mort reviendra. Elle revient toujours.